"L'Évangile tel qu'il m'a été
révélé" |
|
|||||
Accueil
>> Plan du Site
>> Index des lieux Antioche de Syrie Habitants ou natifs – Descriptif – Faits
marquants – Son nom – Où en
parle-t-on dans l'œuvre ? – En savoir plus |
||||||
Habitants ou natifs Alphée d’Antioche - Amicléa - Anne de Ptolmaï
- Bérénice - Cassius - Cornélie – Philippe, l’intendant de Lazare - Zénon le
riche marchand grec Descriptif Pour les apôtres, cette capitale de la
province romaine de Syrie, était le bout du monde. Théophile, le père de
Lazare, Marthe et Marie en fut le gouverneur. Jésus y envoie Sintica et Jean d’Endor,
poursuivis par les pharisiens avec la complicité de Judas. Ils se réfugient
dans l’une des dernières propriétés possédées par Lazare et y fondent une des
premières communautés chrétiennes (voir ci-dessous "En savoir
plus") "Voici Antioche avec ses tours sur les
remparts. Nous allons entrer par la porte qui est près du fleuve. La maison
de Lazare n'est pas très loin des murs. Très fortifiée. Des murs d'une
hauteur et d'une largeur grandioses, en plus des cent tours qui, vous le
voyez, semblent des géants dressés sur les murs, et des fossés
infranchissables à leurs pieds. Et même le Silpio (Sulpius) a mis ses sommets
au service de la défense, et comme contreforts des murs dans les endroits les
plus délicats." "De l'une des terrasses de la maison de
Zénon, écrit Sintica, je vois Antioche avec ses quais sur le fleuve, le
palais du Légat dans l'île, ses rues royales, ses murs aux centaines de tours
puissantes, et si je me retourne, je vois le sommet du Sulpius qui me domine
avec ses casernes, et le second palais du Légat." Les beaux palais sont, semble-t-il, regroupés
dans les quartiers de l'Onpholus et du Nimpheus. La crête verte des montagnes
qui entourent Antioche sont dominées par les sommets du Casios et de l'Aman. Au Tome 6, Maria Valtorta évoque "les riches palais de l'Onpholus et du
Nimpheus". Il y avait effectivement dans l'antique Antioche comme
dans d'autres villes romaines des monuments nommés Omphalus et Nymphaeum où
se célébraient des cérémonies officielles. Le NYMPHAEUM ou
NYMPHEUM (numphaion ou numpheion ) était un édifice consacré aux nymphes
[1]. Sous ce titre, on
désignait une chambre vaste et élevée, décorée de colonnes, de statues, de
peintures, ayant au milieu une fontaine d'où jaillissait un courant d'eau
pure, de manière à former une retraite pleine d'agrément et de fraîcheur [2]. Le Nymphaeum
d'Antioche, particulièrement grandiose, alimentait en eau toute la cité. Il
fut détruit lors du tremblement de terre qui ravagea la cité [3]. L'OMPHALOS ou “nombril” était
primitivement une pierre sacrée à Delphes. Elle était supposée indiquer le
centre du monde. Des pierres semblables furent ensuite érigées dans plusieurs
cités tout autour de la Méditerranée. Puis on donna le nom d'Omphalos à la
place centrale de la cité. À Antioche, Antiochos Soter, le fils de Séleucus
Nicator, éleva l'Omphalum au centre de la ville où se dressait une statue
remarquable d'Apollon. Libanius, (314-393) décrivant le palais du gouverneur
qui occupait un quart de l'île fluviale, précise que l'intersection des deux
principales avenues à colonnade ("stoas") était marquée par les
quadrifrons ("omphalos") également mentionnée comme le
"Tetrapylon des Eléphants" par Malalas. C'était justement à proximité du Nymphaeum. Faits marquants Établissement de la première communauté
chrétienne hors Palestine par Sintica après la mort de Jean d'Endor. Elle
trouve refuge dans la maison de Zénon le marchand grec. Son nom L’Antakya actuelle à la frontière
turco-syrienne, capitale de la province turque de l'Hatay. Elle se situe sur
la rive gauche de l'Oronte, à proximité du mont Silpius (509m), et à 25 km de
la mer par le fleuve. Coordonnées : 36° 12' N / 36° 097' E Où en parle-t-on dans l'œuvre ? En savoir plus sur ce lieu Références
historiques
Références bibliques Actes 11,19-26 : "Les disciples s’étaient dispersés
lors de la persécution survenue après la mort d’Étienne. Ils allèrent
jusqu’en Phénicie, dans l’île de Chypre et à Antioche, mais ils n’annonçaient
la Parole qu’aux Juifs. Toutefois, quelques-uns d’entre eux, qui étaient
originaires de Chypre et de Cyrène, se rendirent à Antioche et s’adressèrent
aussi aux non-Juifs en leur annonçant la Bonne Nouvelle qui concerne le
Seigneur Jésus. Or le Seigneur était avec eux; un grand nombre de personnes
crurent et se convertirent au Seigneur. Bientôt l’Église de Jérusalem apprit
la nouvelle. Elle envoya Barnabé à Antioche. À son
arrivée, il constata ce que la grâce de Dieu avait accompli et il en fut
rempli de joie. Il encouragea donc tous les croyants à rester fidèles au
Seigneur avec une ferme assurance. Barnabé était en effet un homme
bienveillant, rempli d’Esprit Saint et de foi. Et un grand nombre de
personnes s’attachèrent au Seigneur. Barnabé se rendit alors à Tarse pour y
chercher Saul. Quand il l’eut
trouvé, il l’amena avec lui à Antioche. Ils passèrent toute une année à
travailler ensemble dans l’Église et enseignèrent beaucoup de gens. C’est à
Antioche que, pour la première fois, les disciples de Jésus furent appelés
"chrétiens". (Actes 11,19-26) Actes 13,1 . Il y avait dans l’Église
établie à Antioche des prophètes et des docteurs: Barnabé, Syméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manaën, ami d’enfance
d’Hérode le tétrarque, et Saul. |
||||||
[1] Pline "Histoires
Naturelles" XXXV, 12, 43
[2] Anthony Rich
"Dictionnaire des Antiquités romaines et grecques" 1883
[3] Rapporté par Évagre le Scholastique dans
son "Histoire ecclésiastique" (I 3 c 12). Évagre le Scholastique (à
ne pas confondre avec Évagre le pontique).est né v. 535/6 à Épiphanie (Hamath)
en Syrie et mort v. 594. Dans la suite d'Eusèbe de Césarée, il a composé une
"Histoire ecclésiastique" couvrant la période de 431 à 590 environ.