Liberato De Caro.
DOSSIERS CONNEXES
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L. De Caro est ingénieur de recherche. Il se prépare à devenir Diacre
permanent. Qu'il me pardonne de parler d'abord de tous les sujets que son
étude soulève, avant de parler de son travail.
Pendant des décennies, le CEV s'est
consacré principalement à la publication de tous les écrits de Maria Valtorta
et dans le plus grand nombre possible de langues : travail énorme qui aboutit
à une diffusion de quelques millions d'ouvrages à ce jour. Il reste encore,
je crois, quelques documents inédits et beaucoup dans notre langue.
L'éditeur s'est aussi consacré, pendant tout ce temps, à la publication
d'extraits thématiques sur tel ou tel aspect de l'œuvre de Maria Valtorta. Il
suffit de consulter le sommaire (trop
pauvre, hélas) des sujets contenus dans cette œuvre immense, pour se rendre
compte que cette investigation essentielle n'est pas prête de se terminer. Adèle Plamondon, qui
s'est spécialisée notamment dans la pédagogie par le livret thématique, en
témoigne.
Récemment, le CEV a commencé à publier des expertises, dans lesquelles se
range le livre de L. De Caro. Il suit la traduction italienne de Jean-François Lavère et de
quelques autres personnalités, mais il semble que l'orientation de l'éditeur
se renforce avec l'arrivée des experts italiens. Nous nous en réjouissons car
cela marque une évolution cruciale pour l'œuvre de Maria Valtorta. Nous
connaissions l'ouvrage du Père
G. Roschini, mais son livre était
plus un résumé de ses notes de lecture qu'une véritable expertise que cet
éminent mariologue
pouvait largement faire.
Tout est-il dit sur Maria Valtorta ? Non, sûrement pas : ni sur le plan
scientifique avec toutes ses disciplines (elles sont nombreuses), ni sur le
plan exégétique avec toutes ses implications.
Immense ! L'horizon est immense.
Comme dans le domaine des visionnaires de l'Évangile, il
ne s'agit pas de faire un choix entre tel ou tel, entre Maria Valtorta ou
A.C. Emmerick que L. de Caro introduit justement
dans son étude. Elles ont toutes reçues le même don du Ciel au prix de lourds
sacrifices. Seule la malignité des hommes les a différenciées en déformant
souvent une vérité qu'il nous faut retrouver. Déjà Jean-Marcel Gaudreault utilisait les sources
mystiques au côté des sources scientifiques dans une même démonstration.
De même, tous les experts de Maria Valtorta ont étudié la même œuvre et
relatent ce qui les inspire. Leurs différences, voire leurs contradictions
apparentes sur tel ou tel point, sont autant d'enrichissements pour notre
réflexion et fondent nos propres conclusions.
À cet édifice L. De Caro apporte donc sa pierre. Nous l'en remercions
vivement. Ses sources sont plus larges que la seule astronomie, même si cela
en est l'ossature. Il se concentre, en des démonstrations documentées et
étayées, sur 8 points qu'il date et contextualise :
- La date de la crucifixion de Jésus.
- Sa date de naissance.
- L'étoile de Bethléem et l'adoration des mages.
- La date de la mort d'Hérode le grand.
- Le recensement de César Auguste.
- L'Annonciation et la Visitation.
- La prophétie des soixante-dix semaines (Daniel).
- La vie de Marie dans ses évènements principaux.
Il introduit ses démonstrations par un panorama commenté des révélations
privées. Ce n'est pas inutile.
Son livre n'est publié qu'en italien à ce jour, mais espérons qu'il sera
traduit prochainement en français, faisant ainsi le chemin inverse de "l'énigme Valtorta"
de J.F. Lavère. Les nombreux lecteurs de Maria Valtorta sont en attente.
Nombreux en effet, si j'en crois le nombre des visites de ce site : il fête
ce mois-ci la millionième.
Jeudi 27 novembre 2014
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