Le sacrifice des petites victimes innocentes de la guerre.
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14> Samedi, 11h.
Jésus dit :
"Tu t’en affliges ? Moi aussi.
Pauvres enfants ! Mes tout-petits que j’aimais tant et qui doivent mourir ainsi ! Et moi qui les
caressais avec une tendresse de père et de Dieu qui voit en l’enfant le
chef-d’œuvre, non encore profané, de sa création ! Les enfants qui meurent,
tués par la haine, dans un chœur de haine.
Oh ! Que
les pères et les mères ne profanent pas, de leurs imprécations, l’innocent
holocauste de leurs fleurs arrachées ! Que les pères et les mères sachent que
pas une larme de leurs petits, pas un gémissement de ces innocents immolés ne
reste sans écho dans mon cœur. Le Ciel s’ouvre à ces enfants, qui ne
diffèrent en rien de leurs lointains petits frères qu’Hérode fit massacrer dans sa haine pour moi. Eux
aussi sont tués par des Hérodes farouches, gardiens
d’un pouvoir que je leur ai donné pour qu’ils en fassent bon usage et dont
ils devront me rendre compte.
Je viendrais pour
tous, mais surtout pour ces petits qui viennent de naître à la vie, don
de Dieu, déjà arrachés à la vie par la férocité, don du démon. Mais sachez
que pour laver le sang contaminé qui souille la terre, ce sang versé avec
hargne et malédictions dans la hargne et les malédictions contre moi qui suis
l’Amour, il faut cette rosée de sang innocent, le seul qui sache encore
jaillir sans maudire, sans haïr, tout comme moi, l’Agneau, je versai mon sang
pour vous.
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15> Les innocents sont les petits agneaux
de la nouvelle ère, les seuls dont le sacrifice, recueilli par les anges,
soit entièrement agréable à mon père.
Viennent ensuite les pénitents. Mais après. Puisque même le plus
parfait des pénitents traîne dans son sacrifice des scories d’imperfections
humaines, de haines, d’égoïsmes. Les premiers dans le cortège des nouveaux
rédempteurs sont les tout-petits dont les
yeux se ferment sur l’horreur pour se rouvrir sur mon cœur au Ciel.”
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