Maria
Valtorta |
|||
Accueil
> Sommaire du dossier Maria Valtorta. Traduction automatique de cette fiche : Jeudi 12 octobre 1961. |
|||
Cet article reprend des passages de À la rencontre de Maria Valtorta – Tome 1
– Sa vie, 2019, CEV.
Prière pour demander à Dieu la reconnaissance
publique des vertus de Maria Valtorta. O Dieu, Miséricorde infinie
et éternelle, qui en Maria Valtorta, ton humble créature, a montré les
merveilles de ton amour, glorifie ta fille qui a accepté de s’unir à la
Passion de ton Fils jusqu'à la consommation totale dans un lit de douleur. |
La
prostration. À partir de 1954, Maria Valtorta entra progressivement en
prostration : le corps sur terre, mais l’esprit déjà au Ciel. Son
détachement psychique ne diminuait en rien la lumière de son regard, ni sa
sérénité d’où ne s’échappait même pas une plainte pour les douleurs qui
auraient dû la torturer. Peux-tu
penser que je t’en priverai sous prétexte que ton travail (de porte-parole)
sera achevé ? Je viendrai toujours. Et pour toi seule. Ce sera même
encore plus doux, parce que je serai tout entier à toi. […] je ne t’enlèverai
rien de ce que tu as mérité: me voir et m’entendre. […] Alors, tu contempleras seulement. Et tout sera beau... [1] Il lui avait déjà dit qu’au terme de son
travail, il l’emporterait, sans qu’elle s’en aperçoive, de la réalité
terrestre à la réalité céleste [2]. Jésus, j’ai confiance en Toi [5]. Une phrase qui n’est pas sans rappeler
le cri d’amour confié par Jésus à sœur Faustine Kowalska.
Ces révélations ont fondé le dimanche de la Miséricorde dans l’octave de
Pâques après avoir été condamnées par le Saint-Office à la même époque où il
condamna celles de Maria Valtorta. Un
monument de la puérilité, des fantasmes et des faussetés historiques et
exégétiques, diluées dans une atmosphère subtilement sensuelle, dues à la
présence d'un essaim de femmes à la suite de Jésus. Un monument, bref, de
pseudo religiosité. Ceux qui ne pouvaient reconnaître l’Auteur divin dans
les écrits de Maria Valtorta, - parce qu’ils ne le voulaient pas -, ne pouvaient reconnaître la haute valeur
du don total de Maria Valtorta. Une énigme aussi inexplicable pour eux que
ses nombreuses maladies qui auraient dû la faire hurler de douleur selon les
médecins et la laissaient pourtant sereine. La mort. Maria Valtorta mourut le jeudi 12
octobre 1961, à 10h35 par une matinée paisible et radieuse. Maintenant tu peux quitter ce monde, âme chrétienne.
Quitte-le … Sa main droite, celle avec qui elle
avait écrit tant de pages sublimes sous la dictée du Ciel, resta étrangement
vivante d’aspect. Emilio Pisani, témoin de cette époque, relia ce signe symbolique à une scène que la mystique
décrit [12]. Lors d’une vision de la vie de Jésus, elle est
intriguée par la puissance miraculeuse de sa main. Elle l’interroge : Maître,
qu’y a-t-il dans ta main pour que tout se répare, guérisse ou change d’aspect
quand tu le touches ? Jésus lui tend alors sa main, dans ce transfert
temporel propre aux mystiques. Elle la prend avec émotion, n’ayant jamais
touché Jésus auparavant. Elle l’examine, la caresse. Puis elle note : Je
garde la sensation d’avoir touché la main de Jésus et pose les yeux sur ma
main qui écrit. Elle me semble aussi sainte que si elle avait été au contact
d’une relique [13]. La veille de sa mort, exactement à la
même heure, la vitre d’un cadre contenant la bénédiction du Pape Pie XII, se
brisa dans sa chute. Marta Diciotti eut alors cette pensée : Maintenant, c’est vraiment la fin [14]. On peut encore voir cette bénédiction
à la vitre brisée à la Casa Valtorta
dans la chambre de Maria Valtorta, au 257 de la Via Antonio Fratti, à Viareggio. J'ai fini de souffrir mais je continuerai à aimer. Ce testament ne peut mieux résumer les
fondements de sa vie. Comme sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, morte l’année
de sa naissance (1897), qu’elle admirait tant et qui l’inspira, Maria
Valtorta eut l’amour pour vocation [16]. Aimer était pour moi une condition indispensable pour
pouvoir vivre, avait-elle confié dans son Autobiographie
[17]. Pour sa part, la jeune carmélite de Lisieux
avait écrit : Le ciel est dans mon âme car mon ciel n'est autre que l'amour [18]. La
glorification. Après la mort de Maria Valtorta, les
Servites de Marie prirent pleinement en charge la mission qui leur avait été
confié par Jésus concernant la défense de l’Œuvre, mais aussi celle de Maria
Valtorta. Elle ne devait être connue qu’après sa mort, le moment était donc venu. Comme un clin d’œil, l’Esprit inspira à Don Cuofano sa formule de "porte-plume de Dieu" pour
désigner Maria Valtorta. Tertii ordinis
servorum Sanctae Maria sodalis (Membre du Tiers-ordre des Servites de Marie), Elle fut en effet la chroniqueuse fidèle des faits de
Dieu sur terre. Dans
un rayon d'étoile, de ton Étoile du matin, tu seras absorbée, âme consacrée
par la douleur, Maria consumée pour ton
Dieu et pour les âmes;
que cela soit écrit sur ta tombe, ô petite martyre, cela et rien de plus
parmi tout ce qui te rappellera aux hommes ; tu seras absorbée vers le lieu
de l'éternelle Paix d'où tu rayonneras de lumière sur les hommes [22]. |
||
|
Haut de page – Nous
contacter |
||
[1] Cahiers,
16 mars 1947.
[2]
Ib°, 12 septembre 1944.
[3]
Lettere a Madre Teresa Maria, Vol. 2,
page 90.
[4] Pro
e contro Maria Valtorta, page 27.
[5]
Una vita con
Maria Valtorta, testimonianze di Marta Diciotti,
pages 157-158.
[6] Pro
e contro Maria Valtorta, page 109-111.
[7] Cf. Matthieu 11, 18-19.
[8] 29 juin 1952. Pro e contro Maria Valtorta, Gli attesti del
1952 e une petizione a Pio XI.
[9] La communication de ses travaux a été
faite lors du 9e Convegno Valtortiano Nazionale de
Viareggio, 30 octobre 2017). Maria Valtorta ne souffrait ni d’hallucinations,
ni de délires, ni d’incohérences, ni de troubles dissociatifs de la
personnalité, ni de schizophrénie qui auraient pu caractériser l’aliénation
mentale. De plus, elle n’était pas hébétée : son regard restait vif et
mobile.
[10] Pro
e contro Maria Valtorta, page 220-221.
[11] Ib°, page
223.
[12] Voir l’anecdote dans À la rencontre de Maria Valtorta – Tome 2 –
Son œuvre (à paraître décembre 2019).
[13] L’Évangile
tel qu’il m’a été révélé, 396.8.
[14] Una
vita con Maria Valtorta, testimonianze
di Marta Diciotti, page 24.
[15] Bollettino valtortiano n° 82, juillet-décembre
2011.
[16] Ste Thérèse de L’Enfant-Jésus,
"Ma vocation c'est l'amour, Dans le cœur de l'Église je serai
l'amour" (Ms 3 verso).
[17] Autobiographie,
page 169, citée dans Lettera a Claudia, page 31.
[18] Ste Thérèse de L’Enfant-Jésus, A 35 verso.
[19] Bollettino valtortiano, n° 5, mars 1972.
[20] Ib°, n° 8,
août 1973.
[21]
Rerum scriptor est une
expression latine équivalente à Historien. Est-ce volontaire ou
involontaire ? Dans un mot-à-mot on pourrait la dire
«écrivaine des choses divines» ou, plus généralement «auteure mystique».
[22] Livre
d’Azarias, dimanche de la
Passion, dictée de Jésus, p. 47.