L'œuvre de Maria Valtorta |
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du dossier Maria Valtorta. Traduction automatique de cette fiche : Ecclesia in Asia. |
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L’Église du
troisième millénaire. Jésus est né à l’extrême ouest de ce très
vaste continent dans une terre où sont nées les grandes religions monothéistes :
judaïsme, christianisme, islam. L'Église en Asie franchira le seuil du troisième millénaire chrétien
en s'émerveillant devant tout ce que Dieu a fait depuis ces commencements
jusqu'à maintenant et, forte de savoir que, « tout comme au premier
millénaire la Croix fut plantée sur le sol européen, au second millénaire sur
le sol américain et africain, on puisse, au troisième millénaire, recueillir
une ample moisson de foi sur ce continent si vaste et si vivant. Il avait eu cette intuition, en janvier 1995,
en contemplant les 5 millions de fidèles réunis pour les JMJ de Manille, la
plus grande concentration de ces manifestations. Les Philippines sont le
troisième pays catholique du monde (81 millions en 2013). |
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L’œuvre de Maria
Valtorta en Inde. Mère Teresa
de Calcutta (1910-1997), de son vrai nom Agnès Gonxha
Bojaxhiu, est une figure mondialement connue,
sainte et prix Nobel. Elle se définissait elle-même ainsi : Par mon sang, je suis albanaise. Par ma nationalité, indienne. Par ma
foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel,
j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement
au Cœur de Jésus. On apprit, à sa mort, la nuit de la
foi que Mère Teresa vécu pendant cinquante ans : une absence apparente de
Dieu pour la religieuse, jointe à la grande proximité de Dieu visible par
l’entourage. Une expérience douloureuse que vécurent en leur temps sainte
Thérèse d'Ávila, saint Jean de la Croix et sainte Thérèse de Lisieux qui les
configuraient au Christ en Croix : Mon Dieu ! Mon Dieu !
Pourquoi m’as-Tu abandonné ? Le
Pape Pie XII, après les avoir lues, a exprimé sa confiance dans ces visions.
Même si l’Église ne les a pas déclarées officiellement authentiques, les
lecteurs peuvent les lire avec grand bénéfice spirituel, et comprendre dans
le détail ce que les évangélistes ont écrit succinctement. Mgr Joseph
Kureethara, évêque de Cochin, Kerala affirme sa conviction
que Maria Valtorta a réellement vu et entendu ce qu’elle rapporte. Il déclare
que rien ne s’oppose à la foi ou aux bonnes mœurs dans ces écrits (traduction
anglaise au pied du fac-similé). Ces
volumes traitent de la vie et des activités de notre Seigneur Jésus-Christ
dans les détails minutieux de la vie quotidienne révélant la personnalité de
Jésus et de notre Mère Sainte, comme aucun autre livre ne l'a jamais fait. Nous sommes loin de la pudique
prudence et de l’impudique hostilité qui règnent encore trop souvent en
Occident autour d’une œuvre qui, à
l’expérience et à l’évidence, produit de si bons fruits comme auxiliaire
de l’évangélisation. |
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L’œuvre de Maria
Valtorta en Chine. Le
Bienheureux Gabriele-Maria Allegra (1907–1976) est un franciscain connu pour
la réalisation de la première traduction complète de la Bible en chinois
(1968), puis du premier dictionnaire biblique en cette langue (1975), une
tâche colossale qui l’occupa 40 années de sa vie. Dites à ce jeune prêtre qu’il a ma bénédiction spéciale et que je prie
pour lui tous les jours. Il rencontrera de nombreuses difficultés, mais
aidez-le à ne pas perdre courage. Rien n'est impossible à celui qui prie. Je
ne vais pas vivre assez pour voir ce travail terminé, mais je vais prier pour
lui au ciel. Il fut
lecteur de Maria Valtorta dès 1961 (l’Index n’est pas aboli) et il consigna
dans son journal, puis dans
une "Critique" sans
ambiguïté sur la valeur de l’œuvre et sur son origine : L’Esprit-saint. Le Poème de l’Homme-Dieu (=L’Évangile
tel qu’il m’a été révélé) de Maria Valtorta a été publié en tant que
roman, et j’espère qu’avec pareil titre il continuera d’être réimprimé dans
le futur, et souvent ; mais ce n’est pas un roman. C’est le complément
des quatre traditions évangéliques, et leur explication. Le Père
G.M. Allegra fut béatifié le 29 septembre 2012
dans sa Sicile natale, par le cardinal Angelo Amato, Préfet de la
Congrégation pour les causes des Saints, représentant le pape Benoît XVI. On ne jette pas une montagne
d’or seulement parce qu’elle pourrait contenir un grain de sable,
tempêta-t-il. Emilio Pisani raconte cet exploit, avec d’autres
anecdotes savoureuses, dans "Lettera a
Claudia" un livre qu’il dédit à sa femme, récemment décédée, pour
témoigner d’une vie commune consacrée à l’œuvre de Maria Valtorta[3]. |
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Évangélisation et
censure. Plusieurs
éléments de cet article sont tirés des entretiens avec Mgr Laurentin
(1917-2007) dans les deux années qui précédèrent sa mort. Ils faisaient
partie d’un ouvrage que nous devions publier dans la suite des autres. Cela
ne sera plus. François-Michel Debroise |
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[2] Il s’agit en fait de
15.000 pages. Cette abondance n’est pas exceptionnelle. Sainte Véronique
Giuliani (1660-1727), apôtre du Sacré-Cœur, écrivit 20.000 pages manuscrites.
[3] Lettera a
Claudia, page 112.
[4] Mgr Laurentin
connaissait bien le Père René Chenesseau (1924-2010).
Cet exorciste, auteur d’un ouvrage de référence en la matière (Journal d’un prêtre-exorciste, 2007,
éditions Bénédictines) fut fondateur avec le Père Gabriel Amorth,
dans les années 1990, de l’association internationale des exorcistes que le
Vatican vient de reconnaître (13 juin 2014). Mgr Laurentin a publié avec Dom
Guy Frénot un ouvrage sur l’exorcisme, Aux frontières
de l’invisible. Un combat méconnu contre
l’enfer, 2016, éditions de l’Abbaye de Solesmes.
[5] Mgr Laurentin s’est
exprimé dans plusieurs publications à ce sujet, notamment dans Chrétiens
Magazine, n° n°218
du 15 mars 2009, numéro spécial Maria Valtorta, page 7.
Pour ma part, j’avais, à ma manière, ma censure : Tout Maria Valtorta et
rien d’autre de vraiment important. Dans un rapport d’élève à maître, j’ai été
à l’écoute de son discernement, toujours
positif et constructif, et je me suis ouvert aux autres sources
mystiques : elles convergent dans une même cohérence et s’éclairent
mutuellement.
[6] Il était d’une très
grande discrétion sur ces points, mais on peut citer les apparitions mariales
de Medjugorje dont il fut un grand promoteur, Vassula
Ryden qu’il soutint indéfectiblement, Yvonne-Aimée de
Malestroit dont il fut dessaisi un moment, etc. Il fut soutenu par les papes
dont Jean-Paul II qui se référait à ses travaux sur Medjugorje ou Benoît XVI
qu’il avait connu au concile et qui, après l’avoir nommé Prélat, le cite 17
fois dans sa « Vie de Jésus ».
[7] Cf. Romains 8,15.