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Texte original.



Les limites de la science.

L’amour seul la complète dans la connaissance de Dieu et des lois de sa Création.

 
















 

Accueil >> Plan du site >> Index des leçons sur l'épître de saint Paul aux Romains.

Traduction automatique de cette fiche :
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Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains.
Leçon n°21.

Dimanche 16 mai 1948.
Pentecôte.

124> Le Doux Hôte me dit (depuis le 7 mars, l'Esprit Saint veut que je l'appelle ainsi) :   

 Voici une leçon pour tous, mais surtout pour ceux qui sont chargés d'enseigner la Vérité et la connaissance de Dieu, dont l'essence est la Charité[1]. Si dans votre cœur il n'y a pas de charité, vous n'êtes pas fils de Dieu[2].       

Dans ma dernière leçon je vous ai parlé de la science qui est vraie, et de la science qui ne l'est pas, ou qui ne l'est pas complètement, puisqu'elle se limite au territoire du savoir humain. La vraie science dépasse la pauvreté, la misère, l'étroitesse, la relativité du savoir humain. Elle va au-delà. Comme une flèche d'or incandescent, elle se lance à la rencontre de ce qui a saveur du Vrai éternel. Car ce qui constitue la vraie science, ou plutôt la vraie Sagesse — ce mot sagesse est plus approprié — habite les plages éternelles.

La vraie sagesse demeure à l'intérieur de ce centre ardent et lumineux qu'est la Charité. Pas besoin d'être richissime en savoir humain pour conquérir la vraie sagesse, qui est la connaissance de Dieu.       

Haut de page.       

125>  Ce n'est pas dans le grand savoir au sujet des œuvres des hommes, et surtout ce n'est pas en de longues et pédantes controverses théologiques qu'on acquiert la connaissance de ce qu'est Dieu, de ce qu'il veut, de ce qu'on doit faire pour le posséder éternellement. Mais c'est en aimant beaucoup.     

Celui qui aime parfaitement, même d'une perfection humaine, c'est-à-dire relative — c'est parfaitement aimer que d'aimer de toutes ses capacités, — celui-là transmet la perfection non seulement à son esprit mais aussi à son intelligence
[3].       

Oui, une intelligence éclairée par la charité est une intelligence parfaite. Une intelligence parfaite est une intelligence surhumaine. C'est l'intelligence savante de la vraie science. Elle n'avait pas besoin de livres ni d'études pour être transmise à l'homme. Cette science du Vrai éternel, qui en Dieu existe à un degré infini, était infuse chez Adam et Ève en quantité proportionnée à leur état. Dieu l'avait insufflée en eux, créatures faites à son image et ressemblance. L'être humain était destiné à la posséder en quantité suffisante. Suffisante pour le guider dans toutes ses œuvres, dans tous ses rapports avec son prochain et avec les créatures inférieures : rapports vécus toujours par amour de Dieu.   

Moi, Charité et Sagesse, je vous dis : moins de science et plus d'amour, et vous posséderez la Sagesse.      

 C'est de la pure folie que de vouloir expliquer, à l'aide de la science humaine, le mystère de Dieu, les merveilleuses étapes de la Création, de l'évolution, et les transformations des choses créées. Une folie qui par la suite dégénère en hérésie. Il vous est impossible, à vous, d'expliquer l'origine de ce qui est fini, si vous ne contemplez pas avec amour, c'est-à-dire avec foi — car la foi n'est jamais séparée de l'amour — le réel Infini.       

La foi éclaire la science et l'aide à comprendre. Elle est comme le lait maternel qui développe l'enfant et le fait devenir un être toujours plus formé. De même qu'un nouveau-né ne saurait soutenir et nourrir sa mère ou un être adulte, de même la science ne peut prétendre nourrir ou aider la foi. La foi relève de la religion, et la religion c'est ce qui permet à la créature, intelligente mais limitée, de comprendre l'infini et tout ce qui ne saurait être compris autrement.          

Haut de page.       

126> Autant votre science est suffisante pour maîtriser des notions limitées, autant la sagesse — qui est foi et en plus amour — est indispensable pour connaître les vérités transcendantes. Si vous avez la foi, vous engendrez la lumière. Au contraire, si en voulant comprendre le mystère vous l'analysez, si, pour l'accepter ou pas vous le disputez, si vous l'examinez comme un médecin examinerait une maladie physique, ou un avocat un cas de lésion morale, alors vous engendrez des ténèbres et du froid glacial.   

 La foi ne s'oppose pas à la science. On peut même dire que la science humaine trouve dans la religion le moyen de comprendre les découvertes des lois de la Création, ou des explications à ce sujet. Tandis que la science humaine non aidée par la religion tombe nécessairement dans l'erreur, la religion, elle, même sans le secours de la science, conduit à la Vérité et à la connaissance des vérités essentielles.           

Enfin, lorsque l'homme, au lieu de se contenter de diriger ses investigations scientifiques vers des lois et des faits de la nature, les dirige vers les mystères surnaturels — c'est-à-dire sur Dieu, qui pour l'homme sera toujours un mystère — alors ce n'est plus dans l'erreur qu'il tombe, mais dans la négation.

La raison, cette chose merveilleuse qui distingue l'homme de la brute, est vraiment grande si on la compare à l'instinct, unique lumière dont disposent les êtres inférieurs; mais elle est petite, petite, oh ! tellement petite si elle s'entête à vouloir découvrir qui est Dieu. Si elle est humble, la raison se plie avec respect devant Dieu incompréhensible et infini. Elle s'exclame: "Je crois! Pour te comprendre je crois. La foi que j'ai en ta Révélation, c'est ma lumière et l'aliment qui me fait vivre. Vivre de toi, en toi et avec toi, de façon à pouvoir un jour venir à toi, dans ton céleste Royaume, pour te connaître comme il sera permis aux justes de te connaître".           

 Ni l'idéalisme[4] ni le positivisme[5] ne sauraient expliquer Dieu, la Création, la vie à venir. Les réponses aux questions savantes qui sont inscrites dans les corps humains, sur les pages du firmament, dans les entrailles de la terre, ne servent à rien à l'orgueil intellectuel de ceux qui veulent saisir par leurs propres moyens ce qui dépasse la portée de ces moyens.   

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127> Ces mêmes réponses ne servent non plus à l'ignorance, ou la demi-ignorance, de ceux qui prétendent posséder le savoir et le pouvoir de juger ce que ne peuvent ni savoir ni juger sans ma lumière, pas même ceux qu'on appelle docteurs en religion. Le sens de ces réalités ne peut être saisi sans ma lumière.

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Seule la charité explique tout. Elle vous unit à Dieu, elle introduit Dieu en vous, comme Hôte et comme Maître. C'est pour cette raison qu'il est juste le dicton qui affirme: "les vrais théologiens sont ceux qui se laissent conduire par l'Esprit Saint, c'est-à-dire par l'Amour"[6].          

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Fiche mise à jour le
05/12/2020.

 



[1] Le mot charité est l’équivalent du mot grec initial agapé qui est l’une des façons de désigner l’amour (avec philia et eros), car Dieu est Amour et l’Amour est Dieu même, rappelle saint Jean (1 Jean 4, 7-8). Le mot agapé fut traduit par Caritas dans la Vulgate, version latine à l’origine de la plupart des Bibles. Charité a donc le sens d’amour/agapé.

[2] Cf. 1 Jean 4, 8 et 20.

[3] Dans les écrits de Maria Valtorta, y compris les écrits inpirés, l’esprit (spirito) est la partie spirituelle de l’âme selon la division tripartite de saint Paul (voir la fiche explicative). L’intelligence, que le français regroupe sous le mot esprit, est traduit, comme ici, par intelletto qui est la faculté de comprendre. C’est un des sept dons de l’Esprit-Saint. Le mot mente, traduit parfois par intelligence, est la faculté de juger et d’exercer des choix.

[4] Selon l'idéalisme il n'y a pas de réalité indépendamment de la pensée. Le monde et l'être se réduisent aux représentations que nous en avons. Pour Platon (427-347 avant JC), le monde des Idées constitue la vraie réalité. Pour Descartes (1596-1650) l'esprit de l'homme est sa véritable nature, non son corps. Le principe de l'idéalisme absolu a été résumé par l'évêque et philosophe irlandais George Berkeley (1685-1753) : "Être, c'est être perçu". L'idéalisme connaît son apogée avec les philosophes allemands Kant (1724-1804), Fichte (1762-1814) et Hegel (1770-1831). L'idéalisme s'oppose au réalisme pour lequel l'homme connaît les choses telles qu'elles sont réellement en elles-mêmes. Elles n'existent pas en dehors de leur matérialisation.

[5] Le positivisme considère que seules l'analyse et la connaissance des faits réels vérifiés par l'expérience peuvent expliquer les phénomènes du monde sensible. La certitude en est fournie exclusivement par l'expérience scientifique. Il rejette l'introspection, l'intuition et toute approche métaphysique pour expliquer la connaissance des phénomènes. Le positivisme est aussi appelé empirisme logique. Il a fortement marqué la plupart des domaines de la pensée occidentale du XIXème siècle. Il dérive principalement de la pensée d'Auguste Comte (1798-1857).

[6] Jean 16, 4-15.