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L'œuvre de Maria Valtorta
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Texte original.


Azarias.

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Présentation du Livre d'Azarias.

 Le Livre d’Azarias. 
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Ce Livre a été écrit entre le 24 février 1946 et le 2 février 1947. Azarias, l'ange gardien de Maria Valtorta et parfois l'archange Raphaël commentent les 58 messes festives du missel de Saint Pie V en usage à l'époque.    

Pour
Emmanuel Gaudreault cet ouvrage constitue l'un des sommets de l'œuvre de Maria Valtorta : « un sommet de l'amour et de la contemplation de la vie céleste ». Au long de ses commentaires, «L'ange-gardien de Maria, guide les âmes sur les chemins spirituels, et plus particulièrement les âmes avancées, et leur enseigne à se conduire sur les voies de Dieu, vers une très grande perfection d'Amour».   

Ce livre
«véritablement angélique» selon ses termes, n'est pourtant pas exempt de révélations, comme celle de la chute de Lucifer qui pétrifie le Ciel.        

L'originalité tient aux commentaires des textes liturgiques (à l'exclusion de l'Évangile). Il approfondit et valorise ces textes de la messe souvent minorés comme : l'introït (chant d'entrée), le graduel (chant suivant l'épître), les antiennes (introduction et conclusion du Psaume), la secrète (prière avant la Préface), etc… Un vrai trésor caché.          

Selon les éditions, ce livre a été présenté dans trois préfaces successives qui disent tout sur l’intérêt de son contenu (voir ci-dessous).          

Sommaire de l’œuvre =>.



















P. C. M. Berti.


Dt Emilio Pisani.


 Préface de la première édition (Père Corrado M. Berti).         
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(Traduction : maria-valtorta.org)        

Maria Valtorta avait donné à ce livre un titre et un sous-titre: Messes angéliques, Instructions; mais ces appellations, si elles laissent imaginer très clairement le contenu et la finalité du livre, semblent tout à fait inappropriées.      

Indubitablement, Jésus, le prêtre suprême et éternel, Marie mère du Christ et de l'Église, les anges et les saints, entrelacent la liturgie céleste avec celle de la terre, célébrée par les prêtres associés aux simples fidèles, qui constituent avec eux l'Église, universelle ou locale, pèlerine dans le monde, sur le chemin de la Jérusalem éternelle. En effet, l'ancienne Prière eucharistique syro-antiochienne, dite de Saint Jacques
[1], affirme que pendant le rite sacré, nous invoquons les saints afin qu'ils puissent offrir le sacrifice, sans effusion de sang avec nous. Cependant, le titre de "Messes angéliques" pourrait laisser supposer que les anges sont des prêtres et qu’ils disent la messe: une pensée qui ne reflète pas du tout une théologie saine et qui ne correspond pas à la doctrine exposée dans le livre.

De même, le sous-titre Instructions, bien qu'il semble vouloir dire que le livre contient des indications théoriques ou pratiques, ne révèle en aucune manière la nature de ces avertissements et conseils, et à quelles catégories de personnes ils sont adressés.           

Au total, parmi les divers titres suggérés, nous en avons choisi un, très simple, de saveur biblique: Le livre d’Azarias, titre justifié par le fait que l'auteur du livre, selon Maria Valtorta, serait son ange gardien, Azarias, qui le lui aurait dicté.           

Maria Valtorta, qui était infirme, écrivit ce volume, comme tous les autres à caractère religieux, à Viareggio, Via Antonio Fratti, dans la maison qui porte désormais le numéro 257. Elle l’écrivit alors qu'elle était au lit, son cahier posé sur ses genoux, de sa propre main, avec l'un des stylos-plumes actuellement dans les archives, sans posséder ni consulter de livres appropriés, sans corrections, ni schémas préalables, ni révision de quelque sorte.         

Elle l'a écrit entre 1946 et 1947, à une époque très triste et très difficile pour Maria Valtorta, tel qu'il apparaît ou transparait ici et là dans ce volume et comme il sera encore plus évident lorsqu’on publiera la vaste diversité de sa correspondance
[2].           

Le présent livre consiste avant tout en un commentaire théologique et spirituel sur 58 messes festives, qui figurent dans le missel réformé sur ordre du Concile œcuménique tridentin
[3], promulgué par Saint Pie V en 1570 et mis à jour par les pontifes suivants[4] ; missel qui a maintenant cédé la place à celui rétabli par la volonté du Concile œcuménique Vatican II et promulgué par ordre de Paul VI en 1970.     

Comme on le sait, les deux missels sont sensiblement identiques. Néanmoins le récent a ajouté, transféré, retouché, refait de nombreuses prières. Il a introduit de nombreuses autres lectures bibliques, beaucoup ont changé de lieu, etc. Il n’est donc pas possible de fournir un tableau comparatif ici : nous entrerions dans un tableau de correspondance compliqué et inaccessible pour la plupart de nos lecteurs, qui trouveront plutôt les références bibliques dans les notes de bas de page et dans l’index. 

S'agissant d'un commentaire théologique sur le missel festif, ce volume s'adresse, dit-on, à toutes les catégories de personnes; d'autant plus que, compte tenu de la clarté limpide avec laquelle sont également exposés les sujets de doctrine les plus remarquables, il est véritablement accessible à tous, érudits et néophytes, grands et petits.

Comme il s’agit d’un commentaire spirituel, il contient des directives, des conseils, etc. Cela concerne l'écrivain et les personnes avec lesquelles elle entretenait une relation privilégiée, ainsi que deux catégories bien définies: celle des directeurs spirituels des charismatiques et celle des charismatiques eux-mêmes, c'est-à-dire ceux qui ont reçu des dons et des tâches extraordinaires de Dieu.           

Maria Valtorta - nous l’avons déjà dit - présente ceci son écrit comme dicté par un ange, par son ange gardien, Azarias. 

Que penser de cette déclaration?       

Sans aucun doute, il n’est pas impossible qu’un ange, apparaissant ou non sous une forme humaine ou similaire, parle, dise ou exprime autrement sa pensée. La Bible elle-même - Ancien et Nouveau Testament - est pleine d’interventions angéliques, tant pour l’enseigner que pour diriger. On ne comprend donc pas pourquoi de tels phénomènes ne peuvent pas ou ne devraient pas être vérifiés dans l'Église d'aujourd'hui, qui est identique à celle de tous les siècles précédents.    

Cependant, étant donné la sublimité, l'originalité, l'exactitude, la clarté des nombreux enseignements et conseils contenus dans ce volume, si un ange ne l'a pas dicté, il est certain qu'un ange a illuminé le pauvre écrivain, exerçant l'une de ces missions que la théologie catholique reconnaît unanimement aux anges, serviteurs de Dieu et porteurs aux hommes des mystères et des vœux du Très-Haut. 

Nous finissons en répétant ce que nous avons constamment toujours affirmé, et surtout à propos de l'Œuvre majeure de Maria Valtorta.     

Notre mission est de publier de manière critique les écrits valtortiens et non de nous prononcer sur les différentes explications données ou qui seront données au phénomène.          

Nous réservons le jugement canonique à l'unique autorité ecclésiastique compétente et le jugement strictement scientifique aux érudits dans les seules branches de leur connaissance.          

En tant que curateur et éditeur, nous adhérerons à ce que le pape Pie XII, lors d'une audience spéciale accordée au père Migliorini et à moi-même le 26 février 1948, a suggéré avec sagesse, prudence et autorité : "Publiez cet ouvrage tel qu'il est: qui lira, comprendra".

Rome, 2 février 1972      
Fête de la Présentation du Seigneur, 

P. Corrado M. Berti, OSM 

Sommaire de l’œuvre =>.

 Préface de la seconde édition (Emilio Pisani).    
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(Traduction : maria-valtorta.org)        

Les leçons de l'ange Azarias, écrites par Maria Valtorta et rassemblées dans ce livre, concernent les messes festives du calendrier liturgique en vigueur avant la réforme souhaitée par le Concile œcuménique Vatican II (1962-1965).         

Chaque leçon a été écrite et commentée le dimanche même où la liturgie était célébrée. Une seule leçon n'est pas un dimanche, celle du jeudi 20 juin 1946, jour de la Fête-Dieu (Corpus Domini).          

Toutes les autres leçons illustrent les 50 messes du dimanche 24 février 1946 au dimanche 2 février 1947. Cette année-là, sept dimanches coïncidaient alors avec des fêtes solennelles particulières : la Sainte-Trinité, la commémoration de saint Paul, la Nativité de la Vierge Marie, la fête du Christ-Roi, l’Immaculée Conception, le Très-saint Nom de Jésus, la Sainte Famille. Elles se trouvent jointes au commentaire de la messe dominicale correspondate. Le total est donc de 58 messes commentées en 51 leçons.      

À la date du jour et au titre de la messe, notés par Maria Valtorta, nous avons ajouté, par petits morceaux, les parties de la messe constituées à partir des références bibliques (Introït, Epître, Graduel, Évangile, Offertoire, Communion) et des textes (Collecte, Secrète, Postcommunion). Les citations font référence à la Bible de la Nouvelle Vulgate. Les textes sont tirés d'un missel de 1935 ayant appartenu à Maria Valtorta.       

Les leçons sont présentées comme données à Maria Valtorta, pour l'instruire encore plus dans sa mission de "porte-parole" et pour la réconforter dans une période douloureuse, en raison de l'adversité que son travail rencontrait dans un ordre religieux qui aurait dû l'accueillir et la protéger
[5]. Ils s'adressent également à toutes les âmes qui s'offrent en tant que "victimes" et qui sont élues en tant que "voix". Cependant, les thèmes abordés présentent un intérêt doctrinal et une valeur spirituelle tels qu'ils ne sont pas liés aux circonstances et ne limitent pas à ces seuls destinataires.        

La rédaction des leçons s’interpose avec celle d’autres œuvres valtortiennes, qui doivent parfois remettre à plus tard nos notes. Une attention particulière a été accordée aux citations bibliques, notées en marge des pages et récapitulées dans l'index final.        

Cette deuxième édition, publiée 35 ans après la première - réimprimée à plusieurs reprises -  a été éditée en respectant, dans la sobriété des notes, la nature et les buts des leçons de l’ange. Le texte a été de nouveau collecté à partir du manuscrit original.   

Isola del Liri, 14 mars 2007     
110e anniversaire de la naissance de Maria Valtorta.
       

Emilio Pisani.  

Sommaire de l’œuvre =>.

 Préface de l’édition française (2011).           
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Maria Valtorta présente ce sommaire comme bien ayant été dicté par Azarias, son ange gardien. L'auteur infirme a écrit ce livre, comme tous les autres, dans son lit, le cahier posé sur les genoux, de sa propre main et d'un seul jet, sans posséder ni consulter de livres adaptés, sans corrections, sans schéma préalable ni révision aucune.           

Elle l'écrivit entre 1946 et 1947, c'est-à-dire à une époque assez triste et difficile pour elle, comme cela apparaît ou transparaît ici et là dans ce volume.     

Le présent livre consiste essentiellement en un commentaire théologique et spirituel de cinquante-huit messes festives, qui figurent dans le missel réformé par ordre du concile de Trente, promulgué par saint Pie V en 1570 et mis à jour par les souverains pontifes suivants ; ce missel a aujourd'hui cédé la place à celui restauré par la volonté du concile œcuménique de Vatican II et promulgué par ordre de Paul VI en 1970.     

Les deux missels, c'est bien connu, sont substantiellement identiques ; toutefois, le plus récent a ajouté, déplacé, retouché ou réécrit de nombreuses prières ; il a introduit nombre d'autres lectures bibliques, en a changé beaucoup de place, etc.

Cependant, comme avec le temps il deviendra de plus en plus difficile de trouver les missels de saint Pie X chez soi ou dans le commerce, le lecteur trouvera au début de chaque commentaire :          

- le titre de chaque messe ;      

- l'indication des passages bibliques respectifs de l'introït, de l'épître, du graduel ou antienne de l'alléluia, de l'évangile, de l'offertoire et de la communion ;      

- les textes respectifs de l'oraison, de la secrète et de l'après communion.       

Sommaire de l’œuvre =>.

 Note explicative de maria-valtorta.org.       
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Le texte dicté par l’ange est reproduit sans ajout ni modification, selon l’édition française. Nous avons seulement articulé ce texte en items pour accéder plus facilement aux idées développées.      

Les commentaires de bas de page proviennent de nos lectures ou de l’édition française. Pour les textes liturgiques, indiqués en colonne de gauche, nous tendons à introduire ceux de l’époque, tirés du Missel grégorien de 1933. Nous le mentionnons alors.

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Fiche mise à jour le 27/10/2018

 



[1] Voir l’Anaphore de saint Jacques, page 170 de l’Église Antiochienne syriaque (Maronites).      
Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, car tu es l’auteur de l’univers visible et invisible, créateur du ciel et de la terre. Le ciel, dans la multitude des astres, le soleil, la lune, les étoiles, ainsi que la terre et les mers, avec tout ce qu’elles contiennent, te glorifient. Comme l’Église, la Jérusalem Céleste, avec ses fidèles dont les noms sont inscrits dans le ciel, ne cesse de te rendre grâce en union avec le chœur céleste, chérubins et séraphins, qui t’acclament en proclamant : Saint, Saint, Saint, …

[2] Cette correspondance publiée en italien pour l’instant, comporte quatre volumes : Lettere à Mons. Carinci, Lettere à Padre Migliorini et deux volumes de Lettere a Madre Teresa Maria. L’époque correspond au moment où le Père Migliorini agit de façon désordonnée en faisant une diffusion prosélyte des premières visions et en mêlant Maria Valtorta à des cas de mystiques locales douteuses, comme Emma Federici ou Dora Barsotelli. Enfin l’ordre des servites de Marie à qui sont confiées l’Œuvre de Maria Valtorta et sa personne, prend l’affaire avec légèreté.

[3] Le concile de Trente.

[4] Modifié à la marge par Clément VIII (1604), Urbain VIII (1634) et par Pie X pour la récitation du Psautier. Pie XII, à l’époque où Maria Valtorta reçoit les dictées d’Azarias, modifie lui aussi le missel de Pie V et prépare surtout son encyclique sur la liturgie, Mediator Dei du 20 novembre 1947. Cette concomitance  n’est peut-être pas fortuite, bien qu’il n’y ait pas de lien de causalité.

[5] L’ordre des Servites de Marie à qui Jésus confie l’Œuvre et la personne de Maria Valtorta dans une dictée du 15 octobre 1944 (cf. Les Cahiers). C’est l’époque où le Père Migliorini fait preuve d’un prosélytisme excessif et où les responsables de l’Ordre traitent l’Œuvre et la porte-voix avec désinvolture (cf. Lettere a Madre Teresa Maria). Il ne s’agit pas encore de l’opposition du Saint-Office qui ne se manifestera qu’après l’audience papale du 26 février 1948 et l’encouragement qu’il prodigua à cette occasion (voir l’historique).