"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

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La Nativité
selon la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich


Extraits de "Visions" – Tome I, chapitre XII


Anne-Catherine Emmerich

Je vis la lumière qui entourait Marie devenir de plus en plus éclatante; la lueur des lampes allumées par Joseph s'était éclipsée. Vers minuit, la très sainte Vierge entra en extase, et je la vis élevée au-dessus de terre; elle avait alors les mains croisées sur la poitrine, et sa large robe flottait autour d'elle en plis onduleux. La splendeur qui l'environnait augmentait sans cesse. La voûte, les parois et le sol de la grotte, comme vivifiés par la lumière divine, semblaient éprouver une émotion joyeuse.

Mais bientôt la voûte disparut à mes yeux; un torrent de lumière, qui allait toujours croissant, se répandit de Marie jusqu'au plus haut des cieux. Au milieu d'un mouvement merveilleux de gloires célestes, je vis descendre des chœurs angéliques, qui, en s'approchant, se montrèrent sous une forme de plus en plus distincte.

La sainte Vierge élevée en l'air dans son extase, abaissait ses regards sur son Dieu, adorant Celui dont elle était devenue la mère, et qui sous l'aspect d'un frêle enfant nouveau-né, était couché sur la terre devant elle.

Je vis notre Sauveur comme un petit enfant lumineux, dont la splendeur effaçait toute lumière autour de lui, couché sur le tapis, aux pieds de la sainte Vierge; il me sembla d'abord qu'il était tout-petit, puis il parut grandir sous mes yeux; mais toute cette splendeur m'éblouissait tellement, qu'il m'est bien difficile d'exprimer ce que j'ai vu.

La sainte Vierge toujours en extase, déposa un linge sur l'enfant, mais sans le toucher encore et le prendre dans ses bras. Ce ne fut que lors qu'il se mut et pleura, que Marie, revenant à elle, le prit, l'enveloppa et le pressa sur son cœur. Puis elle s'assit, couvrit le Sauveur de son voile, et je crois qu'elle l'allaita. Je vis alors, tout autour d'elle, une foule d'anges, sous la forme humaine, se prosterner devant l'enfant et l'adorer.

Il s'était déjà écoulé une heure depuis la naissance de l'enfant, lorsque Marie appela Joseph, qui priait encore le front dans la poussière. Il vint, et se prosterna, plein de joie, de ferveur et de crainte. Ce ne fut que lorsque Marie l'eut invité à presser contre son cœur le don sacré de Dieu, qu'il se leva, prit l'enfant dans ses bras et rendit grâces au Ciel, les yeux baignés de larmes. ("Visions", Tome. I, Prt.2, Chap. XII, pages 102 à 104)

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