"L'Évangile tel qu'il m'a été
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Accueil >> Plan du site >> Sommaire du Tome 1 La Nativité
Extraits de "Visions" – Tome I, chapitre XII Je vis la lumière qui entourait Marie devenir
de plus en plus éclatante; la lueur des lampes allumées par Joseph s'était
éclipsée. Vers minuit, la très sainte Vierge entra en extase, et je la vis
élevée au-dessus de terre; elle avait alors les mains croisées sur la
poitrine, et sa large robe flottait autour d'elle en plis onduleux. La
splendeur qui l'environnait augmentait sans cesse. La voûte, les parois et le
sol de la grotte, comme vivifiés par la lumière divine, semblaient éprouver
une émotion joyeuse. Mais bientôt la voûte disparut à mes yeux; un
torrent de lumière, qui allait toujours croissant, se répandit de Marie
jusqu'au plus haut des cieux. Au milieu d'un mouvement merveilleux de gloires
célestes, je vis descendre des chœurs angéliques, qui, en s'approchant, se
montrèrent sous une forme de plus en plus distincte. La sainte Vierge élevée en l'air dans son
extase, abaissait ses regards sur son Dieu, adorant Celui dont elle était
devenue la mère, et qui sous l'aspect d'un frêle enfant nouveau-né, était
couché sur la terre devant elle. Je vis notre Sauveur comme un petit enfant
lumineux, dont la splendeur effaçait toute lumière autour de lui, couché sur
le tapis, aux pieds de la sainte Vierge; il me sembla d'abord qu'il était
tout-petit, puis il parut grandir sous mes yeux; mais toute cette splendeur
m'éblouissait tellement, qu'il m'est bien difficile d'exprimer ce que j'ai
vu. La sainte Vierge toujours en extase, déposa
un linge sur l'enfant, mais sans le toucher encore et le prendre dans ses
bras. Ce ne fut que lors qu'il se mut et pleura, que Marie, revenant à elle,
le prit, l'enveloppa et le pressa sur son cœur. Puis elle s'assit, couvrit le
Sauveur de son voile, et je crois qu'elle l'allaita. Je vis alors, tout
autour d'elle, une foule d'anges, sous la forme humaine, se prosterner devant
l'enfant et l'adorer. Il s'était déjà écoulé une heure depuis la
naissance de l'enfant, lorsque Marie appela Joseph, qui priait encore le
front dans la poussière. Il vint, et se prosterna, plein de joie, de ferveur
et de crainte. Ce ne fut que lorsque Marie l'eut invité à presser contre son
cœur le don sacré de Dieu, qu'il se leva, prit l'enfant dans ses bras et
rendit grâces au Ciel, les yeux baignés de larmes. ("Visions",
Tome. I, Prt.2, Chap. XII, pages 102 à 104) |
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