7.480 - Partenza da Jezrael dopo la visita notturna dei contadini di Giocana.
4.478 - Taking to the Road Again towards
Engannim.
4.480 - Parten de Yizreel tras la visita nocturna de los campesinos de Jocanán.
8.532 - Auf dem Weg nach Engannim.
Vendredi 7 sept. 29.
(10
Tisri)
à l'aurore, près
d'une tour de Jezraël.
Je vous confie spécialement
ceux qui sont les plus malheureux.
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Ancienne
édition : Tome 7, chapitre 175.
Nouvelle édition : Tome 7, chapitre 480.
480
Départ de Jezréel, après la visite nocturne des paysans de Yokhanan (Giocana).
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408/409>
480.1 - "Jean, c'est
l'aurore. Lève-toi et partons" dit Jésus en secouant l'apôtre pour qu'il
se réveille.
"Maître ! Le soleil est déjà levé ! Comme j'ai dormi! Et Toi ?"
"Moi aussi, à côté de toi, sous nos manteaux."
"Ah ! Tu t'es persuadé que les paysans n'allaient pas venir, et tu t'es
couché ! Je l'avais prévu..."
Jésus sourit et répond :
"Ils sont venus quand la position des étoiles de l'Ourse indiquait que
commençait le chant du coq."
"Oh ! Je n'ai rien entendu !... Jean est mortifié. Pourquoi ne m'as-tu
pas tenu éveillé ?"
"Tu étais si fatigué. Tu semblais un enfant endormi dans son berceau.
Pourquoi t'éveiller ?"
"Pour te tenir compagnie !"
"Mais tu le faisais dans ton sommeil tranquille. Tu t'es endormi en
parlant des anges, des étoiles, des âmes, de la lumière... et sûrement tu as
continué dans ton sommeil à voir des anges, des étoiles, et ton Jésus...
Pourquoi te ramener aux méchancetés du monde quand tu en étais si loin
?"
"Et si... si au lieu des paysans il était monté ici des malfaiteurs
?"
"Je t'aurais appelé, alors. Mais qui pouvait bien venir ?"
"Mais... Je ne sais pas... Yokhanan, par exemple... Il te hait..."
"Je le sais. Mais ne sont venus que ses serviteurs. Personne n'a
trahi... car tu as pensé aussi cela : que quelqu'un aurait parlé pour me
nuire et leur nuire. Mais personne n'a trahi et j'ai bien fait de les
attendre ici. Le nouvel intendant est digne de son maître, et il a des ordres
très sévères. Je ne manque pas à la charité en disant : cruels. Un autre nom
serait mensonge… Ils sont accourus dès qu'il a fait nuit en priant le
Seigneur qu'il les fasse me rencontrer. Dieu récompense toujours la foi, et
réconforte ses enfants malheureux. S'ils ne m'avaient pas trouvé, ils
seraient restés ici jusqu'au matin et puis ils
seraient revenus pour qu'on les trouve à l'aurore dans les champs...
480.2 - Et ainsi, je les
ai vus et bénis..."
"Et tu es triste de les avoir vus si accablés."
"C'est vrai. Tant de tristesses... Pour ce que tu dis, pour n'avoir rien
à donner à leurs corps épuisés, à la pensée que je ne les verrai
plus..."
"Tu leur en as parlé ?"
"Non, pourquoi ajouter une douleur là où déjà tout est douleur ?"
"Je les aurais salué volontiers, moi aussi, pour la dernière fois."
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410> "Pour toi, ce n'est pas la dernière fois. Toi, au
contraire, avec tes condisciples, tu t'occuperas beaucoup d'eux, quand Moi je
m'en serai allé. Je vous confie à vous tous ceux qui me suivent et
spécialement ceux qui sont les plus malheureux et qui ont dans la foi leur
unique soutien et leur unique joie dans l'espérance du Ciel."
"Oh! mon Maître! Je vais dire moi aussi comme ton frère Joseph : va
en paix, Maître. Moi, comme je le pourrai, je te continuerai. Crois-le."
"J'en suis sûr.
480.3 - Allons... La route
s'anime. Les nuages s'amoncellent dans le ciel et la lumière diminue au lieu
de croître. Il va pleuvoir et tout le monde se hâte vers la prochaine halte.
Mais les nuages ont été bons avec nous. La nuit a été tiède et il n'y a pas
eu de pluie pour nous qui étions au grand air. Le Père veille toujours sur
ses fils bien-aimés."
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"Bien-aimé,
Toi, Maître. Moi..."
"Tu es aimé parce que tu m'aimes."
"Oh! cela oui, jusqu'à la mort..."
Et mêlés à la foule, ils s'éloignent vers le sud...
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Fiche mise à jour le 28/09/2020.
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