
Trois ans avant la proclamation effective du Dogme par Pie XII, Jésus demande
à Maria Valtorta sa reconnaissance.
RETOURS
AUX FICHES
Assomption
|
424> Jésus dit:
« Tu as eu ton Année Sainte pendant ta
cinquantième année. Tu m’as eu comme toi seule le sais. Et tu
demeureras dans ton année jubilaire jusqu’à ce qu’elle se change pour toi en
un siècle éternel de paix paradisiaque. Mais un caractère spécial devra
marquer l’Année Sainte à venir: le caractère marial.
On a célébré une Année Sainte extraordinaire à l’occasion du dix-neuvième
centenaire de ma Passion. La Sagesse infinie aimerait que l’on célèbre
également cet autre centenaire de la glorieuse Assomption de ma Mère au ciel, et
que cette célébration donne un caractère particulier à la prochaine Année
Sainte. La
Sagesse infinie aimerait que l’on entende ce devoir, ce besoin, cette
prévoyance, de donner à la prochaine Année Sainte un caractère de triomphe
marial et donc d’encouragement à la dévotion de Marie, qui est votre salut —
en cette terrible conclusion de ce siècle terrible pendant lequel peut avoir
lieu l’ouverture complète des sept sceaux en
guise de punition de Dieu —. Voici déjà trop de siècles que la chrétienté attend
cette proclamation triomphale de la Vierge Mère, assumée par Dieu au ciel
pour faire la joie de Dieu dont elle fut le Temple vivant sur terre, et pour
y être la Reine des chœurs célestes et du peuple des saints.
En vérité, un bon nombre de sceaux ont déjà été ouverts. Mais malheur si tous
l’étaient, ou s’ils doivent l’être !
Hâtez l’heure du triomphe de la Femme,
archétype de ceux qui ont été marqués du signe des serviteurs de Dieu, des
élus dont le ciel est la demeure. Hâtez l’heure du triomphe de Marie sur
Satan, sur le monde, la matière, la mort, vaincue deux fois par nous, vaincue
en elle comme créature, d’une part parce qu’elle n’a pas connu la mort
spirituelle du péché, d’autre part dans sa chair qui vit sans s’être
corrompue.
Haut
de page
425> Hâtez l’heure du triomphe de Marie. Que
les hommes, les femmes, les enfants de l’Église une, sainte, catholique,
apostolique et romaine s'unissent aux anges dirigés par Michel, afin que soit
abattu pour un temps le dragon aux sept têtes, dix cornes et sept diadèmes maudits :
les sept séductions. La chrétienté aura alors le temps de se réunir et de se
fortifier dans la charité et la foi, et de resserrer les rangs pour se
défendre lors de l’ultime bataille.
Malheur si la femme vêtue de pourpre et d’écarlate qui a pour trône la bête
immonde aux noms de blasphème venait à être proclamée reine avant que ne le
soit, sur une parole infaillible, la Reine des anges et des hommes, la Femme
revêtue de soleil qui a la lune sous les pieds et dont la tête est couronnée
d’étoiles.
|