L'œuvre de Maria Valtorta |
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des "Cahiers" >> Sommaire d'avril 1944 Traduction automatique de cette fiche : Notes du lundi 24 avril 1944. |
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270> La rébellion me reprend. Je devrais
dire: la Rébellion, car c’est Satan qui me secoue avec rage pour m’arracher
de Dieu et me conduire à la folie spirituelle d’abord, physique ensuite. Je
quitte ma maison à 15 h30 [1] …et mon esprit, blessé à mort, reste ici. |
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[1] L’année 1944 fut marquée par
huit mois d’évacuation, ce qui contraignit Maria Valtorta à abandonner sa
maison de Viareggio pour se réfugier à S. Andrea di Còmpito,
sur la commune de Capànnori, dans la province de
Lucques.
Nous regroupons dans cette note les indications utiles pour comprendre les
références à des événements ou des personnes de cette période, qui couvre les
écrits d’avril à décembre 1944.
Dès le 29 juillet 1943, la parenté Belfanti, évacuée
de Reggio Calabria, avait
trouvé refuge à la maison Valtorta, à Viareggio: Giuseppe, cousin de la mère de
l’écrivain, sa fille Paola, et Anna, dite Titina,
seconde épouse de Giuseppe et belle-mère de Paola. Un soir de l’automne 1943,
le jeune Luigi, dit Gigi, fils de Giuseppe et frère de Paola, fuyant les
Allemands et à la recherche d’un abri sûr, était venu s’y adjoindre. Ce fut
alors que l’on pensa pour la première fois à S. Andrea di Còmpito,
où Marta Diciotti avait des connaissances et où le jeune Gigi se rendit
aussitôt pour y rester jusqu’en mars 1944. À cette date, il tomba sur un moyen
de fortune qui le conduisit à Rome, première étape de son retour à Reggio Calabria.
Le 10 avril 1944, une personne amie vint apporter à la maison Valtorta
l’information confidentielle que l’on allait décréter l’évacuation obligatoire
des habitants de Viareggio, à effectuer avant la fin du mois. Lorsque, quelques
jours plus tard, la nouvelle fut confirmée officiellement, Maria Valtorta et
Marta Diciotti, ainsi que les trois membres de la famille Belfanti,
étaient déjà en pleins préparatifs de leur transfert à S. Andrea di Còmpito, considéré comme un endroit convenable après
l’expérience précédente. Pour des raisons pratiques, l’on avait écarté Camaiore, localité qui aurait eu la préférence de Maria.
Le 24 avril 1944, autour de 15 h 30, Maria partit dans une vieille
"Balilla" (Fiat) louée, car elle n’avait pas voulu prendre le risque
de demander une ambulance au Commandement allemand. La malade était installée
le mieux possible sur le siège arrière de la voiture, et Paola était assise
auprès d’elle. À côté du conducteur, le P. Migliorini l’accompagnait, emportant
l’huile sainte de l’extrême-onction. Anna, dite Titina,
partit avec eux mais elle prit place sur le camion qui transportait le mobilier
de la maison Valtorta.
En revanche, Maria et Giuseppe partirent cinq jours plus tard; ils prirent le
train jusqu’à Trassignano et rejoignirent à pied S.
Andrea di Còmpito. Là, toute la famille, accompagnée
de la petite chienne Toi et de la cage des oiseaux, fut logée dans la maison
des époux Settimo et Eleonora Giovanetti.
Le P. Migliorini, qui était reparti le 25 avril pour retourner à son couvent de
Viareggio, se serait rendu à plusieurs reprises à S. Andrea di Còmpito pendant ces huit mois d’évacuation, pour rendre
visite à sa dirigée spirituelle, à qui la communion était souvent portée par le
curé du lieu, Don Narciso Fava.
Maria reçut aussi des visites du P. Pennoni (de
Viareggio), du P. Fantoni (de Lucques), qui apportait
des nouvelles du P. Migliorini, de sœur Gabriella (stigmatine
de Camaiore), ainsi que de personnes qui avaient
également été évacuées là: des amis de Viareggio (comme les Lucarini)
ou de nouvelles connaissances.
À S. Andrea di Còmpito, entre manifestations cachées
et souffrances complexes que les écrits ici publiés documentent, Maria
Valtorta, malade, poursuivit sa mission d’écrivain inaugurée un an plus tôt et
qui commençait à s’enrichir de passages de son grand ouvrage sur l’Évangile,
lui aussi documenté dans le présent volume. En raison de diverses nécessités,
Marta Diciotti se rendait de temps en temps à Lucques, par une espèce de
diligence ou à pieds.
Elle fit un premier saut à Viareggio le 24 septembre 1944 en compagnie d’Enzo Lucarini et y retourna début octobre et début novembre, en
ramenant des nouvelles sur la maison et les dommages dus à la guerre.
Le 10 novembre 1944, Giuseppe, Anna et Paola Belfanti
purent repartir et entreprendre un difficile voyage de retour vers Reggio Calabria.
Le 21 décembre 1944, une lettre
du P. Migliorini, apportée par son confrère le P. Fantoni,
avertit que le retour à la maison tant attendu était possible. Maria et Marta
purent le réaliser deux jours après, le 23 décembre, sur une ambulance de
fortune et à la suite de diverses péripéties ; le camion qui ramenait une
partie de leur mobilier les précédait. Le P.Migliorini
les attendait à Viareggio.
En février 1945, Marta Diciotti serait retournée à S. Andrea di Còmpito pour y chercher le mobilier qui y était resté.