L'œuvre de Maria Valtorta |
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des Cahiers >> Sommaire de juin 1943 Traduction automatique de cette fiche : Catéchèse
du dimanche 27 juin 1943. |
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107> Jésus dit : |
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[1] Marie Lataste (1822-1847) une religieuse mystique française
bénéficia plusieurs fois de visions exceptionnelles dont celle de la Vierge
Marie. Elle utilise ces mêmes termes pour la décrire. On peut lire ce qui suit,
dans le chapitre 2 de son Livre 3:
"Aussitôt j'aperçus des yeux de l'âme Marie devant
l'autel. Je me trouvais dans l'église (c'était un dimanche matin avant la
sainte messe). Je la considérai attentivement. Son visage était resplendissant
comme le soleil; ses mains brillaient comme des rayons de soleil; sa robe était
blanche et parsemée d'étoiles, un large manteau de couleur de feu enveloppait
ses épaules, il était aussi parsemé d'étoiles; sa chevelure retombait en
arrière, couverte d'un voile en dentelle magnifiquement travaillé; enfin une
couronne de diamants, plus beaux et plus éclatants que tous les astres des
cieux, ceignait son front. Cette lumière qui était en Marie n'est comparable à
aucune autre lumière, celle du Sauveur Jésus exceptée. La lumière du soleil
aurait pâli devant celle qui sortait de Marie; et cependant mes yeux ne peuvent
regarder en face le soleil, et je regardais Marie dont l'éclat ne m'éblouissait
pas à ce point de m'empêcher de la regarder. Je regardais Marie et je ne
pouvais ne la point regarder. Sa vue donnait à mon âme la félicité. "
Marie Lataste , Livre 3 - La Sainte Vierge Marie, Mère de
Notre-Seigneur Jésus-Christ . Chap. 2
[2] Sœur
Josefa Menendez a vécu cette expérience de la joie qu'à
Marie de faire aimer son fils, et de la joie de Jésus de voir sa mère aimée.
Dans le livre Un appel à l’Amour – Le Message du Cœur de Jésus au Monde on lit ce qui suit:
"Sœur Josefa qui
voudrait savoir prier Notre-Seigneur de la manière la plus agréable à son Cœur
fit la demande à la Vierge Marie qui lui répondit: Je vais te l'apprendre.
Monte à ta cellule et, là, tu écriras. À peine y est-elle arrivée, que la Très
Sainte Vierge la rejoint : Ce qui plaît le plus à mon Fils - dit-Elle d'abord -
c'est l'amour et l'humilité. Écris donc:
O Très Doux et Très Aimé
Jésus, si Vous n'étiez pas mon Sauveur, je n'oserais venir à Vous! Mais Vous
êtes mon Sauveur et mon Époux, et votre Cœur m'aime de l'amour le plus tendre et
le plus ardent, comme aucun autre cœur n'est capable d'aimer. Je voudrais
correspondre à cet amour que Vous avez pour moi, Je voudrais avoir pour Vous
qui êtes mon unique Amour, toute l'ardeur des séraphins, la pureté des anges et
des vierges, la sainteté des bienheureux qui Vous possèdent et qui Vous
glorifient dans le ciel. Si je pouvais Vous offrir tout cela, ce serait encore
trop peu pour louer votre Bonté et votre Miséricorde. C'est pourquoi, je Vous
présente mon pauvre cœur tel qu'il est, avec toutes ses misères, ses faiblesses
et ses bons désirs. Daignez le purifier dans le sang de votre Cœur, le
transformer et l'embraser Vous-même d'un amour pur et ardent. Ainsi cette
pauvre créature que je suis, incapable de tout bien et capable de tout mal, Vous
aimera et Vous glorifiera comme les séraphins les plus embrasés du ciel.
Je Vous demande, enfin ô mon Très Doux Jésus,
de donner à mon âme la sainteté même de votre Cœur : qu'elle soit plongée dans
votre Cœur divin, afin qu'en Lui je vous aime, je Vous serve, je Vous glorifie
et qu'en Lui je me perde pendant toute l'éternité! Je Vous demande cette grâce
pour toutes les personnes que j'aime. Puissent-elles Vous rendre pour moi la
gloire et l'honneur dont mes offenses Vous ont privé..."
Cf. Un appel à l’Amour – Le Message du Cœur de Jésus au
Monde. Chap VIII Le carême de 1923 page 25.
[3] Par la suite, Jésus répondra à la délicatesse de sa Mère.
"Josefa - lui dira-t-Il ce soir-là - est-ce vrai
que tu désires quelques mots qui puissent plaire à ma Mère? Écris ce que Je
vais te dire: Alors, d'une voix ardente et enflammée, enthousiaste même -
note-t-elle - Il prononça cette prière :
O Mère tendre et aimante,
Vierge très prudente qui êtes la Mère de mon Rédempteur, je viens Vous saluer
en ce jour avec l'amour le plus filial dont puisse Vous aimer le cœur d'un
enfant. Oui, je suis votre enfant et, parce que mon impuissance est si grande,
je prendrai les ardeurs du Cœur de votre divin Fils; avec Lui, je Vous saluerai
comme la plus pure des créatures, car Vous avez été formée selon les désirs et
les attraits du Dieu trois fois Saint! Conçue sans la tâche du péché originel,
exempte de toute corruption, Vous avez été toujours fidèle aux mouvements de la
grâce et votre âme accumulait ainsi de tels mérites, qu'elle s'est élevée
au-dessus de toutes les créatures. Choisie pour être la Mère de Jésus-Christ,
Vous L'avez gardé comme en un sanctuaire très pur et Celui qui venait donner la
vie aux âmes, a pris Lui-même la vie en Vous et a reçu de Vous son aliment.
O Vierge incomparable!
Vierge Immaculée! Délices de la Trinité bienheureuse! Admirée des anges et des
saints, Vous êtes la joie des cieux ! Étoile du matin, Rosier fleuri du
printemps, Lys très blanc, Iris svelte et gracieux, Violette parfumée, Jardin
cultivé et réservé pour les délices du Roi des cieux!... Vous êtes ma Mère,
Vierge très prudente, Arche précieuse où s'enferment toutes les vertus! Vous
êtes ma Mère, Vierge très puissante, Vierge clémente, Vierge fidèle ! Vous êtes
ma Mère, Refuge des pécheurs! Je Vous salue et je me réjouis à la vue de tels
dons que Vous a faits le Tout-Puissant et de tant de prérogatives dont Il Vous
a couronnée. Soyez bénie et louée, Mère de mon Rédempteur, Mère des pauvres
pécheurs! Ayez pitié de nous et couvrez-nous de votre maternelle protection. Je
Vous salue au nom de tous les hommes, de tous les saints et de tous les anges.
Je voudrais Vous aimer avec l'amour et les ardeurs des séraphins les plus
embrasés, et comme c'est encore trop peu pour rassasier mes désirs, je Vous
aime avec votre divin Fils qui est mon Père, mon Rédempteur, mon Sauveur.
O Vierge incomparable!
Bénissez-moi, puisque je suis votre enfant. Bénissez tous les hommes!
Protégez-les, priez pour eux Celui qui est Tout-Puissant et qui ne peut rien
Vous refuser. Adieu, Mère tendre et chérie! Je Vous salue jour et nuit, et dans
le temps et dans l'éternité!
Maintenant, Josefa, loue la
Mère avec les paroles du Fils et le Fils avec les paroles de la Mère. Jamais -
dira Josefa - je n'avais vu son Cœur si beau, ni entendu sa Voix dans un tel
élan d'enthousiasme."
Cf. Un appel à l’Amour – Le Message du Cœur de Jésus au
Monde. Chap VIII Le carême de 1923, page 26.