| Vision du vendredi 27 juillet 1945 29>  231.1 -
  En sueur et couvert de poussière, Jésus, avec Pierre et Jean,
  rentre dans la maison de Capharnaüm. 
 Il a à peine mis le pied dans le jardin, se dirigeant vers la cuisine, que le
  maître de maison l'appelle familièrement en Lui disant : "Jésus,
  elle est revenue cette dame dont je t'ai parlé à Bethsaïda. Elle est revenue
  te chercher. Je lui ai dit de t'attendre et je l'ai conduite là-haut dans la
  chambre du haut."
 
 "Merci, Thomas, j'y
  vais tout de suite. S'il vient d'autres personnes, fais-les attendre
  ici." Jésus monte lestement l'escalier sans même enlever son manteau.
 
 Sur la terrasse où l'escalier aboutit, se trouve immobile Marcelle, la
  servante de Marthe. "Oh ! Notre Maître ! Ma maîtresse est là,
  à l'intérieur. Elle t'attend depuis tant de jours" dit la femme en
  s'agenouillant pour vénérer Jésus.
 
 "Je m'y attendais. Je vais tout de suite la trouver. Dieu te bénisse,
  Marcelle."
 
 Jésus lève le rideau qui protège contre la lumière encore violente bien que
  le crépuscule soit très avancé et enflamme l'air et paraît embraser les
  maisons blanches de Capharnaüm par la réverbération rouge d'un énorme
  brasier. Dans la pièce, toute voilée et enveloppée de son manteau, assise
  près d'une fenêtre, se trouve Marthe.
  Peut-être regarde-t-elle une anse du lac où plonge une avancée d'une colline
  boisée. Peut-être ne regarde-t-elle que ses pensées. Elle est sûrement très
  absorbée au point qu'elle n'entend pas le léger bruit des pas de Jésus qui
  s'approche. Et elle sursaute quand il l'appelle.
 
 "Oh ! Maître !" s'écrie-t-elle, et elle se jette à
  genoux, les bras tendus comme pour demander de l'aide, puis elle se penche
  jusqu'à toucher du front le sol, et elle pleure.
 
 
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  "Mais, pourquoi ? Allons,
  lève-toi ! Pourquoi ce grand chagrin ? As-tu quelque malheur à
  m'annoncer ? Oui ? Quoi donc ? Je suis allé à Béthanie, tu le
  sais ? Oui ? Et j'y ai appris de bonnes nouvelles. Maintenant tu
  pleures... Qu'est-ce qui est arrivé ?" 
 Il la force à s'asseoir sur le siège placé contre le mur et il s'assoit en
  face d'elle.
 
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 30> "Allons, enlève ton voile et ton manteau, comme je
  le fais. Tu dois étouffer là-dessous. Et puis je veux voir le visage de cette
  Marthe troublée pour chasser tous les nuages qui l'assombrissent."
 
 Marthe obéit, toujours en larmes, et l'on voit son visage rougi, aux yeux
  enflés.
 
 "Et alors ? Je vais t'aider. Marie t'a fait appeler.
  Elle a beaucoup pleuré, elle a voulu savoir beaucoup de choses sur Moi, et tu
  as pensé que c'était bon signe, au point que tu as désiré que je vienne pour
  accomplir le miracle. Et Moi, je suis venu. Et maintenant ? ..."
 
 "Maintenant, plus rien, Maître ! Je me suis trompée. C'est un trop
  vif espoir qui fait voir ce qui n'est pas... Je t'ai fait venir pour rien...
  Marie est pire qu'auparavant... Non ! Que dis-je ? C'est une
  calomnie, je mens. Elle n'est pas pire car elle ne veut plus d'hommes autour
  d'elle. Elle est différente, mais elle est toujours mauvaise. Elle me semble
  folle... je ne la comprends plus. Auparavant, au moins, je la comprenais.
  Mais maintenant ! Qui peut la comprendre, maintenant ?"
 
 Marthe pleure d'un air désolé.
 
 "Allons, calme-toi et dis-moi ce qu'elle fait. Pourquoi est-elle
  mauvaise ? Elle ne veut donc plus d'hommes autour d'elle, je suppose
  donc qu'elle vit retirée dans sa maison. Est-ce ainsi ? Oui ? C'est
  bien, c'est très bien. Elle t'a désirée auprès d'elle, comme pour se défendre
  de la tentation - ce sont tes paroles - en empêchant les relations coupables,
  ou même simplement ce qui pourrait amener à de coupables relations, c'est un
  signe de bonne volonté."
 
 "Tu l'affirmes, Maître ? Crois-tu vraiment qu'il en est bien ainsi
  ?"
 
 "Mais, bien sûr. En quoi alors te semble-t-elle méchante ?
 
  231.3 -
  Raconte-moi ce qu'elle fait..." 
 "Voilà."
 
 Marthe, un peu plus rassurée par la certitude de Jésus, parle avec plus
  d'ordre.
  "Voilà.
  Depuis que je suis venue, Marie n'est plus sortie de la maison et du jardin,
  pas même pour aller en barque sur le lac. Et sa nourrice m'a dit que même
  auparavant elle ne sortait, pour ainsi dire, plus. C'est depuis la Pâque
  qu'elle semble avoir commencé de changer. Cependant, avant ma venue, il
  venait encore des personnes la voir, et elle ne les renvoyait pas toujours. 
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 31> Parfois elle donnait l'ordre de ne
  laisser entrer personne et cela paraissait un ordre qui devait durer. Puis,
  elle arrivait à frapper les serviteurs, prise d'une injuste colère
  lorsque, accourant au vestibule parce qu'elle avait entendu les voix des
  visiteurs, elle voyait qu'ils étaient déjà partis. Depuis ma venue, elle ne
  l'a plus fait. Elle m'a dit la première nuit, et c'est pour cela que j'ai
  tant espéré : "Retiens-moi, attache-moi, mais ne me laisse plus
  sortir, pour que je ne vois personne d'autre que toi et la nourrice. Car je
  suis une malade et je veux guérir. Mais ceux qui viennent chez moi, ou qui
  veulent que j'aille chez eux, sont comme des marais qui donnent la fièvre.
  Ils me rendent de plus en plus malade. Mais ils sont si beaux, en apparence, ils
  sont si pleins de fleurs et de chansons, avec des fruits d'aspect agréable
  que moi je ne sais pas résister car je suis une malheureuse, je suis une
  malheureuse. Ta sœur est faible, Marthe. Et il y en a qui profitent de ma
  faiblesse pour me faire faire des choses infâmes auxquelles ne consent pas
  quelque chose que j'ai en moi. Quelque chose qui me reste de maman, de ma
  pauvre maman..." et elle pleurait, elle pleurait.
 
 Et voici comment je me suis comportée : avec douceur aux heures où elle
  est plus raisonnable, avec fermeté aux heures où elle me semble un fauve en
  cage. Elle ne s'est jamais révoltée contre moi. Et même, après les moments de
  plus grande tentation, elle vient pleurer à mes pieds, la tête sur mes genoux
  et elle dit : "Pardonne- moi ! Pardonne-moi !" Et si
  je lui demande : "Et quoi, ma sœur ? Tu ne m'as pas fait
  souffrir", elle me répond: "Parce que, tout à l'heure, ou hier
  soir, quand tu m'as dit : 'Tu ne sortiras pas d'ici' moi, en mon cœur,
  je t'ai haïe, maudite et j'ai désiré ta mort".
 
 Elle ne te fait pas de la peine, Seigneur ? Mais elle est folle,
  peut-être ? Son vice l'a rendue folle ? Je pense qu'un amant lui a
  donné un philtre pour s'en faire une esclave de luxure et que cela lui a
  monté au cerveau..."
 
 "Non, pas de philtre, pas de folie. C'est autre chose.
 
  231.4 -
  Mais continue." 
 "Donc, avec moi, elle est respectueuse et obéissante. Les serviteurs
  aussi, elle ne les a plus maltraités. Mais pourtant, depuis le premier soir,
  elle n'a plus rien demandé à ton sujet. Même si je parle de Toi, elle fait
  dévier la conversation, quitte ensuite à rester des heures et des heures sur
  le rocher où se trouve le belvédère à regarder le lac, jusqu'à en être
  éblouie et à me demander, à chaque barque qu'elle voit passer : "Tu
  crois que c'est celle des pêcheurs galiléens ?"
 
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 32> Elle ne dit jamais ton Nom ni celui
  des apôtres, mais je sais qu'elle pense à eux et à Toi dans la barque de
  Pierre. Et je comprends aussi qu'elle pense à Toi parce que parfois, le soir,
  quand nous marchons dans le jardin ou quand nous attendons l'heure du repos,
  moi en cousant, elle les bras croisés, elle me dit : "C'est donc
  ainsi qu'il faut vivre d'après la doctrine que tu suis ?" Et
  parfois elle pleure, d'autre fois elle rit d'un rire sarcastique de folle ou
  de démon.
 
 D'autres fois elle se détache les cheveux toujours si artistement coiffés,
  elle en fait deux tresses et se passe un de mes vêtements et elle vient
  devant moi avec les tresses qui retombent sur les épaules ou ramenées par
  devant, avec un col montant, pudique, ressemblant à une fillette avec son
  habit, ses tresses et l'expression de son visage et elle dit encore :
  "C'est donc ainsi que devrait devenir Marie ?"et parfois aussi
  elle pleure en embrassant ses deux tresses magnifiques, grosses comme le bras
  et qui retombent jusqu'aux genoux, tout cet or éclatant qui était la gloire
  de ma mère. D'autres fois, au contraire, elle pousse cet horrible éclat de
  rire ou bien elle me dit : "Mais regarde, plutôt voici ce que je
  fais et je quitte le monde" et elle noue ses tresses autour de cou et
  les serre jusqu'à en devenir violette comme si elle voulait s'étrangler.
  D'autres fois, on comprend qu'elle sent plus fortement sa... sa chair, alors
  elle se plaint ou se fait mal. Je l'ai trouvée qui se frappait férocement le
  sein, la poitrine et se griffait le visage, qui se frappait la tête contre le
  mur, et si je lui demandais : "Mais pourquoi fais-tu
  cela ?" elle se tournait vers moi, bouleversée, féroce en me disant :
  "Pour me rompre les entrailles et la tête. Les choses nuisibles,
  maudites, il faut les détruire. Je me détruis"
 
 Et, si je parle de la miséricorde divine, de Toi - en effet, je parle de Toi
  quand même comme si elle était la plus fidèle de tes disciples et je te jure
  que parfois j'ai du dégoût à parler ainsi devant elle - elle me répond :
  "Pour moi, il ne peut y avoir de miséricorde, j'ai dépassé les
  bornes". Et alors elle est prise par une furie de désespoir, elle crie
  en se frappant jusqu'au sang : "Mais pourquoi ? Pourquoi, pour
  moi ce monstre qui me déchire, qui ne me donne pas la paix, qui me porte au
  mal avec une voix ensorcelante ? Et puis viennent s'y unir les voix qui
  me maudissent, celle du père, de maman, les vôtres, parce que toi aussi et Lazare, vous
  me maudissez et Israël me maudit, et ces voix me font devenir folle..."
 
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 33> Moi, alors, quand elle parle ainsi, je réponds :
  "Pourquoi penses-tu à Israël, ce n'est qu'un peuple, au lieu de penser à
  Dieu ? Mais puisque tu n'as pas pensé avant à tout piétiner, pense
  maintenant à passer par-dessus tout et à te soucier
  d'autre chose que le monde, c'est-à-dire de Dieu, de ton père, de ta mère. Et
  eux ne te maudis- sent pas si tu changes de vie, mais ils t'ouvrent leurs
  bras..." Et elle m'écoute, pensive, étonnée comme si je lui racontais
  une fable irréelle, et puis elle pleure... Mais elle ne répond pas. Parfois,
  au contraire, elle commande aux serviteurs des vins et des drogues, et elle
  boit et mange tous ces produits et elle explique : "C'est pour ne
  pas penser".
 
 Maintenant, depuis qu'elle sait que tu es sur le lac, elle me dit toutes les
  fois qu'elle s'aperçoit que je viens vers Toi : "Un jour ou l'autre
  je viendrai, moi aussi " et riant de ce rire qui est une insulte pour
  elle-même, elle dit pour finir : "Ainsi, au moins, l’œil de Dieu
  tombera aussi sur le fumier". Mais je ne veux pas qu'elle vienne. Et
  maintenant; j'attends pour venir que, lassée par la colère, le vin, les
  larmes, par tout, elle s'endorme épuisée. Aujourd'hui encore je suis partie
  ainsi de façon à revenir de nuit, avant qu'elle ne se réveille. Voilà ma vie,
  et maintenant, je n'espère plus...» et ses pleurs, que n'arrête plus fa
  pensée de tout rapporter avec ordre, redoublent plus fortement qu'avant.
 
 
  231.5 -
  "Te souviens-tu, Marthe, de ce que
  je t'ai dit une fois ? "Marie est une malade" .Tu ne voulais
  pas le croire. Maintenant, tu le vois. Tu dis qu'elle est folle, elle-même se
  dit qu'elle est malade de fièvres qui la poussent au péché. Moi, je
  dis : elle souffre d'une possession démoniaque. C'est toujours une maladie. Ces incohérences, ces
  furies, ces pleurs, ces désolations, ces élans vers Moi, ce sont les phases
  de son mal qui, arrivé au moment de la guérison, connaît les crises les plus
  violentes. Tu fais bien d'être bonne avec elle, tu fais bien d'être patiente,
  tu fais bien de parler de Moi ! N'éprouve pas de dégoût à dire mon Nom
  en sa présence. Pauvre âme de ma Marie ! Et pourtant elle est sortie des
  mains du Créateur pas différente des autres, de la tienne, de celle de
  Lazare, de celles des apôtres et des disciples. Elle aussi, je la compte et
  je la vois parmi les âmes pour lesquelles je me suis fait chair afin d'être
  Rédempteur. 
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 34> C'est même pour elle, plus que pour toi, pour Lazare,
  les apôtres et les disciples que je suis venu. Pauvre, chère âme qui souffre,
  de ma Marie ! De ma Marie empoisonnée par sept poisons en plus du poison originel et universel ! De ma
  Marie prisonnière ! Mais laisse-la venir à Moi ! Laisse-la respirer
  ma respiration, entendre ma voix, rencontrer mon regard !... Elle
  s'appelle : "Fumier"... Oh ! pauvre chère âme ! Des
  sept démons qu'elle a en elle, le moins fort est celui de l'orgueil !
  Mais, rien que pour cela, elle se sauvera !"
 
 
  231.6 -
  "Mais si en sortant elle trouve
  quelqu'un qui de nouveau la ramène au vice ? Elle-même le
  craint..." 
 "Et toujours elle le craindra, maintenant qu'elle est arrivée à avoir la
  nausée du vice. Mais ne crains pas. Quand une âme a déjà le désir de venir au
  Bien, qu'elle n'est plus retenue que par l'Ennemi diabolique qui sait qu'il
  va perdre sa proie, et par l'ennemi personnel du moi qui raisonne
  encore en homme et se juge lui-même en homme, en appliquant à Dieu son
  jugement pour empêcher l'esprit de dominer le moi humain, alors cette
  âme est déjà forte contre les assauts du vice et des vicieux. Elle a trouvé
  l'Étoile Polaire et ne dévie plus.
 
 Et également il ne faut plus lui dire : "Et tu n'as pas pensé à
  Dieu, mais tu penses à Israël ?"
  C'est un reproche
  implicite. Il ne faut pas le faire. Elle sort des flammes, elle n'est que
  plaies. Il ne faut l'effleurer qu'avec les baumes de la douceur, du pardon,
  de l'espérance... 
 Laisse-la libre de venir. Tu dois même lui dire quand tu comptes venir, mais
  ne lui dis pas : "Viens avec moi". Et même, si tu arrives à
  comprendre qu'elle vient, ne viens pas toi. Reviens, attends-la à la maison.
  Elle te viendra, frappée par la Miséricorde. Car Moi, je dois lui enlever la
  force mauvaise qui maintenant la possède et, pendant un certain temps, elle
  sera comme saignée à blanc, comme une personne à laquelle le médecin a enlevé
  les os. Mais après elle ira mieux. Elle sera stupéfaite.
 
 Elle aura un grand besoin de caresses et de silence. Assiste-la comme si tu
  étais pour elle un second ange gardien, sans te faire entendre. Et si tu la
  vois pleurer, laisse-la pleurer. Et si tu l'entends se poser des questions,
  laisse-la faire. Et si tu la vois sou- rire, puis s'assombrir, et puis
  sourire avec un sourire qui n'est plus le même, avec un regard changé, avec
  un visage changé, ne lui pose pas de questions, ne la mets pas en tutelle.
  Elle souffre plus maintenant pour remonter que quand elle est descendue.
 
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 37> Et elle doit agir par elle-même,
  comme par elle-même elle a agi lorsqu'elle est descendue. Elle n'a pas
  alors supporté vos regards quand vous la voyiez descendre, parce que dans vos
  yeux il y avait un reproche. Mais maintenant elle ne peut, dans sa honte
  finalement réveillée, supporter votre regard. Alors elle était plus forte,
  parce qu'elle avait en elle Satan qui était son maître, et la force mauvaise
  qui la conduisait et elle pouvait défier le monde, mais pourtant elle n'a pas
  voulu être vue par vous dans son péché. Maintenant elle n'a plus Satan comme
  maître.
 
 Il est encore son hôte, mais déjà, par sa volonté, Marie lui
  tient la gorge. Et elle ne m'a pas encore, Moi, et c'est pour cela qu'elle
  est trop faible. Elle ne peut même pas supporter la caresse de tes yeux
  fraternels pour son retour au Sauveur. Toute son énergie s'emploie et se
  dépense pour serrer la gorge du septuple démon. Pour tout le reste, elle est
  sans défense, nue. Mais Moi, je la revêtirai et la fortifierai.
 
 
  231.7 -
  Va en paix, Marthe. Et demain
  dis-lui que je parlerai près du torrent de la Source, ici à Capharnaüm, après
  le crépuscule. Va en paix ! Va en paix ! Je te bénis.
  " Marthe est encore perplexe. "Ne
  tombe pas dans l'incrédulité, Marthe" lui dit Jésus qui l'observe. 
 
  "Non, Seigneur, mais je réfléchis...
  Oh ! donne-moi quelque chose que je puisse donner à Marie pour lui
  donner un peu de force... Elle souffre tant... et moi j'ai si peur qu'elle ne
  réussisse pas à triompher du démon !" 
 "Tu es une enfant ! Marie nous a, toi et Moi. Peux-tu ne pas
  réussir ? Pourtant, viens et tiens. Donne-moi cette main qui n'a jamais
  péché, qui a su être douce, miséricordieuse, active, pieuse. Elle a toujours
  fait des gestes d'amour et de prière. Elle n'est jamais devenue paresseuse.
  Elle ne s'est jamais corrompue. Voilà, je la tiens dans les miennes pour la
  rendre plus sainte encore. Lève-la contre le démon, et lui ne la supportera
  pas. Et prends cette ceinture qui m'appartient. Ne t'en sépare jamais, et
  chaque fois que tu la verras, dis-toi à toi-même : "Plus forte que
  cette ceinture de Jésus est la puissance de Jésus et avec elle on vient à
  bout de tout : démons et monstres. Je ne dois pas craindre ". Es-tu contente, maintenant ? Ma paix soit
  avec toi. Va tranquille."
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