Catéchèse du lundi 28 août 1944
50> 6.6 – Jésus parle :
"Salomon fait dire à la Sagesse: "Si quelqu'un est tout petit,
qu'il vienne à moi" .
Et réellement de sa forteresse, des murs de sa
cité, l'Éternelle Sagesse disait à l'Éternelle Enfant : "Viens
à Moi". Il brûlait de la posséder. Plus tard, le Fils de la Toute Pure
Enfant dira :
"Laissez venir à Moi les petits enfants car le Royaume des Cieux est à
eux et qui ne leur devient semblable n'aura pas de place en mon
Royaume".
Les voix se rencontrent, et pendant que la voix du Ciel crie à la toute
petite Marie : "Viens à moi", la voix de l'Homme dit, et pense
à sa Mère en disant : "Venez à Moi si vous savez être de tout
petits enfants".
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de page.
51> Le modèle, je vous le donne en ma
Mère.
Voici la parfaite Enfant, au cœur de colombe, simple et pur. Celle que les
années et le contact du monde n'ont pas atteinte par la barbarie de leur
corruption, de leurs voies tortueuses, et mensongères. Marie a repoussé ce contact. Venez vers Moi en la regardant.
6.7 – Toi qui la vois,
dis-moi : son regard d'enfant est-il bien différent de celui que tu lui
as vu au pied de la Croix ou dans la jubilation de la Pentecôte ou à l'heure
où ses paupières ont voilé ses yeux de gazelle pour le dernier sommeil ?
Non. Ici c'est le regard incertain et étonné de l'enfant, puis ce sera le regard
étonné et respectueux de l'Annonciation, et puis le bienheureux de la Mère de
Bethléem, et puis le regard d'adoration de ma première sublime Disciple, puis
le regard déchirant de la Torturée du Golgotha, puis le regard radieux de la
Résurrection et de la Pentecôte, puis celui voilé, du sommeil extatique de la
dernière vision. Mais aussi soit qu'il s'ouvre pour la première vision que
lorsqu'il se ferme épuisé sur la dernière. lumière, après la vision de tant
de joies et d'horreurs, l’œil est serein, pur, tranquille pan de ciel qui
resplendit, toujours égal, sous le front de Marie. Colère, mensonge, orgueil,
impureté, haine, curiosité, ne l'ont jamais souillé de leurs nuages fumeux.
C'est l’œil qui regarde Dieu avec amour, au milieu des pleurs ou des rires,
et qui pour l'amour de Dieu caresse et pardonne, et supporte tout, et l'amour
envers son Dieu le rend invulnérable aux assauts du Mal, qui tant de fois a
utilisé l’œil pour pénétrer dans le cœur. L’œil pur, paisible, bienveillant
que possèdent les purs, les saints, ceux qui sont enamourés de Dieu.
Je l'ai dit :
"La lumière de ton corps, c'est l’œil. Si l’œil est pur, tout ton corps
sera dans la lumière, mais si l’œil est trouble, toute ta personne sera dans
les ténèbres". Les saints ont eu cet œil qui est lumière pour l'esprit
et salut pour la chair parce que, comme Marie, pendant toute leur vie ils
n'ont regardé que Dieu et même plus encore: ils se sont souvenus de
Dieu.
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