TUSNILDE
THUSNELDA
Barbara
de Germanie
(née en 10 av. J.C. / morte
en ?)
Esclave issue des guerres
contre les germains au cours desquelles trois légions de Varus furent massacrées
par les troupes d'Arminius en +9 à Teutoburg en
Rhénanie du nord à environ 20 km au nord-est d'Osnabrück.

Bataille de Teutoberg :
15. A 20.000 romains sont massacrés par les germains
Affranchie par Valeria, sa maîtresse.
Références historiques
En l’an +15, Germanicus fait
des raids contre les Germains, il pille leurs villages et réussit à
capturer Thusnelda, la femme d'Arminius, qui lui
fut livrée par son propre père, Ségestes, lequel
voulait se venger d’Arminius.

Arminius (Hermann) et Tusnilde
En effet, alors qu’il avait
promis sa fille à quelqu’un d’autre, elle s’était enfuie avec Arminius et
l'avait épousé après la victoire de Teutoburg. Ségestes et son clan étaient des alliés de Rome et
s’opposaient à la politique d'Arminius, comme le faisait aussi d’ailleurs Flavus, le frère d'Arminius.
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Thusnelda fut emmenée
à Rome pour y être exhibée à l’occasion du triomphe de Germanicus au 7e
jour des calendes de juin en l'an 16; elle ne revit jamais sa patrie et
disparut de l'histoire.
(Tacite Annales 1, 58;
Strabon Geographica L7, 1, 4: "on vit le triomphateur (Germanicus)
traîner à sa suite les personnages, hommes et femmes, les plus illustres de
la nation des Chérusques: à savoir le chef Segimund,
fils de Ségeste, avec son fils Thumelic, jeune
enfant de trois ans, et sa soeur Thusnelda, femme d'Arminius").

Thusnelda au triomphe de Germanicus, d'après un tableau de
Carl Theodor von Piloty (1873)
Gaius Julius Caesar (-15, +19)
surnommé "Germanicus"
après sa victoire contre les germains, était fils de Drusus
et d'Antonia et frère aîné de Claude. Il épousa Agrippine l'aînée et fut le
père de Néron, Caligula,….
Germanicus fut nommé
gouverneur de Syrie en +17, et fut assassiné à Antioche en +19.
Références Maria Valtorta
Il est probable que Thusnelda, princesse esclave, ait dû l'accompagner à
Antioche. Elle a pu alors être "récupérée" par un notable de la
cour de Germanicus, (le père de Valéria !) et se
retrouver quelques années plus tard en Palestine, dans la cour de Pilate.
Tome 6, chapitre 130 (réf de la vo : 438.8/10) : "Une litière s'arrête tout près en attendant
d'être portée en avant. Deux femmes y montent... La litière avance au pas
cadencé de quatre numides vêtus d'une très courte tunique sans manches qui
leur couvre à peine le torse… la litière s'arrête.
Une femme en descend, pendant que l'homme qui est en tête
frappe à un portail.
“Salut, Lidia!”
…/…
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…/…
“Salut, Valéria! Une caresse à Faustina pour moi. Demain soir, nous lirons encore en
paix, pendant que les autres font la fête…”
Le portail s'ouvre et Valéria, avec son esclave ou affranchie, est sur le point d'entrer....
Marie s'avance et elle dit: “Domina! Un mot!”
Valéria regarde les deux femmes
enveloppées dans un manteau hébraïque très simple et qui descend très bas
sur leurs visages et elle les prend pour des mendiantes. Elle commande: “Barbara, donne l'obole!”...
“Éloignez-vous tous!” commande Valéria
à l'affranchie et au portier".
Tome 7, chapitre 228 (réf de la vo : 531.16) :
“Tu es venue seule?”
“Non, avec
une affranchie. La char m'attend dans le bois à l'entrée du village.
Tome 7, chapitre 231 (réf. De la vo 534.9/1) :
"Mon
affranchie Tusnilde, barbare deux fois, Seigneur, des forêts de Teutberg. Une proie de ces avances
imprudentes qui ont coûté tant de sang humain. Mon père en a fait cadeau à ma
mère, et elle me l'a donnée pour mes noces. De ses dieux aux nôtres et
des nôtres à Toi, car elle fait ce que je fais. Elle est tellement
bonne." dit-elle (Valeria) à Jésus devant la synagogue des affranchies
qu'elle fréquente désormais".
Tome 8, chapitre 44 : "Les épreuves de la Passion s'annonçant,
Valeria l'envoie avec sa fille Fausta, à Béther dans le château de son amie
Jeanne de Chouza
... "Sinon, je resterai ici avec Tusnilde. Je suis libre, je suis riche, je puis faire ce que je
veux…"
"J'enverrai Fausta avec Tusnilde à
Béther, avant le temps fixé. Elles devaient y aller après la Fête."

Jean-François Lavère
Extraits de "L'énigme Valtorta"
CEV – 2010
reproduits avec l'aimable autorisation de "Chrétiens
magazine"
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