L'œuvre
de Maria Valtorta. |
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des "Cahiers" >> Sommaire de février
1944. Traduction automatique de cette fiche : Catéchèse du jeudi 3 février 1944. La joie spirituelle de la vision chasse les souffrances physiques. Les docteurs de l’impossible. Le miracle réside en ce que, malgré ton état physique, tu puisses atteindre cette béatitude sans en mourir. Tu es une pauvre créature qui n’a de valeur que par ton amour. Je n’ai jamais donné à mes serviteurs, une vie humainement heureuse, car les missions s’accomplissent dans et par la souffrance. |
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110> Jésus me
dit : |
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Maintenant, va de l’avant
en toute obéissance et amour.» |
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[1] Maria Valtorta reçoit à l’improviste l’une des toutes
premières visions de "L’Évangile tel qu’il m’a été révélé". Il s’agit
de la tempête apaisée (EMV 185). Elle
en est ravie de joie. Si les catéchèses consignées dans Les Cahiers, ont
commencées en avril 1943, ce n’est qu’en janvier 1944 que commencent les
visions de la vie de Jésus. Elles sont données sans ordre chronologique.
[2] "Je suis restée avec cette joie tout l'après-midi
jusqu'au moment du collapsus habituel. Il est arrivé plus tôt qu'à l'ordinaire
parce que, quand j'ai ces visions, mes forces physiques et surtout cardiaques
éprouvent une forte dispersion qui ne me fait pas souffrir car elle est
compensée par une telle joie spirituelle".
[3] Teresa Neumann (1898-1962). Cette stigmatisée, de
Konnersreuth en Bavière, est encore en vie au moment où Jésus dicte ce
commentaire. Lors de ses visions, elle était soustraite au temps et milieu
ambiants. À noter que Thérèse Neumann naît et meurt à un an de distance de
Maria Valtorta.
[4] Sainte Gemma Galgani,
(1878-1903). Âme victime offerte, elle mourût très jeune, à 25 ans, un
samedi-saint. Cette stigmatisée raconte dans son autobiographie sa
transverbération (don des stigmates) : Je me suis retrouvée à genoux sur
le plancher. Je ressentais encore une forte douleur aux mains, aux pieds et au
cœur. […] Ces douleurs et souffrances, plutôt que de m’affliger, me
remplissaient d’une paix parfaite. Gemma Galgani
vécut à Lucques, non loin de Florence et de Viareggio où vécut Maria Valtorta.
[5] Dans son Autobiographie, en 1943, Maria Valtorta dresse la
liste (p. 409 et 490) des maladies qui l’atteignent qu’elle
appelle «ses états de service» :
- Lésion vertébrale provoquée par l'attentat de 1920.
- Tumeur ovarienne assimilable au cancer des ovaires.
- Myocardite à l'origine de douleurs thoraciques, de fièvre et parfois d'arrêts
ou d'arythmies cardiaques.
- Parésie qui lui fait progressivement perdre les capacités motrices d'une
partie du corps, mais lui laisse cependant la liberté de ses mains.
- Névrite qui enflamme le nerf optique. Elle a des douleurs spasmodiques si
fortes qu'elle supplie le médecin de la faire mourir. Son état cardiaque
proscrit la plupart des calmants.
- Pachyméningite qui la rend raide « comme une momie
», dit-elle. Le moindre mouvement la fait hurler.
- Inflammation de la vessie qui déclenche une hémorragie rénale et vésicale.
- Péritonite avec symptômes d'occlusion intestinale.
- Pleurite qui forme des adhérences douloureuses.
- Congestion pulmonaire qui va de rechutes en rechutes.
[6] Bénie soit la souffrance qui me fait te ressembler !
Bénie soit ta croix qui m’élève au ciel !
Béni soit l’amour qui donne des ailes à ma douleur !
(Maria Valtorta, Cahiers, 10 février 1946 exposant son calendrier spirituel. Narration du Vendredi
saint 1934.
Voir aussi la phrase de saint Paul définissant la corédemption : Maintenant je trouve la joie dans les souffrances
que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans
ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église (Colossiens 1,24).