Contemplation du visage de Jésus: immense bonheur de l’écrivain.
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10> Aujourd’hui, j’ai eu seulement la
joie de contempler la sainte Face de Jésus.
Peut-être mon bon
Jésus aura-t-il considéré qu’il m’a assez parlé
dans sa dictée du 31 décembre 1943, qui a commencé ce jour-là pour se
terminer le 1er janvier à 2 h 30 du matin, après une interruption de quelques
heures due aux causes externes que vous connaissez bien et qui font mon tourment, puisque je
voudrais pouvoir ne rien faire d’autre que l’écouter lui seul. Mais peut-être
a-t-il aussi voulu agir de la sorte parce que, aujourd’hui, la pauvre Maria
haletait comme un poisson hors de l’eau et qu’elle s’est sentie réellement
mal de 15 à 21 heures, avec un essoufflement et des palpitations vraiment
impressionnantes, qui m’ont plongée dans un demi-sommeil plus tôt que
d’habitude et si rapidement que je suis restée avec les trois oreillers, de
sorte que j’en suis tout endolorie.
Mais je suis heureuse parce que je l’ai vu. Surtout ses yeux bénis. Je me
suis engloutie dans ce saphir vivant et magnétique, et j’en suis ressortie
radieuse. Et après ces quelques mots dans cette béatitude, je me recueille
pour qu’il demeure en ma compagnie pendant toute la nuit.
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