"L'Évangile tel qu'il m'a été
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Dans
"l'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
Dans les autres ouvrages de Maria
Valtorta Indication des sources à venir. Dans les textes
fondamentaux chrétiens Dans la
Bible Indication des sources à venir. Dans le catéchisme de l'Église catholique Indication des sources à venir. Dans d'autres sources Origines des samaritains et de l'hostilité à leur égard
Ce mélange des races, des mœurs et ce refus
de la religion telle que prônée par les judéens créent une animosité qui
s'envenime au fil des temps et des incidents qui l'alimente. Inévitablement, cette haine éclate au retour
des exilés de Babylone conduits par Zorobabel et Josué (En 520 avant JC. ,
Livre d'Esdras 4, 1-5 et 24) et augmente quand Esdras et Néhémie arrivent en
Palestine (En 445 avant JC. Néhémie 4, 1-17.). Les samaritains sont
anathématisés et excommuniés au nom de Jéhovah. Sous Alexandre le Grand, Manassé, frère du
grand prêtre Jaddua, épouse la fille du gouverneur
de Samarie ; jaloux de son frère et avide de pouvoir, il obtient d'Alexandre
la permission de bâtir sur le mont Garizim un temple rival de celui de
Jérusalem. Il en est le grand prêtre, attire un clergé qu'il laisse épouser
des femmes étrangères. Les relations sont alors rompues entre les deux
peuples. À l’époque de Jésus, le temple des
Samaritains n’existait plus, un roi de la dynastie juive Asmonéenne l'avait
détruit environ cent cinquante ans auparavant; mais les Samaritains
continuaient d’effectuer leurs sacrifices sur le mont Garizim. Sous le procurateur Coponius,
un des prédécesseurs de Pilate, des samaritains s'introduisent de nuit dans
le Temple lors de la Pâque, répandent des ossements et souillent le Lieu
Saint. Les prêtres ne peuvent y entrer pour officier. Plus
tard, sous le procurateur Cumanus (48-52), des
pèlerins Galiléens, traversant la Samarie, sont assassinés par les habitants. Au premier siècle, les rapports des Juifs et
des Samaritains étaient à leur comble. Les Galiléens qui
traversaient la Samarie pour se rendre à Jérusalem devaient s'attendre à être
insultés (Luc 9,51-56) et n'avaient aucune relation avec eux (Jean 4,9). Les
Juifs évitaient même de demander à manger aux Samaritains : "un morceau
de pain d'un Samaritain, disait-on, est de la chair de porc."
C'est d'ailleurs en groupe que les apôtres
vont chercher du pain à Sichem, laissant seul, un Jésus épuisé (Jean 4,4). Appeler un homme : Samaritain ! était la dernière
des insultes (Jean 8,48). D'ailleurs, dans la parabole du bon samaritain, le
juif interrogé emploie une périphrase pour ne pas nommer le samaritain (Luc
10,29-37). Une petite communauté de samaritains, forte
de quelques centaines, existe encore Sources : Regard, Bibliothèque chrétienne en
ligne - Pasteur Edmond Stapfer "La Palestine au temps de Jésus" - Interbible, la caravane virtuelle - Chrystian
Boyer - "Le Garizim, mont sacré des Samaritains" Retour à l'index des
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