L'œuvre de Maria Valtorta
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Catéchèse du 6 juin 1943.

 


Nature et effets de la grâce : la grâce, c’est posséder Dieu.

 









RETOURS AUX FICHES.

 Grâce.

 Miracles, prodiges.

 

50> 4 h 30 du matin.     

 Jésus dit :         

Aujourd’hui je veux te parler de la
«grâce». Tu verras qu’elle a un rapport avec les autres sujets même si, à première vue, cela ne te semble pas le cas. Tu es un peu fatiguée, Maria, mais écris quand même. Ces leçons te serviront aux jours de jeûne où moi, ton Maître, je ne te parlerai pas.

Qu’est-ce que la grâce ? Tu as étudié et expliqué la question bien des fois. Mais je veux t’expliquer la grâce à ma façon dans sa nature et dans ses effets.  

 La grâce, c’est posséder en vous la lumière, la force, la sagesse de Dieu. En d’autres mots, avoir la ressemblance intellectuelle avec Dieu, ce qui est le signe unique et incomparable de votre filiation à Dieu.   

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51> Sans la grâce, vous seriez simplement des créatures animales, évoluées au point d’être pourvues de raison et d’une âme,  mais d’une âme au niveau de la terre, capable d’évoluer dans les contingences de la vie terrestre, mais incapable de s’élever jusqu’aux régions de la vie de l’esprit. Donc, pas beaucoup plus que des brutes, dont la conduite est réglée seulement par l’instinct, et en vérité, elles vous dépassent très souvent par leur conduite.   

La grâce est donc un don sublime, le plus grand don que Dieu, mon Père, ait pu vous faire. Et il vous le fait gratuitement parce que son amour de Père pour vous est infini, tout comme il est lui-même infini. Vouloir nommer tous les attributs de la grâce signifierait faire une longue liste de substantifs et d’adjectifs, et ils n’expliqueraient toujours pas parfaitement ce qu’est ce don.      

 Rappelle-toi seulement ceci : la grâce, c’est posséder le Père, vivre dans le Père; la grâce, c’est posséder le Fils, jouir des mérites infinis du Fils; la grâce, c’est posséder l’Esprit saint, bénéficier de ses sept dons. Bref, la grâce, c’est Nous posséder, le Dieu Unique en Trois Personnes, et avoir autour de votre personne mortelle les légions des anges qui Nous adorent en vous.       

L’âme qui perd la grâce perd tout. En ce qui la concerne, le Père l’a créée en vain, le Fils l’a rachetée en vain, l’Esprit Saint lui a infusé ses dons en vain, les Sacrements existent en vain. Elle est morte.
Branche pourrie qui, sous l’action corrosive du péché, se détache et tombe de l’arbre de vie et achève de se putréfier dans la boue. Si une âme savait se conserver telle qu’elle est après le Baptême et après la Confirmation, c’est-à-dire au moment où elle est littéralement imbibée de grâce, cette âme serait à peine moins que Dieu. Que cela te dise tout.     

Vous êtes stupéfaits au récit des prodiges de mes saints. Mais, ma chère, il n’y a pas de quoi être stupéfait. Mes saints possédaient la grâce; ils étaient donc des dieux, car la grâce déifie. N’ai-je pas dit moi-même dans mon Évangile que les miens feront les mêmes prodiges que moi ? Mais pour être des miens, il faut vivre de ma vie, à savoir, de la vie de la grâce.

 Si vous le vouliez, vous pourriez tous être capables de prodiges, c’est-à-dire de sainteté. Même que je voudrais que vous le soyez, car cela signifierait que mon Sacrifice a été couronné de victoire et que je vous ai réellement arrachés à l’empire du Malin, le reléguant dans son Enfer, rabattant sur sa bouche une pierre inamovible sur laquelle je mettrai le trône de ma Mère, la seule à tenir son talon sur le dragon, impuissant à lui nuire.

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52> Les âmes en état de grâce ne possèdent pas toutes cette grâce au même degré. Non parce que je l’infuse en quantités différentes, mais parce que vous la conservez en vous à des degrés différents. Le péché mortel détruit la grâce, le péché véniel l’effrite, les imperfections l’anémient. Il y a des âmes, pas du tout méchantes, qui dépérissent dans une consomption spirituelle parce que, à cause de leur inertie, qui leur fait commettre continuellement des imperfections, elles diminuent la grâce en elles, la réduisant à un fil très mince, à une petite flamme languissante. Alors qu’elle devrait être un feu, un incendie vivant, beau, purificateur. Le monde s’écroule parce que la grâce s’écroule dans la quasi totalité des âmes et languit dans les autres.     

La grâce donne des fruits différents selon qu’elle est plus ou moins vive dans votre cœur
Une terre est d’autant plus fertile qu’elle est riche en éléments et qu’elle bénéficie du soleil, de l’eau, des courants aériens. Il y a des terres stériles, maigres, qui sont arrosées, réchauffées par le soleil, balayées par les vents, mais en vain. Il en est de même pour les âmes. Il y a des âmes qui se chargent d’éléments vitaux avec chaque effort et qui, par conséquent, réussissent à bénéficier à cent pour cent des effets de la grâce.


 Les éléments vitaux sont : vivre selon ma Loi, chastes, miséricordieux, humbles, aimant Dieu et son prochain; vivre de prière ‘vivante’. Alors la grâce grandit, fleurit, pousse des racines profondes et s’élève en arbre de vie éternelle. Alors l’Esprit Saint, tel un soleil, inonde l’âme de ses sept rayons, de ses sept dons; alors moi, le Fils, vous pénètre avec la pluie divine de mon Sang; alors le Père vous regarde avec satisfaction, voyant en vous sa ressemblance; alors Marie vous caresse en vous serrant sur son sein, qui m’a porté comme il a porté ses petits enfants, moindres que son Fils, mais chers, si chers à son cœur; alors les neuf chœurs des anges forment une couronne autour de votre âme, temple de Dieu, et chantent le sublime ‘Gloria’; alors votre mort est vie et votre vie est béatitude dans mon royaume.  

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fiche mise à jour le 15/03/2018.