Ce prêtre du diocèse de Carpi, près de Modène, est honoré du titre de Monseigneur conféré par le Pape (ici
Paul VI) aux prélats qu’il veut distinguer.
En 1975, et pendant 4 ans, il reçoit des dictées consignées dans Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles, éditions du Parvis, 1990.
Le style des dictées est semblable à celui que l’on retrouve dans les dictées
de Maria Valtorta et dans celles d’autres mystiques contemporaines.
« Mon style est unique » disait Jésus à Maria Valtorta.
Les révélations faites à Don Michelini sont parfaitement convergentes avec
celles reçues par d’autres mystiques, dont Maria Valtorta, mais il semble
avoir reçu pour mission de transmettre plus particulièrement les messages du
Ciel pour le renouvellement de la pastorale de l’Église.
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Il
suffirait d'un regard.
Dictée du 19 septembre
1975.
Fils, à quoi servent gloire, estime,
richesse et santé, prospérité, talent et culture, si
finalement l'âme se perd ?
Ces paroles furent pour beaucoup d'âmes de
bonne volonté le motif d'une radicale régénération spirituelle ou
d'une conversion.
Une sérieuse et mûre réflexion sur cette
invitation peut porter les âmes à la
conquête de vertus héroïques, à la réalisation de la perfection et de
la sainteté.
Une sérieuse méditation sur cet
avertissement a porté et peut porter
beaucoup d'âmes à la découverte de cette pierre précieuse dont Je parle dans la parabole et pour laquelle il
vaut la peine de couper court avec
le péché, à travers un détachement résolu des faux biens et affections de ce monde, et de me suivre sur
la voie du Calvaire en échange d'une impérissable couronne de gloire
éternelle dans la Maison de mon Père.
Fils, l'âme en état de péché est comme la
pierre qui d'en haut, en vertu de la loi naturelle de la pesanteur se
précipite vers le bas, augmentant dans sa
chute son poids et sa vitesse. L'âme en état de péché se précipite vers le bas, augmentant dans sa
chute le poids de ses fautes, de ses passions.
Quelle loi naturelle peut arrêter et
inverser le cours d'une pierre qui
tombe du haut vers le bas? Quelle loi naturelle peut transformer la
descente vers le bas en montée vers le haut ? Aucune loi naturelle ne peut accomplir ce miracle. Seule une loi d'ordre
supérieur pourrait le faire.
Moi seul Je suis la loi surnaturelle,
c'est-à-dire la Force divine qui peut arrêter le pécheur dans sa
ruineuse descente vers le précipice et changer sa route de descente en montée
vers la Vie.
C'est ce que Je désire le plus
ardemment faire avec tous les pécheurs, mais en particulier avec mes
prêtres, entraînés par le Malin, par la concupiscence de l'esprit et des
sens.
Il suffirait pour eux d'un regard vers Moi
crucifié, d'une invocation à mon Cœur miséricordieux, et qu'à
l'exemple de Pierre ils me disent : « Seigneur, sauve-moi, parce
que je me noie dans les flots ! »
Oh, mon fils, comme Je serais prompt à leur
tendre la main pour les mettre en sûreté !
J'aime les âmes.
Te rends-tu compte de la tragique
situation de beaucoup de mes prêtres en train de marcher à
grands pas vers la damnation éternelle ? Peut-il y avoir sur la terre une tragédie plus grande, plus horrible que
celle-là ? Peut-il y avoir une tromperie plus diabolique que celle répandue de notre temps par des pseudo-maîtres
affirmant que l'enfer n'existe pas et que la Miséricorde divine ne
pourrait jamais permettre la damnation éternelle d'une âme ?
Ceux qui divulguent ces hérésies voudraient supprimer la Justice divine, alors qu'ils devraient pourtant savoir
qu'en Moi Miséricorde et Justice sont indivisibles, parce que en Moi
elles sont une même et unique chose.
Mon fils, Moi Je suis la Lumière venue dans ce monde. La Lumière luit dans
les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont pas accueillie.
J'aime les âmes. Je veux le salut des âmes; Je suis venu pour cela ;
mais J'ai besoin de vous, de votre collaboration.
Vous êtes mes membres et tous les membres tendent à la même et unique fin. J'ai besoin de vous, afin que
s'accomplisse dans sa plénitude le Mystère du Salut.
À mon exemple, à l'exemple de ma Mère Très
Sainte, des martyrs et des saints, vous devez généreusement embrasser
votre croix et me suivre. Si la croix
vous semble pesante, vous savez que Je suis en vous pour en atténuer
le poids.
Fils, Je t'ai dit et Je te répète: c'est un devoir de justice et de charité;
personne ne peut s'y soustraire, d'autant moins vous, mes ministres.
Ne crains pas, c'est Moi qui te conduis. Va
de l'avant, ne recule pas et ne te fais pas de souci ! Ils ont
refusé mon Évangile, ils ont distordu ma Vérité. Ils n'ont pas cru aux âmes-victimes auxquelles
J'ai parlé. Dans leurs paroles J'ai mis le sceau de ma grâce; ils ont résisté
à tout.
J'ai dicté à Maria
Valtorta, âme-victime, une œuvre merveilleuse. De cette œuvre, Je suis l'auteur. Tu t'es rendu compte toi-même
des réactions rageuses de Satan.
Tu as constaté la résistance que beaucoup
de prêtres opposent à cette œuvre qui, si elle était
- Je ne dis pas lue - mais
étudiée et méditée, apporterait un bien
immense à tant d'âmes. Cette œuvre est source de sérieuse et solide
culture.
Mais à cette œuvre, à laquelle est réservé
un grand succès dans l'Eglise régénérée, on préfère les ordures de
tant de revues et livres de présomptueux théologiens.
Je te bénis comme toujours. Aime-Moi !
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Don Michelini, Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles, éditions du Parvis, page 285.
La Saveur du Divin.
Dictée du 5 février 1976.
Haut de page.
Je t'ai souvent parlé de la crise
actuelle de la foi dont est infectée mon Église est qui a contaminée
l'humanité tout entière.
La terre est en train de devenir, de plus en plus, un désert aride où ne font
pas défaut, ici et là, des oasis de repos qui permettent à la vie divine de
la Grâce, de circuler dans mon Corps mystique.
En effet, mon fils, si dans un corps tous les divers membres étaient morts,
nous ne serions pas un corps vivant, mais un cadavre en décomposition.
L'Église ne mourra jamais ou ne pourra dépérir complètement. Ceci est garanti
par mes paroles explicites; on ne peut en douter.
Cela est toujours garantit par la présence du Saint-Esprit. Aujourd'hui
encore, parmi les ordures des cadavres qui la recouvrent, il y a de bonnes
âmes, vraiment saintes, à qui va la reconnaissance pour leur contribution à
la circulation de la vie divine.
Il y a quelques jours, je t’ai dit que les prêtres du Mouvement Marial, milice élue, désirée par mon Cœur Miséricordieux et le
Cœur Immaculé de ma Mère à l'appui et à la défense de mon Église et de mon Vicaire sur la terre, font l'objet
d’attaques.
C’est la milice voulue, bénie et guidée par ma Mère pour préparer, par la
lutte contre la tyrannie éhontée et impudente de Satan, la grande heure de la
libération, la grande heure de la Reine des Victoires.
Le nouveau printemps.
Parmi ces prêtres, il y
a X. Je suis heureux de son désir de perfection, et aussi de son amour pour
cette œuvre merveilleuse que le monde ignore, que les orgueilleux refusent et
que les humbles aiment : le «Poème de l'Homme-Dieu." (= L’Évangile
tel qu’il m’a été révélé).
C’est l’œuvre voulue par la Sagesse et la Divine Providence pour les temps
nouveaux. Elle est une source de vie et de l'eau pure.
C’est moi, la Parole vivante et éternelle, qui me suis
redonné en nourriture pour les âmes que j'aime. Je suis la lumière, et la
lumière ne se confond pas, et encore moins se mélange avec les ténèbres.
Partout où je vais les ténèbres se dissolvent pour céder la place à la
lumière. Où aucune vie n’est mort, et où aucune mort
n’est putréfaction.
Il y a une putréfaction spirituelle pas moins écœurante que la putréfaction
organique des corps en décomposition. Moi, la vérité et la vie, l'eau et la
lumière du monde, comment pourrais-je demeurer dans les âmes infectées par
les convoitises de la chair et de l’esprit ?
Aussi cela prouve, fils, que ceux qui n’ont pas entendu dans le
"Poème" le goût du divin, l'odeur du surnaturel, ont l'âme
encombrée et obscurcie.
Il y a des évêques, des prêtres, et les hommes et les femmes religieuses pour
qui, encore une fois, le parti de la prudence est pour eux la cause de tant
d’imprudences. Ils se réfugient à l'intérieur sans savoir qu’ils sont à
l’intérieur de la forteresse du diable. La prudence est une vertu, et la
vertu n’a pas la nausée du Divin.
Mon fils, combien bas nous sommes !
Sache que Don X, chaque fois qu'il a relu le «Poème de l'Homme-Dieu» m'a
donné la joie pour tous ceux qui m’ont refusé une telle joie.
N’avoir peur de rien s’il y en a qui refuse de le comprendre. Soyez conscient
que notre bien est bien différent de celui du monde. L'amour que nous portons
aux âmes est toujours unie à la souffrance :
c’est la loi.
La souffrance est un moyen non seulement utile mais nécessaire à la
transformation, à la purification et à la déification de l'âme.
Fils, combien on doit prier et se mortifier pour soi et pour les
frères !
L’heure de la purification a sonné et les pousses vigoureuses annonçant le
nouveau printemps ont déjà vu le jour.
Moi et ma Mère sommes avec toi !
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Édition italienne du même livre, pages 150 et 151. Traduction
maria-valtorta.org.
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