L'œuvre de Maria Valtorta |
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des "Cahiers" >> Sommaire de mai 1943 Traduction automatique de cette fiche : Catéchèse
du vendredi 28 mai 1943. |
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33> Vendredi matin. |
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[1] Dans son Autobiographie sont
tour à tour dévoilées ou dissimulées les manifestations que l’auteur avait déjà
eues de la Passion du Christ.
[2] Maria Valtorta n’a pas encore reçue la série des visions de la vie de
Jésus qui formeront "L’Évangile tel qu’il m’a été révélé". Il s’agit
ici des merveilles accomplies dans l’âme victime qu’est Maria Valtorta. Voir la
phrase et la note suivantes.
[3] Cf. la phrase pilote de Saint Paul sur
les âmes victimes : Avec le Christ, je suis crucifié. Ce n’est plus moi
qui vis, c’est le Christ qui vit en moi (Galates 2,19-20).
[4] Cf. Saint Jacques 2, 14 : Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans
la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? Voir
aussi Matthieu
7,21 : Ce n’est pas
en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux,
mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
[5] Référence sans doute à un évènement rapporté dans l’Autobiographie, mais pas obligatoirement. Nous penchons pour ce
qui est rapporté en page 459 : Car je l'aime (Jésus), mon Père
(Migliorini), mais d'un amour qui est plus intense que celui que beaucoup ont.
C'est un amour de chair et de sang, outre que d'âme. Dieu n'est pas pour moi
une idée abstraite, lointaine, impossible à atteindre, comme se la représentent
la plupart des catholiques. Il est pour moi une réalité. Et pas seulement une
réalité idéale. Il est ici, vivant, vrai. Je le sens. Je lui parle. Je le porte
en moi.
Comme fille je n'ai jamais voulu faire de la peine à mes parents, car je les
aimais plus qu'on ne peut. Comme épouse je n'aurais jamais fait de la peine à
mon mari, parce que je l'aurais aimé de tout mon être. Et devrais-je agir
différemment avec mon Dieu qui est l'amour suprême? Avec celui qui ne m'a
jamais fait de mal ?
Ah! ce n'est pas la crainte de la punition qui me fait
pleurer en repensant à mes manquements! C'est l'idée de lui avoir fait de la peine
à lui! Moi, je lui ai fait de la peine, alors que je voudrais le faire sourire
au prix de mille tourments?! Les larmes du Christ, je voudrais toutes les
essuyer. Pourquoi donc alors en faire couler d'autres de ces pupilles
amoureuses?
Mais avez-vous compris avec quel amour absolu, ardent, consumant, j'aime mon
Dieu ? Il y aura certainement quelqu'un qui l'aime davantage, je n'en doute
pas. Mais pour ma part, je l'aime selon le maximum de mes capacités. Je ne
pourrais faire mieux, même si je devais mourir sous l'effort, le coeur brisé et les veines éclatées par un sursaut d'amour.
Madeleine a répandu ses larmes et son baume sur les pieds du Rédempteur. Moi,
je me répands moi-même. Je m'épanche tout entière hors du vase de la chair que
je brise par amour...
Ce matin, l'Amour est venu... et je brûle...