9.600 - L'ultima Cena pasquale.
5.598 - The Passover Supper.
5.600 - La Última Cena pascual.
11.661 - Betrachtungen über das letzte Abendmahl.
Автоматический перевод Google.
Le rituel de la
Pâque
J'ai ardemment désiré de manger avec vous cette Pâque
Quand
tu sera repenti, affermis tes frères
Le lavement des
pieds
L'institution
de l'Eucharistie.
Vous n'êtes pas
tous purs.
Jésus
désigne le traître à Jean.
Le
grand miracle contenu dans l'Eucharistie.
C'est pour peu de temps que je suis encore avec vous.
Je
vous donne un commandement nouveau.
Avant que le coq ne chante, tu m'auras renié trois fois.
Que
votre cœur ne se trouble pas.
Je
suis le chemin, la Vérité et la Vie.
Qui me voit,
voit le Père.
Je vous laisse Ma paix, Je vous donne Ma paix.
Je suis la vraie vigne, vous êtes les sarments.
S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront.
Je vous
enverrai le Consolateur.
Les faveurs divines n'exemptent pas de la sainteté.
Mon agonie avait déjà commencé.
Malheur à qui reçoit le sacrement sans en être digne.
La mort du juste et la mort du damné.
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Sommaire du Tome
9.
Ancienne édition : Tome 9, chapitre 20.
Nouvelle édition : Tome 9, chapitre 600.39.
600.39
La dernière Cène.
Vision
du jeudi 17 février 1944
525> 600.39 - Jésus dit :
«De l’épisode de la Cène, en plus de la considération de la charité d’un Dieu
qui se fait nourriture pour les hommes, quatre enseignements principaux
ressortent.
Premièrement : la nécessité pour tous les enfants de Dieu d’obéir
à la Loi.
La Loi prescrivait que l’on devait, pour la Pâque, consommer l’agneau selon
le rituel indiqué par le Très‑Haut à Moïse. En vrai
Fils du vrai Dieu, je ne me suis pas considéré, en raison de ma qualité
divine, comme exempt de la Loi. J’étais sur la terre, homme parmi les hommes
et Maître des hommes.
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526> Je devais donc
accomplir mon devoir d’homme envers Dieu comme les autres et mieux
qu’eux.
Les faveurs divines ne dispensent pas de l’obéissance
et de l’effort vers une sainteté toujours plus grande. Si vous comparez la
sainteté la plus élevée à la perfection divine, vous la trouvez toujours
pleine de défauts, donc vous êtes tenus de tout faire pour les éliminer et
atteindre un degré de perfection autant que possible semblable à celui de
Dieu.
600.40 - Deuxièmement : la puissance de la
prière de Marie.
J’étais Dieu fait chair, une chair qui, pour être sans tache, possédait la
force spirituelle de maîtriser la chair. Néanmoins je ne refuse pas,
j’appelle au contraire l’aide de la Pleine de Grâce qui, même à cette heure
d’expiation aurait trouvé, c’est vrai, le Ciel fermé au-dessus de sa tête,
mais pas au point de ne pas réussir à en détacher un ange — elle‑même, la Reine des anges — pour réconforter son Fils.
Non pas pour elle, pauvre Maman ! Elle aussi a goûté l’amertume de l’abandon
du Père. Mais par sa douleur offerte pour la Rédemption, elle m’a obtenu de
pouvoir surmonter l’angoisse du Jardin des Oliviers et de porter à terme la
Passion, dans toute sa multiforme âpreté, dont chacune visait à laver une
forme et un moyen de péché.
600.41 - Troisièmement : seuls peuvent être
maîtres d’eux‑mêmes et supporter les
offenses — cette charité sublime par-dessus tout — ceux qui mettent au centre
de leur vie la loi de charité, que j’ai proclamée, et non seulement
proclamée, mais pratiquée réellement. Vous ne pouvez imaginer ce qu’a pu être
pour moi la présence à ma table de celui qui me trahissait… devoir me donner
à lui, m’humilier devant lui, partager avec lui la coupe rituelle, poser mes
lèvres là où lui les avait posées et demander à ma Mère d’en faire autant…
Vos médecins ont discuté et discutent encore sur la rapidité de ma fin. Ils
en voient l’origine dans une lésion cardiaque due aux coups de la
flagellation. Oui, à cause de ces coups aussi mon cœur était devenu malade.
Mais il l’était déjà depuis la Cène, il était brisé, brisé sous l’effort de
devoir subir à côté de moi le traître. C’est à partir de cet instant que j’ai commencé à
mourir physiquement. Le reste n’a été qu’une aggravation de l’agonie qui
existait déjà.
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527> Tout ce que j’ai pu
faire, je l’ai fait, car je n’étais qu’un avec la Charité. Même à l’heure où
le Dieu‑Charité s’éloignait de
moi, j’ai su être charité car, pendant trente‑trois
ans, j’avais vécu de charité. On ne peut parvenir à une perfection telle que
celle qui demande de pardonner et de supporter celui qui nous offense si on
n’a pas l’habitude de la charité. Moi, je l’avais, de sorte que j’ai pu
pardonner et supporter ce chef-d’œuvre
d’offenseur que fut Judas.
600.42 - Quatrièmement : le sacrement de
l’Eucharistie opère d’autant mieux qu’on est digne de le recevoir : si
on s’en est rendu digne par une constante volonté qui brise la chair et rend
l’esprit souverain, en vainquant les concupiscences, en pliant l’être aux
vertus, en le tendant comme un arc vers la perfection des vertus et surtout
de la charité.
Quand quelqu’un aime, il désire le bonheur de l’être aimé. Jean, qui m’aimait
comme personne et qui était pur, obtint de ce sacrement le maximum de
transformation. Il commença à partir de ce moment à être l’aigle auquel il
est familier et facile de s’élever jusqu’aux hauteurs du Ciel de Dieu et de
fixer le Soleil éternel. Mais malheur à celui qui reçoit ce sacrement sans en
être tout à fait digne, mais qui au
contraire a fait croître sa constante indignité humaine par des péchés
mortels. Il devient alors un germe, non pas de préservation et de vie, mais
de corruption et de mort.
Mort spirituelle et putréfaction de la chair, qui en “crève”, comme dit
Pierre de celle de Judas.
Elle ne répand pas le sang, ce liquide toujours vital et à la belle couleur
pourpre, mais son intérieur noircit sous l’effet de toutes les passions,
telle la pourriture qui se déverse de la chair décomposée comme de la
charogne d’un animal immonde, et objet de dégoût pour les passants.
La mort de celui qui profane ce sacrement est toujours la mort d’un désespéré
et ne connaît donc pas le tranquille décès propre à la personne en grâce, ni
l’héroïque trépas de la victime qui souffre horriblement, mais garde le
regard tourné vers le Ciel et l’âme assurée de la paix. La mort du désespéré
est marquée de contorsions et de terreurs atroces, c’est une convulsion
horrible de l’âme déjà saisie par la main de Satan, qui l’étrangle pour
l’arracher à la chair et la suffoque par son souffle nauséabond.
Voilà la différence entre la personne qui passe dans l’autre vie après s’être
nourrie de charité, de foi, d’espérance comme de toute autre vertu et
doctrine céleste, ainsi que du Pain angélique qui l’accompagne avec ses
fruits dans son dernier voyage — c’est encore mieux avec la présence réelle
—, et la personne qui décède après une vie de brute avec une mort de brute
que la grâce et l’Eucharistie ne réconfortent pas.
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528> La première, c’est la fin sereine du saint à qui la
mort ouvre le Royaume éternel. La seconde, c’est la chute effrayante du damné
qui se voit précipité dans la mort éternelle, et connaît en un instant ce
qu’il a voulu perdre sans plus aucune possibilité d’y remédier. Pour l’un,
c’est l’enrichissement, pour l’autre le dépouillement. Pour l’un la
béatitude, pour l’autre la terreur.
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