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Accueil >> Plan du site >> Index des "Cahiers" >> Sommaire de novembre 1943

Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du lundi 15 novembre 1943.


Vision intellectuelle de l’amour du Père.

 










 

470>  Jésus dit :           

"Le Père te regarde. Comme un petit oiseau reste au chaud et en sécurité sous la garde vigilante des parents, tu te tiens sous l’œil de Dieu qui te regarde avec amour. Dis-toi que tu es couvée, réchauffée, nourrie par l’Amour
[1].

Le Dieu Éternel, notre Père, veille sur toi. Vois et sens cette force qui t’inonde du haut des Cieux, ce rire qui te remplit de joie surnaturelle, cette lumière qui te réchauffe et te guide. Il faut que tu la voie avec les yeux de l’esprit pour pouvoir en faire aujourd’hui ton pain.          

Tu recevras d’autres nourritures. Et bien amères. Mais ce pain-là nourrira tellement ton esprit qu’elles ne pourront pas te tuer."     


 Pendant que je corrigeais les feuilles dactylographiées, je reçus tout à coup cette communication. Je la reçus à un moment où je lisais des pages bien loin d’être gaies concernant des choses personnelles. C’étaient des dictées d’une sévérité générale et terrible. Et simultanément, je vis en esprit “l’amour du Père”.         

Je dis “l’amour du Père” car je ne pourrais affirmer d’avoir vu le Père Éternel comme je vois le Fils : humainement. Et pourtant, je l’ai vu. Et si, lorsque j’ai parlé de la très sainte Vierge
[2], j’ai dit que j’ai vu le corps spiritualisé de Marie comme une émanation de lumière dans la lumière, mais toujours en forme de corps, je pourrais dire maintenant que j’ai vu une immense Lumière, d’une joie incomparable, dont transparaissait une idée de visage. Je dis idée parce que c’était comme si l’immense lumière le voilait de multiples couches de splendeur afin de me permettre de le voir avec mes pauvres yeux humains. 

 Un visage penché sur moi et deux bras tendus comme pour me protéger et m’embrasser. Rien d’autre. Ce que j’entrevis était d’une beauté incomparable. Un vif regard d’une éternelle jeunesse et pourtant imprégné d’une dignité d’âge mûr et de la bonté du regard d’un vieillard. Le visage était aussi majestueux, mais sans les signes de la vieillesse ou d’une excessive jeunesse. Un visage parfait d’âge et de forme.   

Pauvres paroles, comme vous me faites pitié par votre insuffisance à décrire !    

 Ce qui de plus est absolument indescriptible est ce que mon Jésus appelle le “rire” du Père. 

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471> C’est un mouvement sans voix, mais qui contient toutes les paroles les plus réconfortantes. Et moi, vraiment comme un petit oiseau jusque-là tremblant de solitude et de peur, de froid et de langueur, j’en suis pénétrée, réchauffée, sécurisée.



 Que soit béni le Très Haut qui me permet de comprendre sa très sainte paternité à l’égard d’une pauvre créature comme moi.    

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Fiche mise à jour le 21/08/2020.

 



[1] Voir Psaume 90 (Hébreu 91).

[2] Dans le texte du 12 septembre.