Le jeudi 17 août 1944.
356> 473.7 - Jésus dit :
"Pour ceux qui ont foi en Lui, Dieu dépasse toujours
les demandes de ses enfants et Il leur donne encore davantage. Crois-le cela
et croyez-le tous. La femme qui était venue de Sidon pour me trouver, avec
les deux épées enfoncées dans le secret de son cœur, n'osa me dire le nom que
de l'une. C'est qu'il est plus pénible de dévoiler certaines souffrances
intimes que de dire : "Je suis malade". Mais je lui donne
aussi le second miracle.
Aux yeux du monde, il aura semblé et il semblera toujours qu'il est beaucoup
plus facile de rétablir la concorde entre deux époux séparés par un motif qui
désormais est surmonté, - et heureusement, - que de donner deux pupilles à
deux yeux qui sont nés sans les avoir. Mais non, il n'en est pas ainsi. Pour Celui qui est le Seigneur et le
Créateur, faire deux pupilles est une chose très simple comme de rendre à un
cadavre le souffle de la vie. Le Maître de la Vie et de la Mort, le Maître de
tout ce qui existe dans la Création, ne manque certainement pas de souffle
vital pour l'infuser de nouveau aux morts et de deux gouttes de liquide
humoral pour un œil desséché. Il suffit qu'il le veuille pour le pouvoir.
Car cela dépend de sa seule volonté. Mais quand il s'agit de concorde entre
les hommes, il faut la "volonté" des hommes unie au désir de Dieu. Dieu ne fait que rarement violence à la
liberté humaine. La plupart du temps, Il vous laisse libres d'agir comme vous
voulez.
Cette femme qui vivait dans un pays d'idolâtres et était restée croyante
comme son époux envers le Dieu de ses pères, méritait déjà la bienveillance
de Dieu. Poussant ensuite sa foi au-delà des limites des mesures humaines,
surmontant les doutes et les négations de la majorité des croyants juifs - et
le prouve ce qu'elle dit à son époux : "Attends mon retour",
certaine de revenir avec son fils guéri - elle mérite un double miracle. Elle
mérite aussi ce difficile miracle d'ouvrir les yeux de l'esprit à son
conjoint, des yeux qui s'étaient éteints à la vision de l'amour et de la
souffrance de son épouse et lui imputaient une faute qui n'en était pas une.
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357> 473.8 - Je
veux aussi, et cela pour les épouses, que l'on réfléchisse à l'humilité
respectueuse de leur sœur.
"Je suis allée trouver mon époux, et je lui ai
dit : 'Attends, seigneur' ". Elle avait pour elle
la raison, car inculper une mère pour un défaut de naissance, c'est de la
sottise et de la cruauté. Déjà son cœur est brisé par la vue de son enfant
malheureux. Elle a deux fois pour elle la raison car, abandonnée par son mari
depuis qu'elle est stérile et connaissant son intention de divorcer, elle
reste cependant "l'épouse", c'est-à-dire la compagne fidèle
et soumise à son compagnon, comme cela est voulu par Dieu et enseigné par
l'Écriture. Pas de révolte ni de soif de vengeance ou d'intention de trouver
un autre homme pour ne pas être "la femme seule". "Si je ne
reviens pas avec l'enfant guéri, répudie-moi. Mais autrement ne blesse pas
mon cœur à mort et ne refuse pas un père à tes enfants". Ne semble-t-il
pas entendre parler Sara et les anciennes femmes hébraïques ?
Comme il est différent, ô épouses, votre langage de maintenant ! Mais
aussi comme c'est différent ce que vous obtenez de Dieu et de votre époux. Et
les familles se détruisent de plus en plus.
473.9 - Comme toujours, en accomplissant le
miracle, j'ai dû donner un signe qui le rendît encore plus incisif. Je devais
persuader tout un monde renfermé dans les barrières de toute une séculaire
manière de penser et dirigé par une secte qui m'était hostile. De là, la
nécessité de faire resplendir clairement mon pouvoir surnaturel. Mais
l'enseignement de la vision n'est pas là. Il est dans la foi, dans
l'humilité, mais dans la fidélité au conjoint, dans le bon chemin qu'il vous
faut prendre, ô épouses et mères qui avez trouvé des épines là où vous vous
promettiez des roses, pour voir naître sur les piquants qui vous blessent de
nouvelles branches fleuries.
Tournez-vous vers le Seigneur votre Dieu qui
a créé le mariage pour que l'homme et la femme ne soient pas seuls et
s'aiment en formant pour toujours une seule chair et indissoluble, puisqu'elle
a été unie, et qui vous a donné le Sacrement pour que sur votre union
descende sa bénédiction, et que grâce à Moi vous ayez ce qui vous est
nécessaire dans votre nouvelle vie de conjoints et de procréateurs. Et pour
vous tourner vers Lui, avec un visage et une âme bien assurés, soyez
honnêtes, bonnes, respectueuses, fidèles, de vraies compagnes de
l'époux, non pas de simples hôtes de sa maison ou pis encore : des
étrangères que le hasard réunit sous un même toit, comme le hasard réunit des
pèlerins dans un hôtel.
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358> Trop souvent, ceci arrive maintenant.
L'homme manque-t-il à ses devoirs ? Il agit mal. Mais cela ne
justifie pas la manière d'agir de trop d'épouses. Cela la justifie encore
moins quand à un bon compagnon vous ne savez pas rendre le bien pour le bien
et l'amour pour l'amour.
Je ne veux même pas m'arrêter au cas trop fréquent de vos infidélités
charnelles, qui ne vous rendent pas différentes des prostituées avec la
circonstance aggravante d'être hypocritement vicieuses, et de souiller
l'autel de la famille autour duquel se trouvent les âmes angéliques de vos
innocents. Mais je parle de votre infidélité morale au pacte d'amour juré
devant mon autel.
Eh bien, j'ai dit : "Celui qui regarde une femme en la désirant,
commet l'adultère dans son cœur" [1] ; j'ai dît: "Celui qui
renvoie son épouse avec un libelle de divorce, l'expose à l'adultère".
Mais maintenant, maintenant que trop de femmes sont des étrangères pour leur
mari, je dis : "Celles qui n'aiment pas leur compagnon avec leur
âme, leur esprit et leur chair, le poussent à l'adultère, et si à lui je
demanderai le pourquoi de son péché, je le ferai aussi pour celle qui ne l'a
pas exécuté, mais en est la cause". Le Loi de Dieu, il faut savoir la
comprendre dans toute son étendue et toute sa profondeur, et il faut savoir
la vivre en pleine vérité.
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