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Prier pour la Rédemption de l’Humanité.

 

Jésus enseigne ses apôtres réunis pour la première fois
(
Tome 2, chapitre 63)

 Prière pour la venue de la Rédemption.  

"Père, hâte l'heure de la purification. Cette terre est aride, et malade, est ce troupeau, ton troupeau. Mais il y a une rosée qui peut tout adoucir et purifier. Ouvre, ouvre la source de cette rosée. C'est Moi que Tu dois ouvrir, Moi. Voici, Père. Je brûle d'accomplir ton désir qui est le mien et celui de l'Amour Éternel. Père, Père, Père ! Regarde ton Agneau et sois-en le Sacrificateur".

À Césarée Maritime, Jésus exulte à la pensée de la Rédemption.
(
Tome 3, chapitre 15)

 Prière sacerdotale[1] de Jésus pour la Rédemption des hommes.
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Mon peuple ! Tout vient d'Adam et Adam vient de mon Père. Tout est donc œuvre du Père, et j'ai le devoir de vous rassembler tous au Père. Et Moi, je te les conduis, Père saint, éternel, puissant, je te les amène les fils errants après les avoir rassemblés en les appelant avec les voix de l'amour, en les rassemblant sous ma verge pastorale semblable à celle que Moïse éleva contre les serpents dont la morsure était mortelle. Pour que Tu aies ton Royaume et ton peuple[2]. Et je ne fais pas de différence entre les hommes parce qu'au fond de chaque vivant je vois un point plus brillant que le feu: l'âme, une étincelle qui vient de Toi, éternelle Splendeur. O mon éternel désir ! O mon inlassable volonté !

C'est cela que je veux, c'est de cela dont je brûle. Une terre qui tout entière chante ton Nom. Une humanité qui t'appelle Père. Une Rédemption qui les sauve tous. Une volonté fortifiée qui les rende tous soumis à ta volonté. Un triomphe éternel qui remplisse le Paradis d'un hosanna sans fin... Oh ! Multitude des Cieux !... Voici que je vois le sourire de Dieu... et ceci est une compensation pour toute la dureté des hommes.

Jésus à l’issue de se retraite dans le Carit, invoque sa Passion
(
Tome 5, chapitre 70)

 Invocation à l’Esprit pour une Pentecôte d’Amour.        
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Très divin Amour ! Pourquoi tardes-tu à consumer la Victime et à ouvrir les yeux et les oreilles et à délier les langues et les membres à mon troupeau pour qu'il aille parmi les loups et enseigne que Dieu est charité et que celui qui n'a pas en lui-même la charité n'est qu'une brute ou un démon ? Oh ! viens, Esprit très doux et très fort, et incendie la Terre, non pour la détruire mais pour la purifier. Incendie les cœurs ! Fais-en d'autres Moi-même, des Christ, c'est-à-dire des âmes qui ont reçu l'onction de l'amour, agissant par amour, saints et sanctifiants par amour.         

Bienheureux ceux qui aiment parce qu'ils seront aimés et leur
âme ne cessera pas un seul moment de chanter pour Dieu avec les anges jusqu'au moment où ils chanteront l'éternelle gloire dans la lumière des Cieux. Qu'il en soit ainsi de vous, mes amis. Maintenant allez et faites avec amour ce que je vous ai dit.

À Jutta, Jésus prie son Père pour faire, par l’Eucharistie, sa demeure dans le cœur des hommes.
(
Tome 6, chapitre 86)

 Prière pour l’avènement de l’Eucharistie.           
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Oh ! quand, quand, ô Père Saint, me permettras-Tu de faire de ceux qui t'aiment non plus seulement un temple pour notre Esprit, mais grâce à ta perfection d'amour et de pardon, un tabernacle, en faisant de tout cœur fidèle l'arche où se trouve le vrai Pain du Ciel, comme il le fut dans le sein de celle qui est Bénie entre toutes les femmes ?

À Béthsour, lors de son périple d’adieu, Jésus offre à son Père le peuple des croyants.
(
Tome 6, chapitre 88)

 Jésus offre les croyants à son Père.       
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Les voilà, ô Dieu, mes témoins ! Ceux que j'ai instruits dans la Loi, ceux que j'ai guéris dans leur corps et leur esprit, ceux qui étaient aveugles et qui voient maintenant, sourds et maintenant entendent, muets et qui savent maintenant dire ton Nom, ceux qui étaient opprimés et sont maintenant délivrés, tous, tous ceux pour lesquels ton Verbe a été Lumière, Vérité, Chemin, Vie[3].

Au Temple pour les Tabernacles, Jésus parle de ses origines et des raisons de son Incarnation (Tome 7, chapitre 182)

 Prière sacerdotale pour la sanctification des hommes.  
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Père, mon Père ! Je te l'ai dit au commencement des jours : "Me voici pour faire ta Volonté". Je te l'ai dit à l'heure de grâce avant de te quitter pour me revêtir de la chair pour pouvoir souffrir : "Me voici pour faire ta Volonté[4]". Je te le dis encore une fois pour sanctifier ceux pour lesquels je suis venu : "Me voici pour faire ta Volonté". Et je te le dirai encore, toujours, jusqu'à ce que ta Volonté soit accomplie..."

Dans la synagogue d'Éphraïm en Samarie, lors de la prière du sabbat, Jésus demande, comme prémices de l'évangélisation, la conversion du peuple samaritain
(
Tome 8, chapitre 17)

 Prière sacerdotale pour la conversion des peuples.       
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Oh ! mon Père ! Je te prie pour eux comme pour tous. Fais revenir, ô Seigneur, ces prisonniers, ceux-ci qui, à tes yeux et aux miens, sont pris dans les chaînes d'une entêtée erreur. Ramène-les, ô Père, comme un torrent qui se jette dans un grand fleuve, dans la grande mer de ta miséricorde et de ta paix. Mes serviteurs et Moi, c'est dans les larmes que nous semons en eux ta vérité. Père, fais qu'au temps de la grande moisson, nous puissions, nous tous tes serviteurs en enseignant ta Vérité, moissonner joyeusement dans ces sillons, qui maintenant semblent seulement parsemés de plantes épineuses et empoisonnées, le grain de choix de tes greniers. Père ! Père ! A cause de nos fatigues, de nos larmes, de nos douleurs, de nos sueurs, de nos morts, qui ont été et seront les compagnons des semeurs, fais que nous puissions venir à Toi en portant, comme des gerbes, les prémices de ce peuple, les âmes qui de nouveau seront nées à la Justice et à la Vérité pour ta gloire. Amen.

À la veille de la Semaine Sainte, Jésus se réconforte dans une prière sacerdotale
(
Tome 9, chapitre 6)

 Prière sacerdotale pour le don de la Pâque.       
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Oui, tu vas l'avoir finalement, ô cité de Sion, ô peuple d'Israël, l'Agneau pascal ! Tu vas l'avoir dans ce prochain rite. Le voici. C'est la Victime préparée depuis des siècles. L'amour l'a engendrée, en préparant comme couche nuptiale un sein où il n'y avait pas de tache. Et l'Amour la consume. Voilà. C'est la Victime consciente. Non comme l'agneau qui, pendant que le boucher affile son couteau pour regorger, broute encore l'herbe du pré, ou ignorant heurte de son museau rosé contre le sein maternel. Mais Moi, je suis l'Agneau qui conscient dit : "Adieu !" à sa vie, à sa Mère, à ses amis, et va vers le sacrificateur en disant : "Me voici !" Je suis la Nourriture de l'homme. Satan a mis une faim qui n'est jamais rassasiée, qui ne peut se rassasier. Il n'y a qu'un aliment qui le rassasie car il calme cette faim. Et cet aliment, le voici. Homme, voici ton pain, voici ton vin. Consomme ta Pâque, Ô Humanité ! Traverse ta mer rouge des flammes sataniques. Teinte de mon Sang, tu passeras, race de l'homme, préservée du feu infernal. Tu peux passer. Les Cieux, pressés par mon désir, entrouvrent déjà les portes éternelles. Regardez, ô esprits des morts ! Regardez, Ô hommes vivants ! Regardez, Ô âmes qui prendrez un corps dans l'avenir ! Regardez, anges du Paradis ! Regardez, démons de l'Enfer ! Regarde, ô Père, regarde, ô Paraclet ! La Victime sourit, elle ne pleure plus...

Jean prend la parole pour édifier les prosélytes d’Antioche.
(
Tome 5, chapitre 12)

 Invocation de Jean pour la rédemption universelle des hommes.          
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Océan infini de l'Amour, sans tempêtes, sans ténèbres, accueille-nous ! Tous ! Les innocents comme les convertis. Tous ! Dans ta Paix ! Tous ! Pour l'Éternité. Tous, sur la terre, pour que nous t'aimions Toi, Dieu, et le prochain comme Tu le veux. Tous, dans le Ciel, pour qu'encore et toujours nous aimions, non seulement Toi et les habitants célestes, mais aussi et encore les frères qui combattent sur la terre dans l'attente de la paix, et comme les anges de l'amour les défendions et les soutenions dans les luttes et les tentations, pour qu'ensuite ils puissent être avec Toi dans ta Paix, pour la gloire éternelle de Notre Seigneur, Jésus, Sauveur, Amant de l'homme jusqu'à l'anéantissement sans fin et sublime.

Sabéa, sous l'action de l'Esprit-Saint, reconnaît publiquement le Messie en Jésus
(
Tome 7, chapitre 222)

 Vision inspirée de Sabéa la prophétesse.           
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La jeune femme, qui n'a pu rien entendre, qui n'a pu rien voir, bondit debout, rejette son voile découvrant ainsi toute la tête, tend les bras en poussant un cri puissant : "C'est Lui !"           

"Le voilà qui vient à moi mon Seigneur ! C'est Lui le Messie, ô hommes, qui voulez me tromper et m'humilier. Je vois sur Lui la lumière de Dieu qui me l'indique et je l'honore !" et elle se jette à terre, mais en restant à sa place, à environ deux mètres de Jésus, le visage contre terre, dans l'herbe, elle crie : "Je te salue, ô Roi des peuples, ô Admirable, ô Prince de paix, Père du siècle sans fin, Chef du nouveau peuple de Dieu !"      

Louanges à Dieu !          

La femme ouvre la bouche et étend les bras comme avant. Elle semble un gigantesque papillon aux ailes violettes, et au corps de vieil ivoire. Et un nouveau cri sort de ses lèvres : "O Adonaï, tu es grand ! Toi seul es grand, à Adonaï ! Tu es grand au Ciel et sur la Terre, dans le temps et dans les siècles des siècles, et au-delà du Temps, depuis toujours et pour toujours, ô Seigneur, Fils du Seigneur. Sous tes pieds se trouvent tes ennemis et l'amour de ceux qui t'aiment soutient ton trône."

Voilà sa Gloire !       

Après une pause, elle reprend : "Le trône de mon Seigneur est orné de douze pierres, celles des douze tribus des justes. Dans la grande perle qu'est le trône, le trône blanc et précieux resplendissant du Très Saint Agneau, sont enchâssés des topazes avec des améthystes, des émeraudes avec des saphirs, et des rubis avec des sardoines, et des agates et des chrysolites et des béryls, des onyx, des jaspes, des opales. Ceux qui croient, ceux qui espèrent, ceux qui aiment, ceux qui se repentent, ceux qui vivent et meurent dans la justice, ceux qui souffrent, ceux qui quittent l'erreur pour la Vérité, ceux qui étaient durs de cœur et sont devenus doux en son Nom, les innocents, les repentis, ceux qui se dépouillent de tout afin d'être agiles pour suivre le Seigneur, les vierges à l'esprit resplendissant d'une lumière semblable à une aube du Ciel de Dieu... Gloire au Seigneur ! Gloire à Adonaï ! Gloire au Roi assis sur son trône !"

Qui se révèle en Son Fils et en son chaste enfantement !      

Elle recommence à parler d'une voix distincte, mais moins forte : "Je vois ! Je vois dans l'Homme ce qui se cache dans l'Homme. Saint est l'Homme, mais mes genoux se plient devant le Saint des Saints renfermé dans l'Homme."

"Regarde ton Roi, ô peuple de Dieu ! Connais son Visage ! La Beauté de Dieu est devant toi. La Sagesse de Dieu a pris une bouche pour t'instruire. Ce ne sont plus les prophètes, Ô peuple d'Israël, qui te parlent de l'Innommable. C'est Lui-même. Lui, qui connaît le mystère qu'est Dieu, qui te parle de Dieu. Lui, qui connaît la Pensée de Dieu, qui t'approche de son sein, ô peuple encore enfant après tant de siècles, et qui te nourrit du lait de la Sagesse de Dieu pour te rendre adulte en Dieu. C'est pour le faire qu'il s'est incarné dans un sein, dans le sein d'une femme d'Israël, plus grande que toute autre femme devant Dieu et les hommes. Elle a ravi le cœur de Dieu par une seule de ses palpitations de colombe. La beauté de son esprit a séduit le Très-Haut et Il a fait d'elle son trône. Marie d'Aaron a péché car elle avait le péché en elle. Déborah jugea ce qu'il fallait faire, mais ne le fit pas de ses mains. Jahel fut courageuse mais se souilla de sang. Judith était juste et craignait le Seigneur, et Dieu fut dans ses paroles et lui permit son acte pour qu'Israël fût sauvé, mais par amour de la patrie elle usa d'une ruse homicide. Mais la Femme qui l'a engendré surpasse ces femmes parce qu'elle est la servante parfaite de Dieu et qu'elle le sert sans pécher. Toute pure, innocente et belle, c'est le bel Astre de Dieu, de son lever à son coucher. Toute belle, resplendissante et pure, pour être Étoile et Lune, Lumière pour les hommes afin qu'ils trouvent le Seigneur. Elle ne précède pas et ne suit pas l'Arche sainte, comme Marie d'Aaron, car elle est elle-même l'Arche. Sur l'eau trouble de la Terre couverte par le déluge des fautes, elle glisse et sauve, car celui qui entre en elle trouve le Seigneur. Colombe sans tache, elle sort et porte l'olivier, l'olivier de paix aux hommes car elle est la belle Olive. Elle se tait, et dans son silence elle parle et opère plus que Déborah, Jahel et Judith, et elle ne conseille pas la bataille, ne pousse pas aux massacres, ne répand pas d'autre sang que le sien le plus choisi, celui dont elle a fait son Fils. Mère malheureuse ! Mère sublime !... Judith craignait le Seigneur, mais sa fleur avait appartenu à un homme. Mais elle, sa fleur inviolée, elle l'a donnée au Très-Haut, et le Feu de Dieu est descendu dans le calice du suave lys et un sein de femme a contenu et porté la Puissance, la Sagesse et l'Amour de Dieu. Gloire à la Femme ! Chantez, ô femmes d'Israël, ses louanges !"       

Croyez en Lui !         

Elle regarde de nouveau Jésus et Crie de nouveau : "Adonaï ! Adonaï, Tu es grand ! Chantons au Divin un cantique nouveau ! Shalem ! Shalem ! Malchich ! Paix ! Paix ! ô Roi à qui rien ne résiste !..."           

"Non. Il y en a qui te résistent ! Ô peuple, écoute ! Depuis ma douleur, ô peuple de Betléchi, tu m'as entendue parler. Après des années de silence et de douleur, j'ai entendu et j'ai dit ce que j'entendais. Maintenant je ne suis plus au milieu des verts bosquets de Betléchi, vierge veuve qui trouve dans le Seigneur son unique paix. Je n'ai pas, autour de moi, mes seuls concitoyens pour leur dire : "Craignons le Seigneur car l'heure est arrivée d'être prêts à son appel. Faisons beau le vêtement de notre cœur pour ne pas être indignes en sa présence. Ceignons-nous de force car l'heure du Christ est l'heure de l'épreuve. Purifions-nous comme des hosties pour l'autel pour pouvoir être accueillis par Celui qui l'envoie. Que celui qui est bon devienne meilleur. Que celui qui est orgueilleux devienne humble. Que celui qui souffre de la luxure se dépouille de sa chair pour pouvoir suivre l'Agneau. Que l'avare devienne généreux car Dieu nous comble dans son Messie, et que chacun pratique la justice afin de pouvoir appartenir au Peuple du Béni qui vient". Maintenant je parle devant Lui, et devant ceux qui croient en Lui et aussi devant ceux qui ne croient pas et qui se moque du Saint et de ceux qui parlent et croient en son Nom, et en Lui. Mais je n'ai pas peur. Vous dites que je suis folle, vous dites qu'en moi parle un démon. Je sais que vous pourriez me faire lapider comme blasphématrice. Je sais que ce que je vous dirai vous paraîtra insulte et blasphème, et que vous me haïrez. Mais je n'ai pas peur. La dernière, peut-être, des voix qui parlent de Lui avant sa Manifestation, j'aurai peut-être le sort de plusieurs autres voix, et je n'ai pas peur. Trop long est l'exil dans le froid et la solitude de la Terre, pour qui pense au sein d'Abraham, et au Royaume de Dieu que le Christ nous ouvre, plus saint que le saint sein d'Abraham. Sabéa de Carmel de la descendance d'Aaron ne craint pas la mort, mais elle craint le Seigneur. Et elle parle quand Il la fait parler pour ne pas désobéir à sa volonté, et elle dit la vérité, car elle parle de Dieu avec les paroles que Dieu lui donne. Je ne crains pas la mort, même si vous m'appelez démon et me lapidez comme blasphématrice, même si mon père et ma mère et mes frères meurent à cause de ce déshonneur, je ne tremblerai pas de peur et de peine. Je sais que le démon n'est pas en moi, car en moi se tait tout foyer mauvais et Betléchi toute entière le sait. Je sais que les pierres ne pourront arrêter mon chant plus longtemps que la durée d'une respiration, et qu'ensuite je pourrai chanter plus librement au-delà de la Terre. Je sais que Dieu réconfortera la douleur de ceux de mon sang, et elle sera courte, alors qu'éternel sera ensuite leur joie de parents martyrs d'une martyre. Je ne crains pas votre mort, mais celle qui me viendrait de Dieu si je n'obéissais pas. Et je parle. Et je dis ce qui m'est transmis. Ô peuple, écoute, et écoutez, vous, scribes d'Israël."    

Il souffrira sa Passion et son sang submergera la terre.        

"Une voix, une voix me vient d'en haut et elle crie dans mon cœur. Elle dit : "L'ancien Peuple de Dieu ne peut chanter le nouveau cantique parce qu'il n'aime pas son Sauveur. Chanteront le cantique nouveau ceux qui seront sauvés de toutes les nations, ceux du Peuple nouveau du Christ Seigneur, non ceux qui haïssent mon Verbe"... Horreur ! (elle pousse réellement un cri qui donne le frisson). La voix donne la lumière; la lumière donne la vue ! Horreur ! Je vois !" Elle hurle plutôt qu'elle ne crie. "Je vois ! Je vois !" et elle boit ses larmes pendant qu'elle continue : "Je vois les crimes de ce peuple qui est le mien, et je suis impuissante à les arrêter. Je vois le cœur de mes compatriotes et je ne puis le changer. Horreur ! Horreur ! Satan a quitté son séjour et il est venu demeurer dans leur cœur."     

"Visage contre terre, dans la boue, ô Israël qui sait encore aimer le Seigneur. Couvre-toi de cendres, revêts le cilice. Pour toi ! Pour eux ! Jérusalem ! Jérusalem, sauve-toi ! Je vois une ville qui entre en tumulte pour demander un crime. J'entends, j'entends les cris de ceux qui, haineux, appellent un sang sur eux. Je vois qu'on élève la Victime dans la Pâque de Sang et ce Sang qui coule, et ce Sang qui crie plus que le sang d'Abel, alors que s'ouvrent les cieux et que la terre tremble et que le soleil s'obscurcit. Et ce Sang ne crie pas vengeance, mais demande la pitié pour son Peuple qui le tue, pitié pour nous ! Jérusalem !!! Convertis-toi ! Ce Sang ! Ce Sang ! Un fleuve ! Un fleuve qui lave le monde en guérissant tout mal, en effaçant toute faute... Mais pour nous, pour nous d'Israël, ce Sang c'est du feu, pour nous c'est le scalpel qui écrit sur les fils de Jacob le nom de déicide et la malédiction de Dieu. Jérusalem ! Aie pitié de toi-même et de nous !..."            

La terre d'Israël sera désertée pour avoir rejetée son Messie. 

"O Jourdain, fleuve sacré des pères, à l'onde céruléenne et crépue comme une soie précieuse, qui reflètes les pures étoiles et la lune candide, et caresses les saules de tes rives, tu es le fleuve de paix et pourtant tu connais tant de douleur. O Jourdain, qui aux heures de tempête transportes sur tes eaux gonflées et troubles les sables de mille torrents et ce qu'ils ont arraché, et parfois arraches un tendre arbuste sur lequel il y a un nid et le transportes en tourbillonnant vers l'abîme mortel de la Mer Salée, tu n'as pas pitié du couple d'oiseaux qui en volant et en criant de douleur suivent leur nid détruit par ta violence; ainsi tu verras, ô Jourdain sacré, frappé par la colère divine, arraché aux maisons et à l'autel, aller à sa ruine, pour périr dans une Mort plus grande, tu verras aller le peuple qui n'a pas voulu le Messie. Mon peuple, sauve-toi ! Crois en ton Seigneur ! Suis ton Messie ! Reconnais-le pour ce qu'il est. Non un roi de peuples et d'armées. C'est le Roi des âmes, de tes âmes, de toutes les âmes. Il est descendu pour rassembler les âmes justes, il remontera pour les conduire au Royaume éternel. Ô vous qui encore pouvez aimer, serrez-vous près du Saint ! Ô vous qui avez à cœur le sort de la patrie, unissez-vous au Sauveur. Que ne meure pas toute entière la descendance d'Abraham ! Fuyez les faux prophètes aux bouches de mensonge et aux cœurs de rapine qui veulent vous arracher au Salut. Sortez des ténèbres qui s'élèvent autour de vous. Écoutez la voix de Dieu ! Les grands que vous craignez aujourd'hui, sont déjà poussière dans le décret de Dieu. Il n'y a qu'un seul Vivant. Les lieux où ils règnent et d'où ils oppriment sont déjà des ruines. Un seul dure. Jérusalem ! Où sont les orgueilleux fils de Sion dont tu te vantes ? Où sont les rabbis et les prêtres, qui étaient ton ornement et en lesquels tu te complaisais ? Regarde-les ! Accablés, enchaînés, ils s'en vont vers l'exil, à travers les ruines de tes palais, la puanteur de ceux qui sont morts par l'épée ou la faim. Elle est sur toi la fureur de Dieu, Ô Jérusalem qui repousses ton Christ et le frappes au visage et au cœur. Toute beauté est détruite en toi. Toute espérance est morte pour toi. Le Temple et l'autel sont profanés..."        

Le Christ est venu apporter la lumière mais les ténèbres ne l'ont pas reçu.     

"...l'éphod est arraché. Il ne sert plus..."        

"...car il ne règne plus. Il y en a un autre, un Pontife éternel, et il est saint et envoyé par Dieu : Roi et Prêtre pour l'éternité, par Celui qui prend comme siennes les offenses faites au Christ et en exerce les vengeances. Un autre Pontife. Le Vrai, le Saint, Oint par Dieu et par son Sacrifice, à la place de ceux sur le front desquels la tiare est un déshonneur, car elle couvre des pensées d'horreur !..."    

"Il était venu t'apporter la paix, et tu Lui as fait la guerre... Le salut. Et tu l'as méprisé... L'amour. Et tu l'as haï... Le miracle. Et tu l'as appelé démon... Ses mains ont guéri tes malades. Et tu les as transpercées. Il t'apportait la Lumière. Et tu as couvert de crachats et d'ordure son visage. Il t'apportait la Vie. Et tu Lui as donné la mort. Israël, pleure ton erreur et ne t'en prends pas au Seigneur alors que tu vas vers ton exil, un exil qui n'aura pas de fin comme ceux d'autrefois. Tu parcourras toute la Terre, Israël, mais comme un peuple vaincu et maudit, poursuivi par la voix de Dieu et par les mêmes paroles dites à Caïn. Et tu ne pourras revenir ici reconstruire un nid solide, sinon quand tu reconnaîtras avec les autres peuples que Lui est Jésus, le Christ, le Seigneur Fils du Seigneur..." La voix de la femme est blanche de peine et de fatigue, lasse comme la voix de quelqu'un qui meurt.      

La femme tombe à genoux, les bras tendus vers Jésus, et elle crie : "Paix, paix, Ô Roi de justice et de paix ! Paix, ô Adonaï grand et puissant, auquel le Père Lui-même ne résiste pas ! Implore pour nous la paix, par ton Nom, ô Jésus, Sauveur et Messie, Rédempteur et Roi, et Dieu, trois fois saint !" et elle s'abat, secouée par des sanglots, le visage sur l'herbe.

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fiche mise à jour le
12/02/2015

 



[1] Une prière sacerdotale est une prière adressée à Dieu par un prêtre pour l’assemblée, à fortiori par le Christ.

[2] Nombres 21,9.

[3] Matthieu 11,3-5 - Luc 4,18 – 7,19-22.

[4] Psaume 39 (Hébreu 40),8.