L'œuvre
de Maria Valtorta |
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Jésus est né à Bethléem de
Judée, la ville natale du roi David. Il est né un 25 kisleu
(ou Kislev) selon le calendrier hébraïque (EMV 132.7).
"...la Mère
qui était déjà sur le point d'enfanter, vint, sur l'ordre de César Auguste,
sur l'avis du délégué impérial, Publius Sulpicius
Quirinus, alors qu'était gouverneur de la Palestine Sentius
Saturninus. L'avis ordonnait le recensement de tous
les habitants de l'Empire (alors que le monde était en paix 1.44
– p. 162). Ceux qui n'étaient pas esclaves
devaient se rendre à leur lieu d'origine pour s'inscrire sur les registres de
l'Empire. Joseph, époux de la Mère, était de la race de David et pareillement
la Mère. Obéissant donc à cet avis, ils quittèrent Nazareth pour venir à
Bethléem, berceau de la race royale. Le temps était froid..." (2.37) Compte-tenu
des péripéties de mise en place de ce recensement, on peut estimer, avec les
travaux de Jean Aulagnier, ("Le premier siècle chrétien, une approche
scientifique de la naissance du christianisme") que la promulgation
en Galilée a eu lieu en novembre –5 ce qui rendrait logique sa naissance à la
mi-décembre. (voir le calendrier).
Alors que Jésus a
un an environ, (1.56), la sainte famille est obligée de fuir en Égypte par
crainte du massacre que veut perpétrer Hérode le Grand, (1.58). Ils reviennent à Nazareth près de quatre ans après
l’avoir quitté (1.59 – p.224) au
printemps, l’ange leur ayant annoncé en Égypte la mort d’Hérode. "Mère,
as-tu jamais vu la mer ?" - "Oh ! Je l'ai vue. Et alors
elle était moins agitée, dans sa tempête, que mon cœur, et moins salée que
mes larmes pendant que je fuyais le long de la côte de Gaza vers la Mer
Rouge, avec mon Bébé dans mes bras et la peur d'Hérode qui me poursuivait. Et
je l'ai vue au retour. Mais alors c'était le printemps sur la terre et dans
mon cœur. Le
printemps du retour dans la patrie. Et Jésus battait de ses petites mains,
heureux de voir des choses nouvelles... Joseph et moi, nous étions heureux
aussi, bien que la bonté du Seigneur nous eût rendu moins dur l'exil à
Matarea, de mille manières." (4.110 - p.141). Hérode
est mort à Jéricho à la Pâque –2, à près de 70 ans. Près de quatre ans après
le départ de Nazareth, au printemps, cela nous amène à l’an –1. Le retour à
Nazareth correspond donc à l’ère chrétienne "officielle"
On
sait par le témoignage de Gamaliel que l’année de sa profession de foi
(Bar-mitsva) lors de la Pâque, soit aux alentours du 14 Nissan, l’hiver avait
été exceptionnellement froid, mais suivi d’une récolte exceptionnelle.
L’année avait été alors à 13 mois (WéAdar). "Une
fois, quand vivait encore le grand et sage Hillel, j'ai cru, et lui comme
moi, que le Messie était en Israël (Cf. 1.68. La discussion de Jésus avec les docteurs au Temple). Grand éclair du soleil divin en cette froide journée
d'un hiver qui ne voulait pas finir ! C'était la Pâque... Les gens
tremblaient à cause des moissons gelées… Moi, je dis, après avoir entendu ces
paroles : "Israël est sauvé ! A partir d'aujourd'hui,
abondance dans les champs et bénédiction dans les cœurs ! L'Attendu
s’est manifesté par son premier éclair". Et je ne me suis pas trompé.
Vous pouvez tous vous rappeler quelle récolte il y eut en cette année de
treize mois, comme celle-ci et ça continue..." (2.81
- p.458)
Il
a 30 ans au début de sa vie publique (2.32) ce qui correspond
à l’année 27 de notre ère si l’on se réfère à la réponse des juifs "On a
mis quarante-six ans pour bâtir ce temple" (2.16) donnée au printemps. Or, le Temple a été commencé par
Hérode le Grand dans la dix-huitième année de son règne. Nous le savons par Flavius Josèphe.
C’est-à-dire en 20 avant J.C. (à l'automne). (In "Jésus en son
temps" Daniel-Rops) |
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[2] Du grec egkainia
(de nouveau). Le terme est passé ensuite au latin, encaenia
avant d’être repris passé dans l'Église sous le pape Félix (Félix I au IIIème
siècle ou Félix III au Vème siècle ?) pour désigner la dédicace ou
l'inauguration d'une église (2.99).
[3] Fête du solstice d’hiver correspondant à la nuit la plus longue
de l’année. Moment qui aurait été choisi par une Église manipulatrice pour y
implanter la fête de Noël en substitution.