"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

© Fondation héritière de Maria Valtorta.

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 Autobiografia.

 The person and works of Maria Valtorta.




L'autobiographie de Maria Valtorta a été écrite à la demande de son confesseur, le P. Migliorini, frappé par la grandeur d'âme de Maria, alors clouée au lit.
Au fil des pages, un phénomène apparaît : le dialogue de plus en plus intense entre Jésus et cette âme offerte. Il culmine avec les premières visions qui s'ouvrent sur Jésus mourant sur la croix : nous sommes le 22 avril 1943, c'est le Jeudi-Saint.
Maria Valtorta commence à recevoir les scènes de l'Évangile : elles durent quatre ans à un rythme quasi quotidien. Puis visions et dictées se font plus rares. Elles cessent en 1953, du moins celles qui ont été consignées. Elles auront duré 10 ans.



La tombe de Maria Valtorta dans la chapelle de la Santa Annunziata de Florence.


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Ancienne édition : Tome 1, préface.
Nouvelle édition : néant.

Préface de l’éditeur
(édition de 1985).


7> Maria Valtorta naquit à Caserte (Italie) le 14 mars 1897. Elle était fille unique d'un sous-officier de cavalerie, Joseph Valtorta, né à Mantoue en 1862, et d'une enseignante de français, Iside Fioravanzi, née à Crémone en 1861.        

Elle avait à peine dix-huit mois, lorsque ses parents durent s'établir avec leur enfant au nord de l'Italie, se fixant d'abord à
Faenza, et après quelques années à Milan, où ils lui firent fréquenter l'école maternelle chez les Ursulines. C'est là qu'elle eut le premier signe de sa vocation : elle voulait s'identifier au Christ dans la douleur volontairement acceptée par amour.          

À sept ans, toujours à Milan, elle fréquenta les écoles primaires à l'Institut des sœurs Marcelliennes, où en 1905 elle reçut le
sacrement de la confirmation des mains du saint cardinal Andrea Ferrari[1]. Elle continua ensuite ses études à l'école publique de Voghera, où la famille se fixa en 1907. Elle fit sa première Communion à Casteggio en 1908.       

C'est sous la contrainte de sa mère, femme très autoritaire,
qu'elle dut rentrer en 1909 au Collège Bianconi de Monza, où elle se distingua par son intelligence très vive et son caractère bien trempé. Elle était très douée pour les matières littéraires, mais pas du tout pour les mathématiques. C'est à la suite d'efforts constants qu'elle obtint son diplôme d'études techniques, études qui lui furent imposées par sa mère. Malgré cela, elle était satisfaite du Collège; mais voilà que sa mère, quatre ans après, voulut qu'elle en sortit. Maria alors adressa sa fervente prière à Dieu, qui encore une fois ne manqua pas de l'éclairer sur son avenir.       

En attendant, son père prenait sa retraite pour des raisons de santé et la petite famille alla vivre à Florence, où Maria se fiança avec un brave jeune homme, qu'elle dut pourtant quitter à cause du mauvais caractère de sa mère. Après une période de grande crise, en 1916 elle eut de la part du Seigneur un autre signe révélateur, et en 1917 elle entra dans les rangs des infirmières "samaritaines". Elle prodigua, pendant dix-huit mois, tous ses soins aux soldats de l'hôpital militaire de Florence.      

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8> Le 17 mars 1920, pendant qu'elle marchait dans la rue en compagnie de sa mère, un extrémiste la frappa aux reins avec une barre de fer, qui laissa sur elle les premiers signes de sa future infirmité.     

Après avoir gardé le lit pendant trois mois, c'est en octobre de
cette même année qu'elle se rendit avec ses parents à Reggio de Calabre, où elle demeura deux ans environ chez ses parents maternels Belfanti, propriétaires d'hôtels. La longue période qu'elle passa dans cette belle ville maritime au sud de l'Italie, fut riche d'expériences fortifiantes pour son esprit, mais elle fut aussi marquée par l'aversion de sa mère, qui s'opposait à de nouvelles offres de mariage. Maria retourna alors à Florence (c'était en 1922) et y séjourna pendant deux autres années parmi des souvenirs douloureux.       

En 1924 eut lieu le déplacement définitif à Viareggio, qui marqua le commencement d'une nouvelle vie toute tendue à une continuelle montée vers Dieu. Elle observait en cachette (à cause de
l'intolérance maternelle) toutes les pratiques religieuses, et elle réussit ainsi à s'engager dans l'Action catholique. Toujours animée du désir de se donner, en 1925 elle s'offrit à l'Amour miséricordieux, et en 1931, après avoir prononcé ses vœux, c'est avec une conscience plus résolue qu'elle voulut s'offrir aussi à la Justice divine[2]. 

Affligée par des souffrances croissantes, elle ne quitta plus son
lit à partir du 1er avril 1934 : la voilà dorénavant instrument docile dans les mains de Dieu. L'année suivante arriva chez elle Marthe Diciotti, qui resta sa fidèle compagne et qui ne la quitta plus pendant toute sa vie; c'est à ce moment-là que Maria eut la très grande douleur de la mort de son père, qu'elle aimait et considérait le meilleur des hommes.

En 1942 elle reçut la visite d'un pieux prêtre, autrefois missionnaire, le Père Romuald M. Migliorini, des Servites de Marie, qui
fut son directeur spirituel pendant quatre ans. En 1943, l'année même de la mort de sa mère. Maria Valtorta commençait son activité d'écrivain.

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9> De l'Autobiographie, voulue par le Père Migliorini et écrite selon ses capacités, Maria passa aux "dictées" et aux "visions", qu'elle déclarait recevoir par révélation. Tout en gardant son lit et malgré ses grandes souffrances, elle écrivait de sa propre main et d'un seul jet, à n'importe quelle heure, même pendant la nuit, sans se sentir nullement dérangée par des interruptions occasionnelles, gardant toujours son aspect naturel. Les seuls livres qu'elle pouvait consulter étaient la Bible et le Catéchisme de Pie X.         

À partir de 1943 jusqu'en 1947, mais en mesure moindre jusqu'en
1953, Maria écrivit environ quinze mille pages de cahiers. Ce sont des commentaires sur l'Écriture sainte, des leçons de doctrine, des récits de premiers chrétiens et martyrs, des compositions de piété, sans compter des pages de journal spirituel. Mais les deux tiers à peu près de la production littéraire de Maria Valtorta ont été occupés par l’œuvre monumentale de la vie de Jésus.    

Après avoir offert tout à Dieu, jusqu'à sa propre intelligence,
Maria commença à se renfermer graduellement, pendant plusieurs années, dans une sorte d'isolement psychique, jusqu'au jour où elle s'éteignit comme si elle obéissait à l'exhortation du prêtre qui, appelé à son chevet de mourante, priait avec les paroles : "Proficiscere, anima christiana, de hoc mundo" {Pars, ô âme chrétienne, de ce monde !). C'était le 12 octobre 1961. Elle avait laissé, comme souvenir, la phrase suivante: "J'ai fini de souffrir, mais je continuerai à aimer".        

Ses funérailles eurent lieu à la paroisse de St Paulin le 14 octobre, de bon matin et très simplement, selon ses volontés, et tout
de suite après, sa dépouille mortelle fut enterrée au cimetière de Viareggio. Mais le 2 juillet 1973 les restes mortels de Maria Valtorta purent avoir leur sépulture privilégiée à Florence, dans la Chapelle du Chapitre au Grand Cloître de la "Santissima Annunziata".        

Son œuvre la plus importante, celle sur la vie de Jésus, fut
écrite à partir de 1944[3] jusqu'en 1947 à l'exception de quelques chapitres des années suivantes. Elle est publiée en Italie dès 1956 sous le titre "II poema dell'Uomo-Dio". La première édition parut en quatre grands volumes; elle fut suivie d'une nouvelle édition critique en dix volumes, avec des notes théologiques et doctrinales du Père Corrado M. Berti des Servites de Marie. L'œuvre, continuellement réimprimée et diffusée sans aucune publicité, est désormais largement connue en Italie et dans le monde entier.        

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10> En 1971 un professeur français, monsieur Félix Sauvage, lut "Il poema dell'Uomo-Dio " et se sentit poussé à le traduire en sa propre langue. De Pont-Audemer, où il habitait, il nous informait continuellement sur les progrès de son travail, et nous sollicitait à prendre nos décisions pour la publication, étant donné son âge bien avancé. Il ne nous parlait jamais de lui-même, sauf lorsqu'il voulut nous assurer sur ses propres capacités, nous déclarant qu'il avait fait ses études de philosophie et de théologie, et qu'il avait passé toute sa vie dans l'enseignement.   

Ce fut au mois de décembre 1976 que nous nous rendîmes en
Normandie pour retirer la traduction française des dix volumes, que monsieur Sauvage avait écrite de sa propre main, mais ce n'est qu'après quelque temps que nous commençâmes à l'examiner. Nous nous aperçûmes qu'il fallait la réviser. Cette traduction, bien que corrigée amplement, a le mérite d'avoir été réalisée par un homme âgé, soutenu dans son travail par une foi qui le rajeunissait.

Malheureusement, Félix Sauvage n'a pu pas voir la publication
de l’œuvre traduite : il est mort le 16 septembre 1978, à l'âge de 87 ans. Nous avons respecté son ferme désir de ne point ajouter des notes explicatives et de commentaire au texte de Maria Valtorta, et de faire rejaillir la nature de l’œuvre de son titre même.       

Toutefois, nous prévenons nos lecteurs que pour toute explication et approfondissement restent toujours valables les notes de
l'édition italienne. Pour ce qui concerne la nature de l’œuvre, nous sommes convaincus qu'il s'agit d'une des plus grandes révélations privées : elles sont d'ailleurs admises par la théologie catholique comme des manifestations possibles, subordonnées à la Révélation publique et dignes de foi humaine, que Dieu accorde à certaines personnes pour le profit spirituel de tous les hommes.

Nous demandons à nos lecteurs de nous excuser pour quelques imperfections de cette première édition française.    

Isola del Liri (Italie), le 12 octobre 1979         

Emilio Pisani, éditeur    

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Fiche mise à jour le 26/02/2024.

 



[1] Mgr Andrea Carlo Ferrari (1850-1921), archevêque de Milan. Béatifié le 10 mai 1987 par le pape Jean-Paul II. Il est le fondateur de la compagnie de Saint-Paul. Ce sont ces religieux qui diffusent les œuvres de Maria Valtorta au Canada.        

[2] Tout ce chemin vers le don victimal de sa personne est relaté dans les Cahiers à la date du 10 février 1946.           

[3] Si les dictées de Jésus commencent dès le mois d’avril 1943, ce n’est qu’en janvier 1944 que commencent les visions de la vie de Jésus.