L'œuvre de Maria Valtorta
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Manaën (Mannanen)

Ami d'enfance d’Hérode Antipas, disciple puis docteur de l'Église d'Antioche.

 


 Présentation générale     
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Illustration ci-dessus d'après un portrait du Fayoum évocateur d'un visage "brun et viril".         

Manaën est fils de la nourrice d’
Hérode Antipas dont il devient ainsi "frère de lait". Il a donc sensiblement le même âge soit un peu moins de 50 ans. Il est élancé et robuste (8.20). Son sourire est franc, son visage brun et viril. Il est richement vêtu.   

Il est d'abord disciple du
Baptiste avant de devenir celui de Jésus. Chouza, l'intendant d'Hérode Antipas, lui en a parlé (2.88). Manaën rencontre Jésus à la Belle-Eau au début de la vie publique.  

Il met son influence au service du Baptiste qu'il continue à suivre fidèlement. Il annonce sa décapitation à Jésus (
4.133) et lui amène ses derniers disciples (4.145).           

La vie à la Cour lui pèse de plus en plus. Hérode Antipas demande, par son intermédiaire, à rencontrer Jésus : "Non !" répond simplement Jésus (
5.66).      

Manaën rejette difficilement son passé. La vie à la Cour perturbe son jugement : il rêve, avec Chouza, tombé en disgrâce, de voir Jésus devenir Roi à la place d’Hérode et de les libérer du joug romain (
6.153). Le refus de Jésus est catégorique, mais il n'en tient pas rigueur à Manaën (7.156). Manaën se reprend après cet impair : "J'ai compris la vérité de ta mission. Je me suis trompé un jour, mais cela m'a servi à comprendre et je ne sortirai plus du droit chemin" (7.237)  

S'il continue à fréquenter la cour d'Hérode, c'est désormais pour protéger Jésus. Il tente inutilement d'intervenir pour le faire libérer lors de sa capture au Gethsémani (
9.22). Il est témoin de sa Passion, de sa Résurrection de son Ascension où Jésus le place à côté de lui en disant : "Toi, Manaën, qui as su mépriser les faveurs sordides d’un être immonde pour marcher dans mon chemin" (10.23).

 Son nom 
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Manaën (Mananen ou Manahem) forme de l'hébreu Menahem (םמנח) qui veut dire "consolateur".       
Alphabet hébreu sur croixsens.net.              

 Où en parle-t-on dans l'œuvre ?  
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Manaën fait partie des personnages fondamentaux cités 50 fois et plus dans l'œuvre.

 Tome 2 : 2.39 - 2.88 - 2.94.           
 Tome 4 :  4.129 - 4.130 - 4.131 - 4.132 - 4.133 - 4.134 - 4.135 - 4.145.        
 Tome 5 : 5.22 - 5.36 - 5.37 - 5.38 - 5.40 - 5.52 - 5.53 - 5.54 5.66.  
 Tome 6 : 6.153 - 6.155..    
 Tome 7 : 7.156 - 7.172 - 7.183 - 7.184 - 7.187 - 7.191 - 7.204 - 7.205 - 7.206 - 7.237.           
 Tome 8 : 8.2 - 8.5 - 8.8 - 8.10 - 8.20 - 8.21 - 8.27 - 8.39 - 8.45.        
 Tome 9 : 9.8 - 9.15 - 9.22. 
 Tome 10 : 10.7 - 10.9 - 10.20 - 10.23.

 En savoir plus sur ce personnage          
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Extraits du Dictionnaire des personnages de l’Évangile, selon Maria Valtorta (Mgr René Laurentin, François-Michel Debroise, Jean-François Lavère, Éditions Salvator, 2012).  
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Selon les Actes des apôtres
[1], il rejoint ultérieurement la communauté d’Antioche de Syrie. Selon Maria Valtorta, cette communauté aurait trouvé ses prémices dans l'action de Sintica et de Jean d’Endor. Manaën est un docteur de l'Église naissante.    

Selon Baronius, il aurait imposé les mains puis envoyé Paul et Barnabé dans leurs premiers voyages missionnaires. 

Luc étant originaire d'Antioche de Syrie
[2], certains pensent que Manaën lui aurait fourni les nombreux détails familiaux sur Hérode[3]. Ceci expliquerait aussi qu'il ait parlé de Chouza et de Jeanne, tous deux membres de la cour[4].      

Le martyrologe romain indique qu'il est mort à Antioche. Il est fêté comme saint confesseur le 24 mai.

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Fiche mise à jour le 24/06/2014

 



[1] Actes 13,1.

[2] Eusèbe, de Césarée, Histoire Ecclésiastique, III, 4.

[3] Cf. Luc 3,1, 19, 20; 8,3; 9,7-9; 13,31, 32; 23,8-12; Actes 12.

[4] Selon Catholic Encyclopedia 1913.