Le samedi 20 janvier 1945.
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Retour au début de l’épisode.
49/50> 83.7 – Jésus dit ensuite :
"Petit Jean, que de fois j'ai pleuré, le visage contre terre, pour les
hommes. Et, vous, vous voudriez souffrir moins que Moi ?
Même pour vous, les bons sont dans la proportion qu'il y avait entre les bons
et Judas. Et plus un homme est bon, plus il a à souffrir. Mais, pour vous aussi - et cela je le dis
spécialement pour ceux qui sont préposés au soin des cœurs - il est
nécessaire de s'instruire en étudiant Judas. Tous vous êtes des "Pierre",
vous les prêtres, et vous devez lier et délier. Mais combien, combien,
combien d'esprit d'observation, quelle fusion avec Dieu, quelle étude
éveillée, quelles comparaisons avec la méthode de votre Maître vous devez
faire pour être comme Lui, comme vous devez l’être.
À certains cela semblera inutile, humain, impossible
ce que je mets en lumière. Ce sont ceux qui ont l'habitude de nier les phases
humaines de la vie de Jésus, et font de Moi une chose tellement en dehors de
la vie humaine qui n'est uniquement qu'une chose divine. Où donc alors la
Très Sainte Humanité, où le sacrifice de la Seconde Personne en revêtant une chair ? Oh ! Combien vraiment j'étais l'Homme parmi
les hommes. J'étais l'Homme et pour cette raison, je souffrais de voir le
traître et les ingrats. Pour cela je jouissais de l'amour de qui m'aimait ou
se convertissait à Moi. C'est pour cela que je frémissais et pleurais devant
le cadavre spirituel de Judas. J'ai frémi et pleuré devant un ami mort, mais je savais que je l'aurais rappelé à la vie et je
jouissais de le voir déjà par son esprit dans les Limbes. Ici... Ici j'avais
en face de Moi le Démon. Et je ne dis rien de plus.
Toi, Petit Jean (le surnom de
Maria Valtorta), suis-moi. Faisons encore ce don aux hommes. Et puis...
Bienheureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et s'efforcent de pratiquer,
ce qu'elle dit. Bienheureux ceux qui veulent me connaître pour m'aimer. En
eux et pour eux, je serai bénédiction."
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