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Traduction automatique de cette fiche :
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Catéchèse du dimanche 14 novembre 1943.


Amour et pardon paternels chez les prêtres, sacrifice et immolation héroïques.


 










 

Isaïe 8, 5.  

467>  Jésus dit :

"Quand vous avez fait votre devoir — je continue à parler à vous les prêtres — je vous autorise à dire ce que j’ai enseigné à mes apôtres que j’ai envoyés en mission à travers la Palestine. Mais souvenez-vous qu’il ne faut pas vous fatiguer trop vite. J’ai répété ma doctrine pendant trois ans. J’étais Dieu. Après trois ans, l’un parmi les douze qui avaient été saturés de moi me trahit. Tant d’autres m’abandonnèrent à l’heure de l’épreuve. Prétendez-vous être plus empressés que moi ? Plus puissants ? Plus obéis que je ne le fus ?     

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468>  Souvenez-vous que, s’il faut pardonner soixante-dix fois sept aux frères et sœurs, il faut pardonner soixante-dix fois soixante-dix aux enfants spirituels — et tous les catholiques sont pour vous des enfants, tous sans exception. 

 Souvenez-vous que pour vous les différences humaines entre les âmes n’existent pas. Au contraire, il y a, en cela, un renversement des valeurs. L’être humain admire et respecte les personnes honnêtes, bonnes et pures. Vous ne devez pas les admirer, mais aimer plutôt ceux qui sont misérables spirituellement. Plus ils sont souillés, plus ils sont loin de moi et plus vous devez être pour eux père et lumière. Aucune répugnance ne vous est permise, aucune lassitude, aucun abandon, aucune crainte. Vous devez vous pencher sur toutes les misères. Vous devez les chercher pour les soigner. Vous devez les aimer pour les apporter à l’Amour. Si on vous repousse, revenez à la charge; si on se moque de vous, augmentez votre charité. Servez-vous des choses humaines pour conduire les âmes aux choses surnaturelles.      

 Et quoi, dois-je vous enseigner les douces astuces de l’amour ? N’avez-vous jamais eu un père, une mère, des frères avec qui vous vous en êtes servis pour gagner leur amour toujours plus ? Vos fidèles sont comme vos enfants. Oh ! Que de choses un père étudie pour se faire aimer de son enfant ! Il n’est encore qu’un bambin que déjà le père, fatigué de son travail, se penche sur son berceau et répète les douces paroles pour ensuite les entendre de la petite bouche innocente. Puis, il se penche pour enseigner au petit à faire ses premiers pas, et il lui montre les fleurs et les étoiles, il forme son esprit aux premières sensations, aux premières pensées. Même s’il est déficient, débile, le père s’efforce d’ouvrir l’esprit de son enfant. Même s’il est un indomptable capricieux, il essaie de changer son cœur par mille ruses.              

Et vous ? Pourquoi n’avez-vous pas des instincts de père envers vos enfants spirituels ? Ils sont athées ? Ça ne fait rien. Ils sont luxurieux ? Ça ne fait rien. Ils sont des sentines de vices ? Ça ne fait rien. Priez et osez. Aujourd’hui, demain et après-demain encore, et toujours, toujours, sans vous fatiguer.    

Bien des fois, il suffit de regarder une âme d’un regard d’amour véritable pour la conquérir. Souvent les âmes ne sont pas mauvaises comme vous le croyez. Elles sont dégoûtées, elles sont malades, elles sont honteuses. Dégoûtées de ce que le monde, y compris le clergé, leur a réservé. Malades parce que Satan a écrasé leur faiblesse. Honteuses d’être malades. Elles désirent être guéries, mais elles ont honte de confesser leurs maladies.         

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469> Donnez-leur ce qu’elles n’ont pas eu : un saint amour. Allez à leur rencontre. Persuadez-les de s’ouvrir sans honte. Ce sont des fleurs rétives. Mais si l’amour les réchauffe, elles s’ouvrent.        

 Oh ! Que de saintes rosées et de rayons bénis vous, les prêtres, pouvez attirer sur les âmes par votre sacrifice ! Repentirs et rédemptions qui en font des enfants de Dieu. Sacrements et grâce que vous leur donnez et qui rendent saints vous et elles. Soyez bénis pour cette œuvre, ô fidèles serviteurs qui vous occupez de ma moisson et de ma vigne. Et soyez bénis même si vous vous penchez sur les herbes sauvages qui poussent en dehors de ma vigne.        

 Il n’est pas nécessaire de quitter sa patrie pour être missionnaire, ô mes enfants. L’Europe, le monde, sont des terres de mission, car les humains sont redevenus idolâtres et hérétiques. En vérité, je vous dis qu’il faudrait défricher la terre natale, par amour de la patrie, avant les autres, parce que c’est d’une patrie chrétienne que découle le bien-être de la patrie, et où sont maintenant les nations chrétiennes ?

Regardez autour de vous. Que voyez-vous ? Des tas de ruines et des tas de Victimes. Qui les a faits ? Un, deux, quatre individus ? Non. Ils ne sont que les agents, les ministres du Mal qui se sert d’eux en roi despotique. Mais ils sont ce qu’ils sont car les Populations sur lesquelles ils règnent leur ont permis d’être tels, trouvant en eux les représentants suprêmes de leurs propres sentiments. D’un peuple privé de Dieu — et les peuples sont aujourd’hui privés de Dieu, l’ayant arraché de leur âme pour lui substituer la chair, l’argent, le pouvoir — naissent les cobras qui tuent par la triple faim que Satan excite en eux.

Il est inutile de dire : ‘Ils furent la cause de nos maux actuels’. Dites, Vous tous, vous, y compris les prêtres : ‘Nous fûmes’, et vous serez sincères.          

 Le travail est maintenant plus difficile dans le champ inculte. Mais agissez. Redevenez comme mes premiers apôtres. Redevenez des héros du sacerdoce qui est la seule milice sainte. Faites tous votre devoir jusqu’à l’immolation. Si ensuite les foules s’obstinent à se perdre, je m’en occuperai. Vous en serez récompensés même si vous venez à moi les bras brisés par le pénible travail, chargés d’à peine quelques épis.



Mais, je vous en prie — et je suis Dieu — ne vous rendez pas coupables de manque d’amour. Je ne pardonne pas le manque de charité. C’est la négation de Dieu."         

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Fiche mise à jour le 16/06/2020.