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Présentation
générale.
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Les
personnages centraux se rencontrent dans plus de la moitié des épisodes, soit
plus de 350 fois. Ce groupe
rassemble 14 personnes : les douze apôtres, Marie et bien sûr Jésus, présent
ou cité à chaque épisode quasiment. Il n'y a aucun autre personnage inconnu
des Évangiles ou d'autres sources.
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Dictionnaire des personnages de l’Évangile, d’après Maria Valtorta.
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Quel apport de l'œuvre ?
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L'intérêt de l'œuvre de Maria
Valtorta est sans nul doute de montrer le Christ et la troupe apostolique
dans le quotidien de la Vie Publique. On voit vivre, parler, prier, agir, Jésus. Il devient
présent ou mieux le lecteur, qui pénètre les scènes décrites, est transporté
à sa suite : il devient membre parmi les membres de la troupe apostolique
pour un pèlerinage de grande intensité.
Marie, la mère de
Jésus et son soutien indéfectible, se présente comme la première, la plus
grande et la plus zélée des disciples, sans se départir de cette maternité
qui, au pied de la Croix, s'étendra à toute l'humanité. On comprend qu'aussi
bien son détracteur virulent, dans un article commentant la mise à l'Index de
l'œuvre, que son partisan acharné, le P. Roschini fondateur d'une université
pontificale mariale, aient salué tous deux, mais pour des buts différents,
l'extraordinaire mariologie de l'œuvre. L'humble Maria Valtorta pouvait-elle
égaler les sommités théologiques de son Temps ?
L’œuvre
revêt les douze
apôtres de leur
humanité : ils sont jeunes ou vieux, emportés ou calmes, ils rient, s’indignent,
croient ou doutent, se réjouissent de l’ombre d’un arbre, pestent contre la
pluie. En un mot, ils sont vivants et deviennent les compagnons du lecteur.
L'œuvre
éclaire certains visages connus d'apôtres, mais aussi ceux qui le sont un peu
moins : Simon
le zélote ou Jude. Le premier, le plus âgé des apôtres, devenu le
sage au terme d'un chemin de souffrance. Le second, cousin de Jésus,
"plein de cœur" au profil aristocratique et au caractère fougueux.
C'est
cette proximité du lecteur avec l'humanité des apôtres qui fait mieux
comprendre la trahison finale de Judas, les
impulsions de Pierre ou la pleutrerie collective des apôtres au jour de la Passion.
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Les
points remarquables.
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Maria Valtorta décrit trois fratries parmi les apôtres et
non deux comme habituellement : Simon (Pierre) et son frère André, les fils
de Jonas. Jacques dit le majeur et son frère Jean, les fils de
Zébédée. Auxquels
elle rajoute Jacques dit le mineur et Jude son frère, les fils d'Alphée.
Ceci peut surprendre car toutes les traductions donnent Jude "fils de
Jacques". Il n'y a que quelques Bibles, dont la Bible Osty, réputée
traduite au plus proche du texte original, qui accréditent cette hypothèse de
Maria Valtorta en précisant que ce passage peut se traduire : "Jude,
fils de ou frère de Jacques".
De cette dernière fratrie sortira aussi Simon
(Siméon) qui succédera à son frère Jacques à la tête de la communauté
chrétienne de Palestine et se réfugiera avec elle à Pella, après la
destruction du Temple comme le rapporte la Tradition transcrite par Eusèbe
de Césarée.
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