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Ce qui surprend chez Maria Valtorta, ce n’est pas tant qu’elle
fasse preuve de connaissances étonnantes dans un domaine, voire deux, mais
c’est qu’elle fasse montre de connaissances rares et spécialisées dans des
domaines hétéroclites.
L’histoire connaît des esprits polyvalents et encyclopédiques, mais il n’y en
a pas qui fasse montre d’une telle étendue de connaissances autres que
généralistes et superficielles. Avec Maria Valtorta, nous avons à faire
plusieurs spécialistes en une seule.
En quoi est-elle exceptionnelle ou plutôt "extra –
ordinaire" ?
Huit
raisons qui rendent remarquable la culture de Maria Valtorta.
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- Grabataire, elle ne disposait pas de bibliothèques à la mesure
de ses connaissances ni près d'elle, ni dans la ville de Viareggio où elle
écrivit son œuvre.
- Aucun indice ne permet de penser qu'elle ait accumulé avant son alitement,
puis utilisé des notes. Scénario, par ailleurs, peu vraisemblable compte-tenu
de la masse d’informations : pour les domaines scientifiques,
Jean-François Lavère en a recensé plus de 10.000 dans le seul "Évangile
tel qu’il m’a été révélé"..
- Elle n'utilise pas ces connaissances spécialisées de façon ostentatoire.
Seul le lecteur averti peut en évaluer la pertinence qui échappe à une
lecture courante. Elle est donc à l’opposé des esprits encyclopédiques que
nous connaissons. L'auteure n'avait aucune motivation connue à la célébrité :
elle souhaitait explicitement l'anonymat jusqu'à sa mort.
- Elle les emploie de façon appropriée, mais anecdotique. Elle aurait donc pu
éviter de les manifester. Le récit n’en aurait subi aucun dommage. Mais quand
elle emploie ces connaissances appropriées et discrète, elle ne le fait pas
de façon gratuite : elles cautionnent généralement la véracité du
contexte. C’est un véritablement un sceau d’authentification du récit.
- Il n’y a pas, dans son entourage, de spécialistes des différentes
disciplines utilisées, qu'elle aurait pu interroger ou qui auraient pu la
guider, même à distance : les seuls de son entourage ne sont intervenus
qu’après que le manuscrit soit achevé et distribué.
- L'œuvre a été écrite dans un laps de temps relativement court et des
circonstances particulières (invalidité, guerre, …). De telles conditions ne
permettent pas matériellement le recours à des vérifications.
- Ses documents autographes, des cahiers d’écolier, comme le témoignage de
ses proches, ne laissent aucune place aux ratures ou aux réécritures. Si
Maria Valtorta revient sur son manuscrit, ce n’est que pour préciser un mot
ambigu.
- Les spécialistes qui ont expertisé son œuvre sont d'accord pour reconnaître
ses compétences dans des domaines aussi divers que la théologie, l’exégèse,
la géologie, l’archéologie, la topographie, l’histoire, la botanique, etc.
Connaissances que ces spécialistes dignes de leur niveau.
Quatre raisons
qui rendent sa culture "extra – ordinaire".
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Les connaissances peuvent être considérés comme réellement
exceptionnelles dès lors qu'elles sont attestées par des sources crédibles et
qu'elles ont une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
L'information était inconnue de son temps : c'est le cas, par exemple, de certains
lieux qu'elle décrit et qui n'ont été découverts ou explorés qu'après sa
mort.
L'information est spécialisée : elle n'est pas accessible par les ouvrages usuels
ou de vulgarisation (atlas, dictionnaires, manuels, …). Elle suppose donc une
maitrise de la science dont elle est issue.
L'information est rare : elle est introuvable sans une documentation pointue à
défaut de l'aide d'un expert. Ce qu’Internet permet de vérifier aujourd’hui
était impossible à concevoir à l’époque de Maria Valtorta.
L'information est minoritaire : Maria Valtorta, dans ce cas, ne choisit pas
l'opinion dominante, largement relayée, mais une opinion minoritaire. Elle
manifeste alors non seulement des connaissances spécialisées, mais la
maitrise des opinions qui se débattent dans les domaines variés où elle
excelle.
Une
récompense qui s’acquiert au prix de le constance et
la patience.
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Nous disposons principalement de l'immense bibliothèque
Internet, accessible désormais par des moteurs de recherche puissants ou
spécialisés. Nous disposons aussi de logiciels de traduction. Pour nous,
donc, il n'y a ni problème d'accès à des bibliothèques, ni recherches
fastidieuses avant de trouver l'information spécialisée, ni des problèmes de
compréhension. Ce n'était pas le cas de Maria Valtorta.
Si beaucoup de connaissances contenues dans l'œuvre de Maria Valtorta ne sont
pas encore identifiées, faute de temps, certaines se sont montrées longtemps
rebelles à toutes identifications. La raison principale en est la
transcription, car Maria Valtorta voyait et entendait les scènes. Elle
utilisait donc une transcription phonétique non reconnue par les moteurs de
recherche. Par exemple Fialé = Phiale, Bel Nidrac = Beith Midrach, etc…, sans compter l'italianisme : Bethsur = Bethsour, …
Pour d'autres identifications, nous avons procédé intuitivement : c'est le
cas pour certains lieux déduits de l'homophonie (ex pour les
"Emmaüs" = Ammaous et Imwas)
ou localisés en suivant, sur les cartes, les descriptifs de Maria Valtorta.
C'est aussi le cas pour certains noms propres : Archélaos = Onkélos.
N'étant pas nous-mêmes spécialistes de toutes les disciplines, nous avons
exposé nos sources et nos déductions afin de permettre au lecteur de juger.
D’autres ont poussé plus avant les investigations : ils ont publiés
leurs travaux. Nous les présentons dans la page qui leur
est dédiée.
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