"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

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L'Énigme
Valtorta
CEV - 2010

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Enquête en Phénicie

Une cité fort peu connueDes descriptions parfaitement exactes


Maria Valtorta mentionne à plusieurs reprises dans son œuvre Alexandroscène, cité antique fort peu connue de nos jours. Elle donne des descriptions précises et détaillées de sa localisation.

En 5.16 : "d'après l'indication de la borne romaine: “Alexandroscène - m. V°”... un véritable escalier dans la montagne rocheuse et escarpée plongeant son museau dans la Méditerranée

 (...) Seuls les piétons et les ânes suivent cette route, ces gradins pourrait-on dire.

(...) "Ce doit être le cap de la tempête", dit Mathieu en montrant le promontoire qui s'avance dans la mer... "Du sommet nous allons voir Alexandroscène au-delà de laquelle se trouve le Cap Blanc... "

(...) À Alexandroscène. Tu vois? La route commence à descendre. Au-dessous se trouve la plaine jusqu'à la ville que l'on voit là-bas"


"Un véritable escalier dans la montagne""
d'après une gravure du 19e siècle

(…) Alexandroscène (…) Blottie … entre les deux promontoires elle semble une sentinelle préposée à la garde de ce coin de mer. Maintenant que l'œil peut voir l'un et l'autre cap, ... vers la côte, trône le Camp imposant..."

Plus loin (5.18): "en essayant de rejoindre la route qui va de la mer vers l'intérieur. Ce doit être la même, qui bifurque au pied du promontoire, qu'ils ont faite en allant à Alexandroscène..."

Puis à nouveau (7.169): "sur la route à gradins taillés dans le roc où ils se sont engagés pour arriver au dernier village de frontière entre la Syro-Phénicie et la Galilée - et ce doit être celle que j'ai vue quand ils allaient à Alexandroscène..."


Rock Hanikra "éperon de la montagne qui s'avance vers la mer" vu d'Aczib

Or toutes ces descriptions sont parfaitement exactes et vérifiables aujourd'hui !

Situé à l'extrême nord d'Israël, Roch Hanikra (ou Ras el-Nakoura) déploie ses falaises de craie blanche dans la Méditerranée. Les pèlerins chrétiens avaient dénommé ce site Scala Tyriorum, échelles de Tyr. Alexandre le Grand aurait fait creuser vers 333 avant l'ère chrétienne ces escaliers (ou ces gradins) pour ses soldats et leurs montures. Puis elles furent empruntées par les légions romaines et par les croisés. Site pratiquement oublié de nos jours, il n'en subsiste guère que quelques gravures du 19e siècle...


Les "Échelles de Tyr"
d'après une gravure du 19e siècle

Comme Maria Valtorta "l'a lu" sur la borne romaine, la ville était effectivement située à 5 milles romains (m V) (soit exactement 7,5 km) du lieu où commencent les échelles de Tyr, comme l'ont confirmé des fouilles récentes (à 4 km au nord de la base militaire de l'ONU de Naqurah).


Le Cap Blanc (Promontarium Album) (el Bayada) et Tyr à l’horizon

Voici comment cette région était décrite en 2007 par un guide touristique de Tyr:

"Entre deux promontoires de la côte phénicienne, Le Ras el Bayada ([1]) et le Ras en Naqurah, se situent les ruines d’une ville considérable sans histoire, si ce n’est qu’Alexandre le Grand y demeura après la capture de Tyr. En son honneur une ville fut bâtie et nommée Alexandroschene". Parfaite cohérence avec M Valtorta !

Cette ville subsistait au temps de Jésus, puisque le pèlerin de Bordeaux ([2]), en 333, mentionne y avoir fait étape. Mais il n’en restait plus que quelques pierres au 19e siècle ([3])

Une simple photo de roch Hanikra (voir ci-dessus) justifie cette autre description (5.6) : "un éperon de la montagne qui s’avance vers la mer", et (5.13) "un éperon de navire … avec ses veines rocheuses qui blanchissent au soleil."


Quelques uns des lieux de la frontière israélo-libanaise parfaitement décrits par M Valtorta.

Maria Valtorta a parfaitement décrit en 1945 la côte israélo-libanaise, ainsi qu’une ville antique oubliée, ne figurant que sur quelques rares documents anciens, et connue actuellement de quelques rares spécialistes !


Les grottes du Cap Blanc


Jean-François Lavère

Extraits de "L'énigme Valtorta"
CEV – 2010
reproduits avec l'aimable autorisation de "
Chrétiens magazine"

Index des travaux
Fiche mise à jour le 04/10/2010

 



[1] Anciennement Ras el Abyadh, cap blanc, le nom exact cité par Valtorta !

[2] Le "Pèlerin de Bordeaux" ou "Anonyme de Bordeaux" ou "Burdigalensis" est le premier récit (333) d'un pèlerinage en Terre sainte que l'on possède.

[3] Selon le témoignage de Victor Guérin Terre Sainte T2 page 143.