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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du samedi 26 juin 1943.


Se dépouiller de toute angoisse spirituelle pour se fixer sur Dieu.



Les puissances de l'âme.


 










VOIR AUSSI.



 

104> Jésus dit :   

 "Dépouillez-vous, non seulement de ce qui constitue un poids d’humanité, mais aussi de ce qui est l’inquiétude spirituelle. Je vais t’expliquer ce que j’entends par cela pour que tu n’interprètes pas mal mon expression. 

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105> L’inquiétude spirituelle n’est pas le fait de tendre à Dieu sainement, de toutes ses forces intellectuelles. L’inquiétude spirituelle, c’est cette anxiété qui envahit parfois même les âmes les plus avancées en sainteté et qui consiste en la peur de ne pas arriver à faire tout ce qu’on voudrait accomplir, spirituellement parlant, tout ce que Dieu semble vouloir de l’âme; peur de se détacher de l’oraison de crainte de ne pas pouvoir goûter le flot limpide de douceur que je vous envoie, peur de ne plus pouvoir le retrouver. Ces craintes sont un reste d’humanité qui continue de s’infiltrer dans la spiritualité et lui nuit.  

 Il faut suivre la voie de l’esprit avec fermeté et calme. Sans aucune anxiété, aucune crainte. C’est moi qui crée le temps. N’en aurai-je donc pas autant qu’il en faut pour chaque âme qui se confie à moi ? C’est moi qui fais couler en vous les flots de la grâce; je sais donc en régler le flux et vous envoyer mes lumières aux moments les plus propices.    

Si quelque chose vous dérange pendant l’oraison, ce n’est pas une raison pour vous faire du souci. En autant que ce n’est pas vous qui vous en détachez volontairement, pour des motifs humains. Dans ce cas, il est certain que la source se tarit ou est détournée vers d’autres âmes ouvertes à l’oraison. Mais si vous devez vous en détacher pour la charité envers le prochain, cela ne tarit pas la source de lumière ni la détourne, mais au contraire l’augmente et l’attire, car qui a la charité a Dieu, et qui a Dieu a ses lumières.  

 Ne sois donc jamais anxieuse. Prie, écoute, médite, souffre, travaille, repose-toi calmement, me faisant confiance. Je suis un Hôte parfait. Je sais faire la conversation et je sais me taire selon que je vois celui qui me reçoit en mesure de m’écouter ou non. Que dirais-tu d’un invité qui ne te quitterait pas d’une semelle, t’empêchant de penser aux nécessités de la maison, surtout un jour de réception ? Tu dirais qu’il ne connaît pas les premières règles de la bienséance et les obligations ordinaires d’une maîtresse de maison. Mais je suis Jésus; je sais donc tout.         

Quand ton prochain te détourne de l’oraison et de ta conversation avec moi, je ne m'en offusque pas et tu ne dois pas t’énerver. Sois patiente et charitable. Je serai patient et silencieux. Puis, une fois ton acte de charité terminé, je te parlerai de façon plus lumineuse qu’avant. Si au contraire tu t’inquiètes et t’énerves, la lumière s’assombrit comme si un nuage venait s’interposer entre ton Soleil et ton âme.      

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106> Aie confiance, aie confiance, aie confiance en ton Jésus. Quelque grand que puisse être ton amour, il est infiniment petit comparé à mon amour pour toi. Aie donc confiance. Mon Pain, qui n’est pas seulement Eucharistie qui nourrit, mais aussi Parole qui instruit, ne te manquera jamais si tu restes bonne et confiante."       

 "Il est d’une importance suprême pour qui veut avancer dans la voie du Ciel de savoir maintenir les pouvoirs de l’âme [1] fermement en Dieu. Quand cela se produit, l’âme est en sécurité.

Que sont les puissances de l’âme? Je vais faire une comparaison humaine. Comment est faite la roue ? D’un cercle, de nombreux rayons fixés au cercle, d’un anneau qui réunit les rayons et les fait tourner autour d’un moyeu
[2]. De cette façon, la roue est fonctionnelle. Si une des parties est brisée, elle le sera moins, mais si l’anneau est brisé, elle ne le sera plus du tout.      

Et maintenant, fais bien attention, ma petite Maria qui écoutes ton Maître. Le cercle, c’est l’humanité qui rassemble tous les pouvoirs moraux, physiques et spirituels qui sont dans un être créé. C’est une bande qui réunit tout d’un être humain. Les rayons sont les sentiments qui se concentrent en un anneau mystique — l’esprit — lequel les recueille et les diffuse, puisqu’il s’agit d’une double opération. Le moyeu est Dieu. Si votre humanité est abîmée par des caries charnelles, les sentiments restent détachés et finissent par s’éparpiller dans la poussière. Mais si l’esprit est ruiné ou même tout simplement détaché de son moyeu, alors l’admirable mouvement de l’être créé par Dieu s’arrête et la mort s’ensuit.    

 Il est donc absolument nécessaire, pour l’âme qui veut mériter le Ciel, de ne jamais se détacher du pivot divin. Ton humanité peut bien se prêter à aider le prochain, se donner de la peine pour le servir. Ça, c’est la charité. Mais que tes pensées ne cessent jamais de converger vers l’esprit et de rayonner de lui. Ainsi, elles se nourriront de Dieu et, même dans les humbles besognes, elles porteront son empreinte, car ton esprit est, et doit rester, axé sur Dieu, pivot divin de toute la création, pivot très suave de ton âme qui a trouvé sa Voie.        

Lorsque les pouvoirs de l’esprit sont rivés en Dieu, tu peux croire qu’aucune force ne peut les arracher. Le mouvement devient de plus en plus vertigineux, et tu sais qu’il y a une force, qu’on appelle justement centripète, qui attire les choses d’autant plus vers le centre que le mouvement est plus vertigineux.         

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107> C’est l’amour qui imprime le mouvement. L’esprit rivé en Dieu aime Dieu, son pivot; Dieu aime l’esprit axé sur lui, et ce double amour augmente le mouvement vertigineux, la course ailée dont le terme est la rencontre dans mon Royaume de l’esprit aimant avec son Créateur."



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Fiche mise à jour le 07/05/2018.

 



[1] Dieu le Père a expliqué à Sainte Catherine de Sienne ce que sont les puissances de l'âme et comment l'âme perd la grâce. Il dit : " J'ai créé l'âme à mon image et ressemblance, en lui donnant la mémoire, l'intelligence et la volonté...
La mémoire doit retenir ma bonté et mes bienfaits, l'intelligence doit contempler l'amour ineffable que je vous ai montré par le moyen de mon Fils unique : je l'ai donné pour objet à votre intelligence, pour qu'elle y voie le foyer de ma charité. La volonté alors s'unit à la mémoire et à l'intelligence, en m'aimant et me désirant comme sa fin...            
Si l'affection est inclinée vers les choses sensibles, le regard de l'intelligence se tourne de ce côté, et n'offre plus pour objet que des choses transitoires, qui entretiennent l'amour-propre, le dégoût de la vertu et l'attrait du vice, ce qui fait naître l'orgueil et l'impatience. La mémoire ne se remplit que de ce que lui présente l'affection. Cet amour obscurcit la vue, qui ne distingue et ne voit qu'une fausse lumière. C'est cette lumière que l'intelligence voit en toute chose, et que l'affection aime à cause de son apparence de bien et de plaisir. Sans cette apparence l'homme ne pêcherait pas ; car, par sa nature, il ne peut désirer autre chose que le bien. Le vice est coloré d'une apparence de bien personnel qui fait pécher l'âme. Mais, parce que l'œil ne distingue plus rien dans son aveuglement, il méconnaît la vérité ; il s'égare en cherchant le bien et le plaisir où ils ne sont pas...
Dès que l'intelligence se trompe dans ce qu'elle voit, la volonté se trompe dans son amour, puisqu'elle aime ce qu'elle ne devrait pas aimer. La mémoire s'abuse de ce qu'elle retient. L'intelligence fait comme un voleur qui dépouille les autres. La mémoire retient aussi continuellement des choses qui sont hors de moi, et l'âme est ainsi privée de la grâce…"
Lire la suite dans Le dialogue de Sainte Catherine de Sienne (Traité de la Discrétion, LIV.  Quel moyen doit prendre toute créature raisonnable pour pouvoir sortir des flots du monde et passer par le pont divin).

[2] Le moyeu est la partie centrale d'une pièce technique tournante discoïdale: roue, poulie, engrenage, volant. Cette partie centrale peut transmettre les efforts moteurs ou non (être simplement porteur).