"L'Évangile
tel qu'il m'a été révélé" |
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1.33 - Ninna-nanna della Vergine. mi-juillet de l'an -4 (Vers
le 25 Tammouz)
La musique
de cette berceuse, et de deux autres chants, provient des visions de Maria
Valtorta. |
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édition : Tome 1, chapitre 55. 33 |
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Vision du mardi
28 novembre 1944 213> 33.1 -
Ce matin j'ai eu un réveil bien doux. J'étais encore dans les brumes du
sommeil quand j'ai entendu une voix très pure qui chantait doucement une
lente berceuse. On aurait dit, une berceuse de Noël tant cela paraissait
lente et archaïque. J'en suivais ce motif et cette voix qui me donnait un
bonheur croissant et me rendait ma lucidité sous sa douce ondée. Finalement
j'étais éveillée et j'ai compris. J'ai dit : "Je te salue,
Marie, pleine de Grâce !" car c'était la Maman qui chantait et Elle
s'est mise à chanter plus fort, après m'avoir dit : "Moi aussi, je
te salue. Viens et sois heureuse !" 33.3 -
Dire la grâce de cette scène est impossible. Ce n'est qu'une mère qui berce
un bébé. Mais quelle Mère et quel Bébé ! On peut donc
penser quelle grâce, quel amour, quelle pureté, et quel Ciel se trouvent dans
cette petite, grande, délicieuse scène dont le souvenir me réjouit et dont il
reste, pour en confirmer la réalité, l'air que je me répète pour vous le
faire entendre à vous aussi. Mais je n'ai pas, moi la voix d'argent très pur
de Marie, la voix virginale de la Vierge !... Et je semblerai un
méchant accordéon. N'importe. Je ferai comme je pourrai. Quelle belle
pastorale que ce serait pour la chanter autour de la Crèche de Noël ! |
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33.4 -
Ce n'est pas une vision
grandiose et peut-être la jugera-t-on inutile dans l'ensemble des autres, car
elle ne révèle rien de spécial. Je le sais. Mais pour moi, c'est une vraie
grâce. C'est ainsi que je l'apprécie, car elle me rend l'esprit tranquille,
pur, pénétré par l'amour comme recréé par les mains de la Maman. Je pense que
dans ce sens là il vous plaira à vous aussi. Nous sommes des "tout
petits", nous. Cela vaut mieux ! Nous plaisons à Jésus. Que les
autres, savants et compliqués, pensent ce qu'ils voudront nous trouvant
"puérils", nous n'avons pas à nous en occuper. N'est-ce pas ? |
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[1] TRADUCTION DE 1985 : Petits nuages dorés, qui semblez les
troupeaux du Seigneur. Sur le pré tout en fleurs un autre troupeau est là qui regarde.
Mais si j'avais tous les troupeaux qui sont sur la terre, le petit agneau qui
m'est le plus cher, ce serait toujours Toi. Dors, dors, dors, dors... Et ne
pleure plus…
Mille étoiles reluisantes sont là, dans le ciel, et regardent; Tes suaves pupilles,
oh ! ne les fais plus pleurer. Tes yeux de saphir sont
les étoiles de mon cœur; Tes pleurs sont ma douleur ! Oh ! ne
pleure plus. Dors, dors, dors, dors… Et ne pleure plus...
Tous les anges resplendissants, qui sont dans le Paradis, font une couronne
pour Toi innocent, pour se réjouir de ton visage. Mais Tu pleures et Tu veux ta
Maman. Tu veux la Maman, Maman, Ma.." qui est ici autour de Toi pour te
dire "dodo". Dodo, dodo, dodo, do... Dors, dors, dors, dors... Et ne
pleure plus...
Voici le ciel qui est tout rose, c'est l'aurore qui revient, et la Maman ne
repose pas encore pour ne pas te faire pleurer. Réveillé Tu diras : "Maman
!". "Mon Fils" je répondrai, et te baisant, c'est l'amour et la
vie que je te donnerai avec le lait. Dors, dors, dors, dors... Et ne pleure
plus...
Sans ta Maman Tu ne peux rester pas même si Tu rêvais le Ciel. Viens, viens !
Sous mon voile je te ferai dormir. Ma poitrine ton oreiller, et mes bras ton
berceau. Ne crains rien ! Car je suis près de Toi. Dors, dors, dors, dors... Et
ne pleure plus...
Moi, je serais toujours avec Toi. Tu es la vie de mon cœur. Il dort... on le
dirait une fleur, posée sur le sein. Il dort... Faites tout doucement ! C'est
que... peut-être Il voit le Père Saint... Cette vision essuie les pleurs de mon
doux Jésus... Il dort, il dort, il dort, il dort, et ne pleure plus..."