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Texte original.


Le don de la science.

La nécessité du Décalogue.

L'hérésie des œuvres..

 


CHAPITRE 7      

Troisième fruit de la justification: l'affranchissement de la servitude de la Loi par une mort mystique.


1 Ignorez-vous, mes frères — car je parle à des experts dans la loi — que l'homme est sous l'emprise de la loi aussi longtemps qu'il vit ? 2 Ainsi la femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. 3 Si donc, du vivant de son mari elle va avec un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si son mari meurt, elle est affranchie de la loi, en sorte qu'elle n'est plus adultère en devenant la femme d'un autre mari. 4 Ainsi, mes frères, vous aussi vous êtes morts à la loi par le corps de Jésus-Christ pour que vous soyez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. 5 Lorsque nous vivions selon la chair, les passions qui engendrent le péché, occasionnées par la loi, agissaient dans nos membres de manière à produire des fruits pour la mort. 6 Mais maintenant nous avons été dégagés de la loi sous l'autorité de laquelle nous étions tenus, et pouvons servir Dieu selon un esprit nouveau et non selon une lettre surannée.

La Loi, bien que sainte, occasionne des transgressions.

7 Que faut-il dire donc ? La loi est-elle péché ? Certainement pas. Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Et, de fait, j'aurais ignoré la convoitise si la loi ne disait : "Tu ne convoiteras pas".
8 Puis, le péché saisissant l'occasion de ce commandement, a fait naître en moi toute sorte de convoitises ; alors que, sans la Loi, le péché n'existait pas. 9 Pour moi, je vivais autrefois sans la Loi ; mais le commandement étant venu, le péché a pris vie, 10 et moi je suis mort et le commandement qui devait me donner la vie m'est devenu cause de la mort. 11 Car le péché, saisissant l'occasion du commandement m'a séduit, et par son moyen m'a donné la mort. 12 Ainsi, la Loi est sainte et le commandement est saint, juste et bon. 13 Une bonne chose m'aurait-elle causé la mort ? Cela ne se peut pas. C'est le péché qui m'a donné la mort en se révélant pour ce qu'il est. Il m'a donné la mort par le moyen d'une bonne chose. Au moyen du précepte il développa son extrême culpabilité.

 
















 

Accueil >> Plan du site >> Index des leçons sur l'épître de saint Paul aux Romains.

Traduction automatique de cette fiche :
  -  -

Leçons sur l'Epître de Saint Paul aux Romains
Leçon n°20
Commentaires de Romains 7, 1-13
(
ci-dessous à gauche).

Samedi 28 février 1948.

L'Auteur Très-Divin dit :          

117>  C'est une vérité établie que Dieu Créateur, en créant vos Premiers Parents, par-dessus le don de la Grâce sanctifiante et celui de l'innocence, leur avait donné d'autres dons. Il leur avait donné l'intégrité, c'est-à-dire un parfait contrôle des sens par la raison, la science proportionnée à leur état, l'immortalité et l'immunité de toute souffrance et misère.        

Hier j'ai parlé de cette immunité contre la souffrance et de la manière dont elle a été perdue. Aujourd'hui je vais te parler du don de la science qui était proportionné à l'état de l'être humain : une science vaste, véritable, capable d'éclairer l'homme sur toutes les choses nécessaires à son état de roi de toutes les autres créatures naturelles, ainsi que de créature créée à l'image de Dieu et ressemblant à Dieu par son âme. Cette âme est spirituelle, libre, immortelle, douée de raison, capable de connaître Dieu et, donc, de l'aimer, destinée à jouir de lui pour toute l'éternité. Elle est en possession des dons de Dieu, qui sont gratuits. Premier entre tous ces dons est le don de la Grâce, laquelle élève l'être humain à l'ordre surnaturel de fils de Dieu, héritier du Royaume des Cieux.         

Par le don de science, l'homme savait de façon éclairée et surnaturelle quelles étaient les actions qu'il fallait accomplir, et quelles étaient les voies qu'il fallait suivre pour atteindre le but en vue duquel il avait été créé. Il aimait Dieu selon toute sa capacité, c'est-à-dire avec une science parfaite, selon son degré d'homme comblé de Grâce et d'innocence. Il l'aimait d'un amour ordonné, ardent, sans sortir de ce respect révérenciel que la créature, même la plus sainte, doit toujours avoir pour son Créateur.      

Haut de page.       

118> Cet amour puissant, qui malgré sa force n'outrepasse jamais les bornes du juste respect que la créature doit avoir toujours pour son Créateur, est une fleur de la perfection que Dieu aime avec prédilection. On ne l'a plus trouvée ailleurs qu'en Jésus et Marie. Le Fils de l'Homme et l'Immaculée ont été le nouvel Adam et la nouvelle Ève. Ils ont réparé l'offense du premier Couple et consolé Dieu le Père. Ils ont fait un usage parfait de tous les dons reçus de Dieu. Jamais le fait de se sentir les préférés de toutes les créatures ne les a poussés à la prévarication de l'orgueil.       

 Ce don de science réglait l'amour de la créature envers le Créateur, mais aussi l'amour de la créature envers la créature : d'abord envers sa compagne et semblable, ayant pour elle un amour sans désordre de luxure, l'amour ardent des êtres innocents. Il n'y a que les luxurieux et les corrompus qui les supposent incapables d'aimer. 

Ô cécité provoquée par les ferments de la corruption ! Les innocents, les chastes, savent aimer, ils le savent vraiment ! Ils savent aimer les trois ordres qui sont dans l'être aimé, et en eux-mêmes aussi, mais en commençant par le plus élevé, et en donnant au moins élevé – l'amour naturel – la tendresse virginale qui caractérise l'amour maternel, ou le plus ardent amour filial. Ces deux amours-là sont les seuls qui ne possèdent pas d'attraction sensuelle, puisqu'ils appartiennent à l'âme : amour de la créature-fils pour le tabernacle vivant qui l'a porté, amour de la créature-mère pour le témoignage vivant de sa qualité de procréatrice. C'est une gloire pour la femme que de pouvoir procréer : À travers les peines et les sacrifices de la maternité, la femme s'élève du rang de femelle au rang de coopératrice de Dieu, "en forgeant un homme avec l'aide de Dieu"
[1].   

Ce don de science réglait l'amour de l'homme envers les autres créatures qui lui étaient utiles, agréables. L'homme voyait la puissance et l'amour de Dieu dans les choses créées, car tout ce que Dieu avait créé, était pour l'homme. Il voyait toutes ces choses comme Dieu les voyait, c'est-à-dire "très bonnes"
[2]. 

119>  Ce don de science aurait réglé pareillement l'amour de l'homme envers les créatures qui seraient nées de son amour saint pour Ève. Mais Adam et Ève ne sont pas parvenus à cet amour, car ils ont voulu dépasser les limites de la connaissance que la justice de Dieu leur avait indiquées comme étant suffisantes, de sorte que la Justice déclara : "Prenons garde maintenant que l'homme n'étende pas sa main et ne prenne pas aussi de l'arbre de la vie, pour en manger et vivre éternellement"[3]. Par son venin, le Désordre a corrompu l'amour saint du premier Couple. Cela s'est produit avant même que "l'os des os d'Adam, et la chair de sa chair, pour laquelle l'homme quittera son père et sa mère, et s'unira à sa femme, et les deux ne seront qu'une seule chair"[4], ne soit parvenu à lui donner un enfant, comme cela se passe lorsqu'une plante, gorgée de soleil, donne par elle-même ses fleurs et ses fruits.         

Beaucoup demeurent perplexes devant cette phrase. D'autres s'en servent pour présenter le Très-Bon, le Très-Généreux comme un avare et, en plus, cruel. Ils s'en servent pour nier l'immortalité, un des dons que Dieu avait fait au premier Couple. Or c'est bien une des vérités de la religion.      

 Un don, c'est un don. Il doit être donné. Dieu avait fait don de l'immortalité, comme il avait fait les autres dons, parmi lesquels il y avait une science proportionnée à l'état de l'homme. Pas toute la science. Dieu seul la possède dans sa plénitude. Ainsi, il avait donné l'immortalité, mais non l'éternité. Dieu seul est éternel. 

L'homme était destiné à naître, à être procréé par un autre homme, une créature. Mais il n'était pas destiné à mourir. Il devait passer du paradis terrestre au céleste: état de jouissance de la parfaite connaissance de Dieu.  

Mais l'homme a abusé. Il a voulu avoir plus que ce que Dieu lui avait attribué gratuitement. Il a voulu toute la science. Il n'a pas songé que même les bonnes choses doivent être utilisées dans une mesure proportionnée aux capacités de l'utilisateur. Seulement l'Immense, le Très-Parfait, peut connaitre tout sans danger : sa Perfection infinie connaît tout le Mal sans en éprouver aucun trouble corrupteur.  

120>  Dieu souffre du Mal qu'il voit. Il en souffre à cause des résultats que le mal produit en vous. Il ne souffre pas pour lui-même, car il est au-dessus des atteintes du Mal. Pas même l'infatigable et puissante ruse qui porte le nom de Satan ne peut porter atteinte à sa Perfection.      

Satan trouve moyen d'offenser Dieu en vous. Mais si vous étiez des forts, Satan ne parviendrait pas à insulter Dieu en se servant de vous. Si vous y pensiez, vous qui aimez Dieu plus ou moins fortement, vous ne pêcheriez jamais. Aucun d'entre vous, qui portez fièrement le nom de chrétiens-catholiques, ne voudrait se sentir complice de Satan pour offenser Dieu.       

Or c'est ce que vous faites. Vous ne réfléchissez jamais que Satan est rusé, ravageur, qu'il ne se contente pas de vous tenter et de vous vaincre, vous, mais qu'il vise à se moquer de Dieu plus encore que de vous. Il vise à lui arracher des âmes. Il veut que soit méprisé le Sacrifice du Christ, qu'il soit annulé, qu'il soit rendu inutile pour beaucoup d'entre vous, et pour beaucoup d'autres qu'il soit à peine suffisant pour vous éviter la damnation.

Satan sait, il a compté toutes les larmes, ainsi que toutes les gouttes de sang du Fils de l'Homme
[5]. Sur chaque larme et sur chaque goutte de sang, il a vu le véritable nom, la véritable raison d'être de chacune : dans les larmes, la tiédeur inerte d'un catholique; dans les gouttes du Sang divin, la damnation d'un catholique. Il sait de quoi était constituée la douleur qui a arraché larmes et sueur de sang au Christ, son Adversaire divin, Adversaire à partir du moment de sa rébellion, Adversaire éternel, Vainqueur pour l'éternité, Sauveur de millions d'esprits à qui le Christ donne, ou a déjà donné, le Ciel.

 Mais revenons à notre leçon. Au sujet des dons que le Sacrifice du Christ vous a obtenus, que chacun termine à sa manière la pensée que je suspends ici.  

Après avoir voulu toute la science, Adam aurait pu vouloir toute la vie, c'est-à-dire la possession de la vie non pas comme un don offert par amour et gardé avec amour, mais comme une richesse obtenue avec violence, une violence qui se moque du respect, qui pour être comme Dieu détruit l'ordre, une violence qui se proclame, sans mérite, créatrice de sa propre éternité. Vouloir être comme Dieu, ou l'égal de Dieu
[6], aurait été commettre le même péché que Lucifer. Et pour le péché de Lucifer, il n'y a pas de pardon.  

121> Dieu voulait pouvoir pardonner à l'homme. Il voulait pouvoir lui rendre l'immortalité, la possession du Ciel, la Science suffisante à son état, la Grâce, lui rendre soi-même. Il est donc intervenu avec la condamnation pour sauver. Pour donner la Vie, il a infligé la mort. Il a décrété l'exil, pour donner l'éternelle Patrie. Voilà le début de la leçon qui revient comme sujet central : il a donné une loi à la place de la Science gratuite que l'homme avait perdue avec la mort de la Grâce dans son cœur. La Loi est fruit des conséquences du Péché.           

Le Péché a rendu obtuse l'intelligence de l'homme dans le discernement du bien et du mal: son intégrité est touchée. Le Péché a eu pour effet de brouiller l'image que l'homme avait de la Vérité, et de couvrir par son vacarme le son des paroles divines que l'homme avait entendues dans la brise du soir du jardin d'Eden
[7]. Déchu de la condition de fils adoptif de Dieu à celle d'un animal doué de raison, l'homme saisissait intuitivement que l'homicide était "mal", que le fait de se corrompre avec des obscénités lubriques devait être mal. Mais il ne savait pas évaluer jusqu'à quel point c'était mal que de tuer, et quels étaient les actes de luxure les plus abjects aux yeux de Dieu.           

C'est à cause de cela que Dieu, après avoir puni, et encore puni, appelle Moïse. Pour en arriver à Moïse, il a fallu passer par le déluge
[8]. Il a fallu passer par l'octroi des premières normes destinées à limiter la violence (défense de manger la chair avec le sang : Genèse 9, 4). Il a fallu passer par la dispersion des gens et la confusion des langues (Genèse 11, 8), origine des futurs peuples et royaumes, et origine des guerres qui encore vous tourmentent. Il a encore fallu punir Sodome et les autres villes pécheresses avec le feu du Ciel[9]. Après avoir donné à Abraham, homme juste, une loi plus claire de soumission au Seigneur (Genèse 17, 10), Dieu appelle à lui Moïse. Par des ordres et des appels successifs, Moïse est conduit à célébrer le premier sacrifice pascal[10] — sacrifice perpétuel destiné à durer jusqu'à la fin des siècles, parce qu'à l'heure de la Grâce, à l'Agneau d'un an a été substitué l'Agneau divin, Hostie présente sur tous les autels du monde, pour les siècles des siècles, à perpétuité -. Et du premier sacrifice pascal Moïse est enfin conduit au Décalogue[11].

122>  Mais le Décalogue n'aurait pas eu besoin d'exister si la raison avait toujours dominé les sens, autrement dit si la Faute n'avait pas été commise dans le jardin d'Eden. Il n'aurait pas existé si le désordre des sens n'avait pas entraîné la perte de la Grâce et de l'Innocence, et donc de la Science aussi. Le Décalogue est compassion et punition en même temps. Compassion pour les faibles, punition pour ceux qui se moquent de Dieu en accomplissant le mal avec conscience de l'accomplir.           

Avec sa partie positive : "Tu feras", et sa partie négative "Tu ne feras pas", le Décalogue crée le péché avec toutes ses conséquences. On ne pèche que lorsqu'il y a conscience de pécher. Après la Loi l'homme ne pouvait plus avoir l'excuse de dire : "Je ne savais pas que je péchais".  

Le Décalogue est compassion, punition et test. Un "test", comme l'était l'arbre qui se dressait au milieu de l'Eden. Sans un test, sans l'avoir éprouvé, on ne peut savoir si l'homme est bon ou mauvais. Il est dit que Dieu éprouve l'homme comme l'orfèvre éprouve l'or dans le creuset
[12].           

Seulement les vertus fortes, surtout la charité, se plient aux commandements négatifs de la Loi, car les insinuations sataniques, ou bien les appétits latents, font qu'en général l'homme se sent attiré par les choses qui sont défendues. C'est pourquoi on peut dire que ceux qui écrasent leurs sens et leurs tentations par le poids de leur amour, ceux qui ne tendent pas leurs mains avides vers le fruit défendu, sont vraiment héroïques.      

 Voilà les vrais chrétiens, ceux qui ne font pas mauvais usage des mérites infinis du Christ et de la Grâce obtenue par son intermédiaire. Tels des sarments sauvages greffés sur la vraie Vigne, ils portent à Dieu d'abondants fruits de vertus actives. Ils sont donc certains d'avoir la vie éternelle. 

Voilà les chrétiens véritables chez qui les dons de l'Esprit Saint sont vivants. C'est lui qui complète Jésus en communiquant aux hommes qui sont en état de grâce le grand don perdu avec le péché d'Adam, la science, cette science sans laquelle la Loi, donnée pour être "vie", peut devenir "mort".

123> L'homme qui n'a pas la science proportionnée à son état, n'a pas d'amour ordonné, ni pour Dieu, ni pour les créatures, quelles qu'elles soient. Il tombe dans diverses idolâtries et dans la triple concupiscence[13]. Il défigure la religion elle-même dans un mélange hybride de pratiques coupables, coupables autant, sinon plus, que celles que le Verbe divin a condamnées chez les pharisiens[14]. Car lui, le chrétien, a reçu avec le Baptême, le don infini de la Grâce. Il ne se connaît pas lui-même, et par conséquent il confond son plaisir avec le respect du divin vouloir.       

 Il déforme en lui l'image et la ressemblance de Dieu. Il détourne les dons reçus pour son bien, et il les utilise pour faire du mal aux autres et pour s'en faire à lui-même. S'il fait l'aumône, ce n'est pas par miséricorde pour les malheureux, mais pour en recevoir des louanges humaines. S'il scrute les mystères de l'Univers, il le fait pour être glorifié par les hommes, non pour donner gloire au Créateur. De cette façon, ses actions perdent le parfum qui les rend saintes aux yeux de Dieu. Il récolte sur Terre son profit transitoire, mais "froid et grincement de dents"[15] l'attendent, selon l'expression du Verbe, là où les apparences ne comptent plus, mais compte seulement la vérité des actions humaines.   

Si, après avoir mal accompli le bien qu'il aurait pu faire, par la miséricorde de Dieu il évite le froid et les tortures de l'enfer, un long séjour l'attend à l'école du Purgatoire, pour qu'il apprenne que la vraie charité n'est pas "hérésie des œuvres"
[16]. Voilà le fléau de votre époque qui fait que bien des gens s'agitent pour servir le Christ uniquement à coups de pratiques et d'actions extérieures, pratiques qui laissent les bons tels quels, et peut-être les scandalisent-ils, et n'aident pas les mauvais à s'améliorer ou à se convertir. La vraie charité. Cela signifie donner en tout, et avec conscience, l'exemple d'une vie profondément chrétienne. La vraie charité: celle que Jésus voulait chez Marthe qui se préoccupait trop des honneurs extérieurs à donner au Fils de Dieu[17].        

 La vie de ce siècle ne laisse pas de place à la contemplation, telle que bien des gens la conçoivent. Mais Dieu ne bénit pas la seule action. Il veut que la vie active et contemplative se complètent.   

124> Il veut que vos œuvres ne soient pas seulement du vacarme, de l'agitation, ni même des diatribes contre les ennemis; qu'elles ne soient pas "hérésie", mais religion, c'est-à-dire du travail qui devient prière en raison de l'offrande continuelle que vous lui faites de toutes vos actions, accomplies pour sa seule gloire. Il veut que votre prière soit travail. Travail continu sur soi-même, en se burinant et reciselant sans cesse sur le Modèle Jésus Christ. Et travail sur les autres par l'exemple.

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Les hommes s'agitent inutilement si Dieu ne bénit pas leurs actions. Mais comment voulez-vous que Dieu soit avec vous, bénissant, et que vos actions connaissent le triomphe, si le don de science n'est pas actif en elles ? C'est à cause de ce don que dans toutes ses actions l'homme se conduit non pour sa propre gloire, mais pour une fin qui est sainte.      

Haut de page.       

Fiche mise à jour le
04/12/2020.

 



[1] Genèse 4, 1.

[2] Genèse 1, 31.

[3] Genèse 3,22

[4] Genèse 2, 23-24

[5] Luc 22, 44

[6] Isaïe 14, 14

[7] Genèse 3, 8-10

[8] Genèse 7

[9] Genèse 19, 1-29

[10] Exode 12, 1-14

[11] Exode 20, 1-17 – Deutéronome 5, 6-21

[12] Proverbes 17, 3

[13] 1 Jean 2,16

[14] Matthieu 23, 1-11

[15] Matthieu 8, 13 – Matthieu 13, 42-49 – Matthieu  22,13 – Matthieu 25, 30

[16] "L'hérésie des œuvres" est une expression du cardinal Gaspard Mermillod (1824-1892), évêque de Lausanne et de Genève. Elle a été reprise par Dom Jean-Baptiste Chautard (1858 -1935) Abbé de Sept-Fonds, pour dénoncer l'activité fiévreuse qui prend la place de l'action de Dieu.

[17] Luc 10, 38-42.