I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\MV15ANS.gif

L'œuvre de Maria Valtorta
© Centro Editoriale Valtortiano.

Se repérer

Consulter la Bible en ligne

Aller sur le forum

Qui sommes-nous ?

   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroAccueil.gif   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroOeuvre.gif   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroValtorta.gif   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroThemes.gif   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\IntroBoutique.gif




Texte original

Accueil >> Plan du site >> Index des Cahiers >> Sommaire de juin 1943

Traduction automatique de cette fiche :
  -  -    

Catéchèse du dimanche 27 juin 1943.


La douce lumière de Marie.


Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.
Apocalypse 12,1.

 










107> Jésus dit :   

 "L’œil humain ne peut fixer le soleil, tandis qu’il peut regarder la lune. L’œil de l’âme ne peut fixer la perfection de Dieu telle qu’elle est. Mais il peut regarder la perfection de Marie.         

Marie est comme la lune par rapport au soleil. Elle en est éclairée et elle réfléchit sur vous la lumière qui l’a éclairée, mais en l’adoucis­sant de ces vapeurs mystiques qui la rendent supportable à votre nature limitée
[1]. C’est pour cela que, depuis des siècles, je la propose comme modèle à vous tous que j’ai voulus pour frères, justement en Marie.   

 Elle est la Mère. Quelle douceur pour les enfants que de regarder la mère ! Je vous l’ai donnée pour cela, pour que vous puissiez avoir une douce Majesté dont la splendeur vous ravisse, mais sans vous éblouir. C’est seulement à des âmes spéciales, que j’ai choisies pour des raisons sans appel, que je me suis montré dans tout mon éclat de Dieu-Homme, d’intelligence et de perfection absolue. Mais avec ce don, j’ai dû leur en faire un autre qui les rende capables de supporter ma connaissance sans en être anéanties.      

 Tandis que Marie, vous pouvez tous la regarder. Non pas parce qu’elle est semblable à vous. Oh ! Non ! Sa pureté est si haute que moi, son Fils, la traite avec vénération. Sa perfection est telle que le Paradis tout entier s’incline devant son trône sur lequel descendent l’éternel sourire et l’éternelle splendeur de Notre Trinité. Mais cette splendeur, qui l’imprègne et la divinise plus que toute autre créature, est tamisée par la blancheur éclatante des voiles de sa chair immaculée, de sorte qu’elle rayonne comme une étoile, recueillant toute la lumière de Dieu et la diffusant telle une douce luminosité sur tous les êtres. 

Et puis elle est éternellement votre Mère. Et de la mère, elle possède la pitié qui excuse, qui intercède, qui forme patiemment. Grande est la joie de Marie lorsqu’elle peut dire à celui qui l’aime :’Aime mon Fils’
[2]. Grande est ma joie lorsque je peux dire à celui qui m’aime :’Aime ma Mère’ [3]. Et très grande est notre joie lorsque nous voyons l’un d’entre vous qui, se détachant de mes pieds, va à Marie, ou un autre qui, se détachant du sein de Marie, vient à moi.           

Haut de page.      

108>  Car la Mère se réjouit de donner au Fils d’autres personnes remplies d’amour pour lui, et le Fils se réjouit de voir sa Mère aimée par d’autres. Notre gloire ne cherche pas à écraser, mais se complète dans la gloire de l’autre.      

Je te dis donc : ’Aime Marie. Je te donne à celle qui t’aime et qui t’illuminera par la seule suavité de son sourire’."



Haut de page.       

Fiche mise à jour le 18/05/2018.

 



[1] Marie Lataste (1822-1847) une religieuse mystique française bénéficia plusieurs fois de visions exceptionnelles dont celle de la Vierge Marie. Elle utilise ces mêmes termes pour la décrire. On peut lire ce qui suit, dans le chapitre 2 de son Livre 3:
"Aussitôt j'aperçus des yeux de l'âme Marie devant l'autel. Je me trouvais dans l'église (c'était un dimanche matin avant la sainte messe). Je la considérai attentivement. Son visage était resplendissant comme le soleil; ses mains brillaient comme des rayons de soleil; sa robe était blanche et parsemée d'étoiles, un large manteau de couleur de feu enveloppait ses épaules, il était aussi parsemé d'étoiles; sa chevelure retombait en arrière, couverte d'un voile en dentelle magnifiquement travaillé; enfin une couronne de diamants, plus beaux et plus éclatants que tous les astres des cieux, ceignait son front. Cette lumière qui était en Marie n'est comparable à aucune autre lumière, celle du Sauveur Jésus exceptée. La lumière du soleil aurait pâli devant celle qui sortait de Marie; et cependant mes yeux ne peuvent regarder en face le soleil, et je regardais Marie dont l'éclat ne m'éblouissait pas à ce point de m'empêcher de la regarder. Je regardais Marie et je ne pouvais ne la point regarder. Sa vue donnait à mon âme la félicité. "
Marie Lataste , Livre 3 - La Sainte Vierge Marie, Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ . Chap. 2

[2] Sœur Josefa Menendez a vécu cette expérience de la joie qu'à Marie de faire aimer son fils, et de la joie de Jésus de voir sa mère aimée. Dans le livre Un appel à l’Amour – Le Message du Cœur de Jésus au Monde on lit ce qui suit:
"Sœur Josefa qui voudrait savoir prier Notre-Seigneur de la manière la plus agréable à son Cœur fit la demande à la Vierge Marie qui lui répondit: Je vais te l'apprendre. Monte à ta cellule et, là, tu écriras. À peine y est-elle arrivée, que la Très Sainte Vierge la rejoint : Ce qui plaît le plus à mon Fils - dit-Elle d'abord - c'est l'amour et l'humilité. Écris donc:
O Très Doux et Très Aimé Jésus, si Vous n'étiez pas mon Sauveur, je n'oserais venir à Vous! Mais Vous êtes mon Sauveur et mon Époux, et votre Cœur m'aime de l'amour le plus tendre et le plus ardent, comme aucun autre cœur n'est capable d'aimer. Je voudrais correspondre à cet amour que Vous avez pour moi, Je voudrais avoir pour Vous qui êtes mon unique Amour, toute l'ardeur des séraphins, la pureté des anges et des vierges, la sainteté des bienheureux qui Vous possèdent et qui Vous glorifient dans le ciel. Si je pouvais Vous offrir tout cela, ce serait encore trop peu pour louer votre Bonté et votre Miséricorde. C'est pourquoi, je Vous présente mon pauvre cœur tel qu'il est, avec toutes ses misères, ses faiblesses et ses bons désirs. Daignez le purifier dans le sang de votre Cœur, le transformer et l'embraser Vous-même d'un amour pur et ardent. Ainsi cette pauvre créature que je suis, incapable de tout bien et capable de tout mal, Vous aimera et Vous glorifiera comme les séraphins les plus embrasés du ciel.
 Je Vous demande, enfin ô mon Très Doux Jésus, de donner à mon âme la sainteté même de votre Cœur : qu'elle soit plongée dans votre Cœur divin, afin qu'en Lui je vous aime, je Vous serve, je Vous glorifie et qu'en Lui je me perde pendant toute l'éternité! Je Vous demande cette grâce pour toutes les personnes que j'aime. Puissent-elles Vous rendre pour moi la gloire et l'honneur dont mes offenses Vous ont privé..."
Cf.
Un appel à l’Amour – Le Message du Cœur de Jésus au Monde. Chap VIII Le carême de 1923 page 25.

[3] Par la suite, Jésus répondra à la délicatesse de sa Mère.
"Josefa - lui dira-t-Il ce soir-là - est-ce vrai que tu désires quelques mots qui puissent plaire à ma Mère? Écris ce que Je vais te dire: Alors, d'une voix ardente et enflammée, enthousiaste même - note-t-elle - Il prononça cette prière :
O Mère tendre et aimante, Vierge très prudente qui êtes la Mère de mon Rédempteur, je viens Vous saluer en ce jour avec l'amour le plus filial dont puisse Vous aimer le cœur d'un enfant. Oui, je suis votre enfant et, parce que mon impuissance est si grande, je prendrai les ardeurs du Cœur de votre divin Fils; avec Lui, je Vous saluerai comme la plus pure des créatures, car Vous avez été formée selon les désirs et les attraits du Dieu trois fois Saint! Conçue sans la tâche du péché originel, exempte de toute corruption, Vous avez été toujours fidèle aux mouvements de la grâce et votre âme accumulait ainsi de tels mérites, qu'elle s'est élevée au-dessus de toutes les créatures. Choisie pour être la Mère de Jésus-Christ, Vous L'avez gardé comme en un sanctuaire très pur et Celui qui venait donner la vie aux âmes, a pris Lui-même la vie en Vous et a reçu de Vous son aliment.
O Vierge incomparable! Vierge Immaculée! Délices de la Trinité bienheureuse! Admirée des anges et des saints, Vous êtes la joie des cieux ! Étoile du matin, Rosier fleuri du printemps, Lys très blanc, Iris svelte et gracieux, Violette parfumée, Jardin cultivé et réservé pour les délices du Roi des cieux!... Vous êtes ma Mère, Vierge très prudente, Arche précieuse où s'enferment toutes les vertus! Vous êtes ma Mère, Vierge très puissante, Vierge clémente, Vierge fidèle ! Vous êtes ma Mère, Refuge des pécheurs! Je Vous salue et je me réjouis à la vue de tels dons que Vous a faits le Tout-Puissant et de tant de prérogatives dont Il Vous a couronnée. Soyez bénie et louée, Mère de mon Rédempteur, Mère des pauvres pécheurs! Ayez pitié de nous et couvrez-nous de votre maternelle protection. Je Vous salue au nom de tous les hommes, de tous les saints et de tous les anges. Je voudrais Vous aimer avec l'amour et les ardeurs des séraphins les plus embrasés, et comme c'est encore trop peu pour rassasier mes désirs, je Vous aime avec votre divin Fils qui est mon Père, mon Rédempteur, mon Sauveur.
O Vierge incomparable! Bénissez-moi, puisque je suis votre enfant. Bénissez tous les hommes! Protégez-les, priez pour eux Celui qui est Tout-Puissant et qui ne peut rien Vous refuser. Adieu, Mère tendre et chérie! Je Vous salue jour et nuit, et dans le temps et dans l'éternité!
Maintenant, Josefa, loue la Mère avec les paroles du Fils et le Fils avec les paroles de la Mère. Jamais - dira Josefa - je n'avais vu son Cœur si beau, ni entendu sa Voix dans un tel élan d'enthousiasme."
Cf.
Un appel à l’Amour – Le Message du Cœur de Jésus au Monde. Chap VIII Le carême de 1923, page 26.