Vision de sainte Marguerite-Marie Alacoque à qui le Seigneur se manifeste et
dévoile son Sacré Cœur, lui confiant la mission de le faire aimer.
Jésus emploie une métaphore pour expliquer comment ôter d’une âme ses idées
mauvaises pour les remplacer par des bonnes.
Vision de Ste Gertrude d’Helfta et de Ste Véronique
Giuliani, les deux saintes qui, avec Marguerite-Marie, ont diffusé l’amour
pour le Sacré-Cœur.
BIBLIOGRAPHIE
Sainte Catherine de Sienne.
Saint Bonaventure.
Sainte Gertrude d’Helfta.
Sainte Véronique Giuliani.
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Dans
l’attente d’une fiche thématique sur le Sacré-Cœur, vous trouverez un dossier
complet à l’adresse suivante : Textes essentiels sur le Sacré-Cœur.
Marguerite-Marie Alacoque et la dévotions du Sacré-Cœur.
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1er vendredi du mois.
335> Hier,
je n’ai pas eu de dictée spéciale. J’ai seulement souffert, à tel point que
j’ai cru entrer en agonie.
C’est mercredi soir que la souffrance physique a commencé, du moins aussi
violemment, parce que cela faisait déjà vingt-quatre heures que cela durait,
mais, pour moi qui peux supporter beaucoup, c’était encore supportable. Elle
est allée en augmentant à un rythme continu jusqu’à en devenir insupportable.
J’ai pensé à une perforation péritonéale, tant je souffrais du péritoine. J’avais tous les signes
d’une péritonite aiguë. J’ai souffert jusqu’à en être hébétée. Je ne savais
plus rien dire d’autre que : "Seigneur, c’est pour mes pauvres
frères désespérés". Cela se passait encore le mercredi.
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336> Hier, comme je continuais à souffrir, j’ai offert toute
cette douleur atroce pour les idolâtres. Je n’avais que cela à offrir car je n’avais
vraiment aucune force pour quoi que ce soit d’autre, et il m’a fallu
accomplir un réel effort pour faire mes pénitences habituelles. Puis j’ai
perdu connaissance, ne sentant que la souffrance physique. Mais peu importe.
Mon âme était paisible, dans les mains de Jésus... et alors rien ne fait
mal !
En fin d’après-midi, le prêtre d’ici est venu. Il a trouvé que j’avais l’air d’une agonisante. Il a
voulu me consoler parce qu’il est bon, au fond. Mais sa "bonté"
sert uniquement à Maria en tant que créature, pas à Maria en tant qu’âme.
Je ressens le manque cruel de celui qui me dirige. Il a beau prétendre qu’il "ne fait
rien", je dis, moi, qu’il est l’air de mon âme. Il manque à mon âme
comme l’air de la mer à mes poumons. En dépit des bontés infinies de Jésus,
cette aide me manque, et j’en souffre.
Hier soir, j’ai voulu faire l’heure
d’adoration nocturne. Mais ce me fut impossible. Je ne parvenais ni à lire ni
à penser. Jésus m’a alors fait... adorer en m’accordant une vision
appropriée.
J’essaie de décrire l’environnement, mais cela m’est difficile car je suis
totalement incompétente en matière d’architecture, et je n’ai jamais mis les
pieds dans un monastère de clôture.
Je pense donc me trouver dans l’église intérieure d’un monastère de clôture
stricte. Je vois une voûte très haute et large, qui donne du jour à l’église
extérieure. Donner du jour est une façon de parler, car la grille épaisse qui
la remplit entièrement est rendue encore plus impénétrable par un rideau
d’étoffe rouge foncé qui descend de tout en haut jusqu’à un mètre et demie
environ du sol, c'est-à-dire jusqu’à l’endroit où un mur s’élève pour
soutenir la grille.
Au centre, il s’y trouve une espèce de fenêtre, plus exactement une partie
mobile de la grille qui tourne comme une porte sur ses gonds. Elle n’a pas de
rideau rouge et laisse voir, a travers ses mailles,
le tabernacle qui se trouve dans l’église extérieure. Les sœurs peuvent ainsi
adorer et, je crois, recevoir la communion en s’agenouillant sur le banc qui
sert de balustrade devant la petite fenêtre; il est surélevé sur une estrade
haute de trois marches, pour arriver plus commodément à la hauteur de la
fenêtre. On ne voit rien de l’église extérieure excepté le tabernacle.
Peut-être les chœurs des monastères sont-ils ainsi faits.
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337> La lumière est faible. C’est une lumière crépusculaire qui tombe des fenêtres hautes
et étroites; je pense que ce doit être le soir ou l’aube, car il y a très peu
de jour. Le chœur — je l’appelle comme cela mais je ne sais si c’est le terme
exact — est vide. Il ne s’y trouve que les stalles des sœurs et le banc
devant la grille. Une lampe à huile ajoute une petite étoile jaune près de
cette grille.
Une sœur entre. Elle est grande et sûrement maigre, car, malgré son ample
habit monacal, son corps est très svelte. Elle va s’agenouiller sur le petit
banc. Elle soulève le voile qu’elle tenait baissé sur son visage, et je vois
un visage jeune, pas vraiment beau mais gracieux, très pâle, doux. Deux
yeux clairs — ils me paraissent marrons-verts — brillent doucement quand elle
les lève pour regarder le tabernacle, et sa bouche fine s’ouvre en un doux
sourire. Son visage est d’un long ovale entre les bandeaux blancs, à peine
plus blancs que lui. Le voile noir descend jusque sur l’habit noir, de sorte
que, sur cette silhouette noire, il n’est de couleur claire que son visage
délicat, ses longues mains bien faites et jointes pour prier, ainsi qu’une
croix d’argent qui brille sur sa poitrine au‑delà de sa large guimpe. Elle prie avec ferveur, les yeux rivés sur le
tabernacle.
Voici alors la belle partie de la vision. La grille, la grille tout
entière, brille comme si un feu vif s’était allumé derrière le rideau. La
lampe qui, auparavant, semblait être une étoile rayonnante, disparaît
maintenant dans la lumière qui augmente et devient peu à peu d’un blanc
argenté intense, si intense que les yeux ne voient plus qu’elle. La grille
disparaît sous l’effet de ce flamboiement. Dans cet éclat, Jésus apparaît,
debout, revêtu de son vêtement blanc et de son manteau rouge, souriant, très
beau.
Il appelle: "Marguerite !" pour sortir la sœur de l’extase dans
laquelle elle le regarde. Il l’appelle à trois reprises, de plus en plus
doucement et avec un sourire d’une intensité croissante. Il s’avance en
marchant haut au-dessus du sol sur le tapis de lumière qui se trouve sous
lui.
"C’est moi, Jésus que tu aimes. N’aie pas peur".
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338> Marguerite-Marie, tout heureuse, le regarde et dit entre ses larmes :
"Qu’attends-tu de moi, Seigneur ? Pourquoi m’apparais-tu ?
" - Je suis Jésus qui t’aime, Marguerite, et je veux que tu me fasses
aimer.
" - Comment cela m’est-il possible, Seigneur ?
" - Regarde. Tu seras capable de tout, car ce que tu vas voir te donnera
force et voix pour secouer le monde et l’amener à moi. Voici mon Cœur.
Regarde. C’est le Cœur qui a tant aimé les hommes en désirant en être aimé.
Mais il n’est pas aimé. C’est dans cet amour que se trouverait le salut du
genre humain. Marguerite, dis au monde que je veux que mon Cœur soit aimé.
J’ai soif ! Donne-moi à boire. J’ai faim ! Donne-moi à manger.
Je souffre ! Console-moi. Cette mission fera ta joie et ta souffrance.
Mais je te demande de ne pas la refuser. Viens. Viens à moi. Approche-toi de
moi. Embrasse mon Cœur. Tu n’auras plus peur de rien..."
Marguerite-Marie, en extase, se lève et
marche vers Jésus. La grande lumière fait paraître son visage encore plus
pâle. Elle se prosterne aux pieds de Jésus.
Mais il la relève puis, tout en la soutenant de la
main gauche, il écarte son vêtement sur son cœur et on dirait que, avec son
vêtement, la chair s'ouvre elle aussi. Alors le Cœur divin apparaît, vivant;
il bat entre des torrents de lumière qui embrasent le pauvre chœur et rendent
le corps humain de la disciple bien-aimée
resplendissant comme un corps déjà spiritualisé. Jésus l’incline vers lui
puis, avec une violence amoureuse, il lui porte le visage à la hauteur de son
Cœur et le serre contre lui; il soutient Marguerite-Marie, en extase, qui sinon
tomberait de joie et il la soutient encore quand il l’écarte de lui, avec
douceur. Il la ramène alors au sol — car Marguerite-Marie a marché sur la
traînée de lumière pour aller vers Jésus — et ne la lâche pas avant de la
voir en sûreté à sa place.
Il dit alors : "Je reviendrai te dire mes volontés. Aime-moi toujours plus. Va en paix."
La lumière l’absorbe comme un nuage puis s’atténue progressivement pour
disparaître enfin. Désormais, seule la petite étoile jaune de la lampe luit
dans l’obscurité du chœur.
Voilà ce que j’ai vu. Jésus me dit alors : "Tu as fait l’adoration
du jeudi, vigile du premier vendredi. Que veux-tu de mieux ?" Il
sourit et me quitte.
Je veux maintenant vous rapporter, car je
pense que cela vous intéresse, une petite communication que j’ai reçue de
Jésus le 29 mai.
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339> Un vieil entrefilet de journal m’est tombé sous les yeux,
qui contient une annonce d’un livre de sainte Catherine de Sienne. Je l’ai depuis des années. Or je n’avais jamais pris ce
livre que je tenais pour inutile parce que je pensais être incapable de
comprendre la mystique de sainte Catherine, trop sublime pour moi. Qui plus
est, je considérais comme inutile de le rechercher, étant donné que c’était
un livre introuvable. Je l’avais déjà fait rechercher une fois, et il m’avait
été répondu: "On ne peut l’obtenir". Je m’étais aisément résignée à
ne pas le posséder et je n’y avais plus pensé.
Le 29 juin, ce petit article de journal m’est retombé entre les mains. Je le
regarde alors et le déchire avec indifférence. Mais j’entends Jésus me
dire :
"Non. Prends ce livre. Cette fois, tu vas le trouver immédiatement,
dans le premier magasin où on ira le chercher. Il t’aidera à te
convaincre que la voix qui parle est une: celle qui te parle et celle
qui a parlé à Catherine. Prends-le, car le temps est venu de le faire".
Le 30 mai, comme Marta (Diciotti) devait aller à Lucques, je lui dis de le
chercher, sans rien ajouter d’autre. Et, en effet, elle le trouve dans la
première librairie où elle entre.
Je l’ai à peine lu, mais ce que j’y ai vu me répète, dans un style
médiéval, les concepts que j'entends dans le style actuel. Au fur et à mesure
que je les trouve, je signale les points que j’ai déjà entendus. Cela
m’apaise, car j’ai toujours peur de me tromper.
Jésus est très, très bon avec moi, trop même ! Non seulement il
m’instruit et me console par des paroles et des visions, mais il les dose en
fonction de ma faiblesse physique et supplée à mon impossibilité de prier,
comme cela a eu lieu hier soir, quand il m’a fait adorer son Cœur en compagnie
de Marguerite-Marie; de plus, il m’indique ce que je dois obtenir pour me
rassurer devant mes craintes.
Je reprends plus tard pour vous dire ce que j’entends en ce moment.
Jésus dit :
"L’effort fait pour arracher cette âme
à ses idées est dû au fait qu’elle en est totalement encombrée.
Pour mettre du liquide dans un vase, il faut que celui-ci soit préparé. S’il est
vide, on peut le remplir de toute l’eau qu’on veut, s’il est à moitié plein,
on en mettra la moitié, et s’il en manque un doigt pour qu’il déborde, on en
mettra au moins un doigt. Ce ne sera pas grand-chose, mais cela servira à y
mélanger quelque chose. Mais s’il est plein jusqu’à ras bord, on ne peut rien
y mettre. Absolument rien. Il faut d’abord le vider.
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340> C’est facile quand le vase peut être déplacé. Mais s’il
est fixe et par conséquent inamovible, comment pourrait-on le vider ? Il
faut l’assécher par la chaleur du soleil ou par un travail patient de notre
part, en y plongeant une éponge qui aspire le liquide jusqu’à ce qu’il soit
vide.
Certains cœurs sont des vases pleins jusqu’au bord et inamovibles. C’est leur
volonté qui les rend ainsi. Ils se maintiennent donc dans l’eau qu’ils ont
mise, mais qui n’est pas celle que toi et moi voudrions qu’ils aient. Il est
alors nécessaire de les vider de leur contenu avec une charité ardente et
une persévérance patiente.
Ce serait une besogne bien plus aisée s’ils se laissaient retourner par
un élan d’amour. Mais il est plus méritoire pour toi de brûler d’amour pour
les débarrasser du mal et de les essuyer de tout mal par des sacrifices, des
sacrifices, et encore des sacrifices, puis d’y mettre Dieu, ton Dieu.
Oh, Maria !...".
Il ne dit rien d’autre. Cette courte dictée commence alors que je fais mes
dévotions et mes pénitences et, tandis que j’intercède pour telle ou telle
personne, je pense à un cœur qui ne revient pas sur ses décisions. Il y est
plus ancré qu’un bateau à un fond de mer rocheux. De tous, c’est le plus
réfractaire à mes prières.
Le soir de ce premier vendredi, la vision de
Jésus au Cœur rayonnant entouré d’une foule de saints se présente à moi, plus
ample et plus belle. Il y a beaucoup d’hommes, mais au premier rang se
tiennent trois saintes, plus radieuses que tous les autres personnages comme
sous l’effet d’une lumière due à un privilège particulier.
Dans cette vision, cependant, les corps me sont montrés portant leurs
vêtements terrestres - même si je comprends qu’il s’agit de corps déjà
spiritualisés -, exactement comme cela se produit dans les visions de la vie
de Notre-Seigneur.
Je reconnais, parmi les hommes, l’apôtre saint Jean,
qui se tient presque derrière Jésus, le regarde et sourit. Je vois ensuite un
franciscain qui n’est pas saint François, mais je ne sais qui. Mais celles qui retiennent mon attention sont les trois
saintes qui sont au premier rang.
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341> L’une d’elles est Marguerite-Marie (Alacoque). Je la
reconnais bien. L’autre est une, petite et belle, sœur, toute vêtue de blanc.
Son voile seul est noir. Elle a un visage très intelligent, qui rayonne d’une
joie surnaturelle. La troisième est une capucine maigre et austère avec ce
regard sérieux mais bon qui est le propre de ceux qui ont beaucoup souffert
et pleuré: c’est la plus âgée de toutes. Elle ne pleure pas en ce moment,
mais elle me regarde avec une grande compassion.
Jésus me les désigne en disant :
"Voici mes hérauts. Ce sont celles qui n’ont pas gardé pour elles
l’amour intense pour mon divin Cœur. Au contraire, elles l’ont fait connaître
au monde, au prix de beaucoup d’efforts et de souffrances.
Celle-ci est la première chronologiquement. C’est la première voix qui ait
parlé de la confiance en mon divin Cœur. Le monde entier était un roncier de
férocités humaines et de restrictions religieuses, quand Gertrude a dit au monde : "Aime et espère. Jésus t’assure que nous
sommes réconciliés avec le Père. C’est son Cœur transpercé qui nous le dit.
Travaillons à sa gloire. Faisons sa volonté pour lui donner de la joie, et il
accomplira pour nous les miracles de sa miséricorde." Elle avait compris
les paroles qui sortent de ma blessure.
La seconde, tu la connais. Tu l’as vue hier soir.
La troisième est Véronique, clarisse capucine. Elle est la "voix" qui
disait en Italie ce que Marguerite-Marie disait en France. Toutes les deux
ont vaincu le philosophisme, ennemi de la Vérité, plus encore que ne l’a fait
l’Eglise par ses condamnations; elles l’ont vaincu par la force de leur
amour, qui prêchait la vérité de ce qu’elles avaient vu et entendu. C’est
pourquoi elles ont été tourmentées par les hommes aveugles. Or combien qui
auraient dû voir étaient au nombre des aveugles ! Combien de
consacrés parmi eux ! Mais elles, mes messagères, mes voix, avaient été
créées dans ce but. Et elles ont accompli cela parce que faire ma volonté
était leur joie.
Il y a plus de saintes que de saints parmi
les "voix" qui parlent de mon Cœur, car la délicatesse de
l’amour est une qualité essentiellement féminine. Jean, l’angélique, est au
nombre des saints pour avoir eu un cœur de petite fille dans un corps de
héros. C’est le premier qui ait compris mon Cœur. Mais tous les saints
sont des fruits de mon amour, de l’amour pour mon Cœur. Même ceux qui paraissent avoir été
créés pour devenir les apôtres d’autres dévotions sont en réalité les fruits
de mon Cœur et de l’amour pour lui.
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342> Qui n’aime pas n’est pas sanctifié. C’est le cœur qui
aime. Qu’aime-t-on chez l’être aimé ? Son cœur. Comme, chez une mère,
c’est le cœur de son enfant qui se forme en premier, ainsi c’est le Cœur de
leur Seigneur qui se forme en premier dans le cœur de ceux qui portent Dieu
au monde.
Quand il bat au-dedans de vous, Jésus est déjà né en vous, il vous parle,
vous caresse et vous apporte le Père et l’Esprit, car là où se trouve l’Un,
les Deux autres ne sont pas absents. Vous êtes donc un ciel où les merveilles
de Dieu s’accomplissent, d’où ses splendeurs suintent et dont il sort des
mots qui sont lumière et paroles du Dieu qui habite en vous.
Oh ! Bienheureux êtes-vous de comprendre à quel point je vous aime et de
répéter cet amour au monde pour le convaincre de m’aimer.
Je t’ai montré cette famille de saints dont la passion fut mon Cœur, car tu
es leur petite sœur.
Le Cœur de ton Jésus et sa croix sont
tes buts d’amour. Mais le Cœur de Jésus a été ouvert sur la croix. C’est dans le plus grand opprobre qu’il vous a obtenu
le refuge suprême, pour vous dire que, plus on accepte d’être vilipendé pour
faire la volonté de l’Eternel, plus on devient salut et bénédiction pour ses frères
coupables.
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