Qui est Renzo Allegri ?
Né en 1934
à Vérone, Renzo Allegri est un journaliste et
critique musical italien qui a collaboré à des périodiques de grande
diffusion comme Gente, Noi ou Chi. Il est l’auteur d’une
cinquantaine de livres dont le plus célèbre est "Padre Pio un santo tra noi" (Padre Pio,
un saint parmi nous).
En 1978, il a eu l’occasion de s’intéresser au cas Maria Valtorta et de révéler
les trois cantiques chantés respectivement par Ste Anne, la mère de la Vierge
Marie et par la Vierge Marie elle-même.
Le reportage dans Gente.
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Emilio
Pisani, dans Padre Pio et Maria Valtorta, écrit aux pages 48-49 :
Quand il était envoyé spécial pour l’hebdomadaire Gente, Renzo Allegri [qui s’était intéressé au Padre Pio] s'est
également intéressé à, Maria Valtorta.
Un jour de l'été 1978, il se rendit chez Maria Valtorta avec son équipement
de reporter. Il avait pris rendez-vous et était attendu par Marta Diciotti et
par M. et Mme Pisani, les éditeurs. Grâce à son savoir-faire, l'interview fut
aisé et se déroula sans aucune difficulté. À la fin, Allegri
prit quelques photos et se retira car un autre reportage l'attendait (il
devait rencontrer, dans une station balnéaire voisine, Luciano Pavarotti qui
n'était pas encore célèbre dans le monde de la musique lyrique).
Son reportage fit la une du numéro 34 de Gente, le 26 août 1978. Rares sont
les articles sur Maria Valtorta qui n'aient contenu ou ne contiennent encore
des inexactitudes ou des interprétations erronées.
L'article de Renzo Allegri n'en comportait pas, il
était réussi et produisit de l'effet.
Les jours suivants on découvrit qu’il avait provoqué une ...déviation. Les
lecteurs intéressés par l'œuvre de Maria Valtorta envoyaient à Viareggio les
lettres destinées à la maison d'édition Pisani. Le bureau de poste de
Viareggio s'informa et, avec un zèle méritoire, il rassembla tous les jours
ces lettres dans un pli qu’il réexpédiait au bureau postal d’Isola del Liri.
Les fac-similés et le texte de cet article ont été reproduit par le forum
italien Club amici valtortiani.
Les cantiques de Marie.
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Renzo Allegri était aussi critique musical et en tant que tel
il fit la recension, dans le n° 6 de Gente du 10 février 1984, de la
publication de Trois Cantiques qui comprenait une partition musicale et un
disque. De quoi s'agissait-il ?
Maria Valtorta avait inséré dans sa grande œuvre inspirée sur la vie de
Jésus, les paroles en vers de trois chants tels qu'elle les avait
"entendus". Le premier est le "chant lent et joyeux", qui
exprime la joie de sainte Anne se sachant enceinte (EMV 4.1). Le
second est la "prière" de la Vierge à l'âge de douze ans qui
invoque la venue du Messie (EMV 10.1). Le
troisième est une douce "berceuse" que chante la Mère pour endormir
le petit Jésus (EMV 33.2).
Valtorta l'écrivain savait aussi chanter mais elle n'était pas musicienne Un
prêtre qui allait la confesser et qui était musicien, lui fit chanter ces
trois cantiques dont il transcrit les notes sur la partition. Mais Les
trois mélodies restèrent inédites pendant quarante ans.
En 1983, l'éditeur eut l'occasion de les présenter au maître Sergio Calligaris pianiste et compositeur émérite, qui en fut
émerveillé. En respectant les thèmes originels, il exécuta une harmonisation
qu'il fit retranscrire par des mains expertes D'autre part on enregistra une
de ses interprétations magistrales des trois morceaux au piano.
Pochette
de l’enregistrement aujourd’hui introuvable.
Voilà donc
l'histoire de la lente gestation de Trois Cantiques publiés sur
partition et sur disque par Pisani.
Le compte rendu de Renzo Allegri, sur Gente se
terminait ainsi : "Pour les armateurs de musique qui connaissent Maria
Valtorta et qui croient dans ses mystérieux phénomènes mystiques, ces trois
cantiques sont sans aucun doute ceux qui étaient chanté il y a deux mille ans
par la Vierge et sainte Anne sa mère ; pour ceux qui n'y croient pas, le
disque présente des mélodies évocatrices, élaborées savamment par un
compositeur qui, par ailleurs, les interprète merveilleusement au
piano".
Cet article suscita un intérêt immédiat. Le téléphone de la maison d'édition
sonna sans discontinuer pendant une journée entière. Le dernier appel, un peu
avant la fermeture, provenait du Palais présidentiel du Quirinal.
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