Vision du samedi 16
septembre 1944.
104> 15.1 – Jésus dit :
"Le cycle est terminé, et avec lui, si doux et si suave, ton Jésus t'a
portée sans secousses hors du tumulte de ces jours. Comme un petit enfant
revêtu d'une douce laine et posé sur des coussins moelleux, tu as été plongée
dans ces visions bienheureuses pour ne pas ressentir, terrorisée, la férocité
des hommes qui se haïssent, au lieu de s'aimer .
Tu ne pourrais plus supporter certaines choses et je ne veux pas que tu en
meures, parce que j'ai soin de mon "porte-voix".
15.2 – Elle va cesser, dans le monde,
la cause pour laquelle les victimes ont été torturées par tous les désespoirs.
Pour toi aussi, Maria, va cesser le temps de souffrir terriblement pour trop
de raisons qui violentent tes sentiments personnels. Tu ne cesseras pas de
souffrir : tu es victime. Mais une partie de tes souffrances :
celle-là va cesser. Puis viendra le jour où je dirai comme à Marie de Magdala
mourante :
"Repose-toi. Il est temps pour toi de reposer. Donne-moi tes épines. Il
est temps de roses. Repose-toi et attends. Je te bénis, bénie".
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105> Je t'ai dit cela et c'était une
promesse et tu ne l'as pas comprise au moment où arrivait le temps où tu
serais plongée, roulée, enchaînée, couverte par les épines, dans la plus
profonde obscurité... Cela je te le répète maintenant avec une joie telle que
seul l'amour que je suis peut éprouver quand il peut faire cesser une douleur
pour son aimée. Cela, je te le dis maintenant le temps du sacrifice cesse. Et
Moi, qui sais, je te le dis pour le monde qui ne sait pas, pour l'Italie,
pour Viareggio; pour ce petit pays, où tu m'as apporté - médite le sens de
ces paroles - le merci réservé aux holocaustes pour leur sacrifice.
15.3 – Quand je t'ai montré Cécile,
vierge-épouse ,
je t'ai dit qu'elle était imprégnée de mes parfums et qu'à leur odeur elle a
entraîné mari, beau-frère, serviteurs, parentes, amis. Tu as fait sans le
savoir, mais Moi je te le dis, Moi qui sait, le rôle
de Cécile dans ce monde devenu fou. Tu es toute remplie de Moi, de ma parole;
tu as porté mes désirs parmi les personnes et les meilleurs ont compris et
après toi, victime, beaucoup et beaucoup en sont sorties et, si ce n'est pas
la ruine complète de ta patrie et des lieux qui te sont les plus chers, c'est
parce que beaucoup d'hosties ont été consumées à la suite de ton exemple et
de ton activité. Merci, bénie. Mais continue encore. J'ai grand besoin de
sauver la terre, de racheter la terre. Vous, les victimes, vous êtes le prix
du rachat.
15.4 – La Sagesse, qui a instruit les
saints et t'instruit par un enseignement direct, t'élève toujours plus à
l'intelligence de la Science de vie et à sa pratique. Dresse, toi aussi ta
petite tente près de la maison du Seigneur. Enfonce aussi les pieux de ta tente dans la demeure de la Sagesse et reste-y sans
jamais en sortir. Tu reposeras sous la protection du Seigneur qui t'aime,
comme un oiseau au milieu des branches fleuries et Il te mettra à l'abri de
toutes intempéries spirituelles et tu seras dans la lumière de la gloire de
Dieu d'où descendront pour toi des paroles de paix et de vérité. Va en paix.
Je te bénis, bénie."
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106> 15.5 – Tout de suite après Marie
dit :
"À Marie, le cadeau de la Maman pour sa
fête. Une chaîne de cadeaux. Et
s'il y a parmi eux quelque épine, ne t'en plains pas au Seigneur qui t'a aimée
comme il en a aimé bien peu.
Je t'avais dit, au début : "Écris sur moi, Toute peine trouvera sa
consolation. " Tu as vu que c'était vrai. Ce
cadeau t'était réservé pour ce temps de troubles. Nous n'avons pas seulement
soin de l'esprit, mais nous savons nous préoccuper aussi de la matière qui
n'est pas reine, mais servante utile pour l'esprit, pour lui permettre
d'accomplir sa mission.
Sois reconnaissante au Très-Haut qui, pour toi, est vraiment Père, même au
sens affectueusement humain et qui te berce en de suaves extases, pour te
cacher ce qui t'épouvanterait.
Aime-moi toujours plus. Je t'ai portée avec moi
dans le secret de mes premières années, Maintenant tu sais tout de la Maman. Aime-moi comme fille et sœur dans ta destinée de victime,
Et aime Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu l'Esprit Saint en perfection
d'amour.
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