Maria Valtorta mentionne
à plusieurs reprises dans son œuvre Alexandroscène, cité antique fort
peu connue de nos jours. Elle donne des descriptions précises et détaillées
de sa localisation.
En 5.16 : "d'après
l'indication de la borne romaine: “Alexandroscène - m. V°”... un véritable escalier dans
la montagne rocheuse et escarpée plongeant son museau dans la Méditerranée
(...) Seuls les piétons et les ânes
suivent cette route, ces gradins pourrait-on dire.
(...)
"Ce doit être le cap de la tempête", dit Mathieu en montrant le
promontoire qui s'avance dans la mer... "Du sommet nous allons voir Alexandroscène au-delà de laquelle se trouve le Cap Blanc...
"
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(...)
À Alexandroscène. Tu vois? La route commence à
descendre. Au-dessous se trouve la plaine jusqu'à la ville que l'on voit
là-bas"
"Un véritable escalier dans la
montagne""
d'après une gravure du 19e siècle
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(…) Alexandroscène (…) Blottie
… entre les deux promontoires elle semble une sentinelle
préposée à la garde de ce coin de mer. Maintenant que l'œil peut voir l'un
et l'autre cap, ... vers la côte, trône le Camp
imposant..."
Plus loin (5.18): "en
essayant de rejoindre la route qui va de la mer vers l'intérieur. Ce doit
être la même, qui bifurque au pied du promontoire, qu'ils ont faite en
allant à Alexandroscène..."
Puis à nouveau (7.169): "sur
la route à gradins taillés dans le roc où ils se sont engagés pour arriver
au dernier village de frontière
entre la Syro-Phénicie et la Galilée - et ce doit être celle que j'ai vue quand ils allaient à Alexandroscène..."
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Or toutes ces descriptions
sont parfaitement exactes et vérifiables aujourd'hui !
Situé à l'extrême nord d'Israël, Roch Hanikra (ou Ras el-Nakoura) déploie ses falaises de craie blanche dans la
Méditerranée. Les pèlerins chrétiens avaient dénommé ce site Scala Tyriorum,
échelles de Tyr. Alexandre le Grand aurait fait creuser vers 333 avant
l'ère chrétienne ces escaliers
(ou ces gradins) pour ses soldats
et leurs montures. Puis elles furent empruntées par les légions romaines et
par les croisés. Site pratiquement oublié de nos jours,
il n'en subsiste guère que quelques gravures du 19e siècle...
Les "Échelles de Tyr"
d'après une gravure du 19e siècle
Comme Maria Valtorta "l'a lu" sur
la borne romaine, la ville était
effectivement située à 5 milles romains (m V) (soit exactement 7,5 km) du lieu où commencent les
échelles de Tyr, comme l'ont confirmé des fouilles récentes (à 4 km au nord de la base militaire de l'ONU
de Naqurah).
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Le Cap Blanc (Promontarium Album) (el Bayada)
et Tyr à l’horizon
Voici comment cette région était décrite en
2007 par un guide touristique de Tyr:
"Entre
deux promontoires de la côte
phénicienne, Le Ras el Bayada () et le Ras en Naqurah,
se situent les ruines d’une ville
considérable sans histoire, si ce
n’est qu’Alexandre le Grand y demeura après la capture de Tyr. En son
honneur une ville fut bâtie et nommée Alexandroschene".
Parfaite cohérence avec M Valtorta !
Cette ville subsistait au temps de Jésus,
puisque le pèlerin de Bordeaux (), en 333, mentionne
y avoir fait étape. Mais il n’en restait plus que quelques pierres au 19e
siècle ()
Une simple photo de roch
Hanikra (voir
ci-dessus) justifie cette autre description (5.6) : "un éperon de la montagne qui s’avance vers la mer", et (5.13) "un
éperon de navire … avec ses veines rocheuses qui blanchissent au soleil."
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Quelques uns des lieux de la frontière israélo-libanaise parfaitement
décrits par M Valtorta.
Maria Valtorta a parfaitement décrit en 1945 la côte israélo-libanaise,
ainsi qu’une ville antique oubliée, ne figurant que sur quelques rares
documents anciens, et connue actuellement de quelques rares
spécialistes !
Les grottes du Cap Blanc
Jean-François Lavère
Extraits de "L'énigme Valtorta"
CEV – 2010
reproduits avec l'aimable autorisation de "Chrétiens
magazine"
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