Où se procurer le livre ?
Qui
est Jean-François Lavère ?
Qui est Mgr de
Cazenave ?
Mgr Johanan-Mariam
de Cazenave est Secrétaire du synode Syro-francophone,
l'une des juridictions ecclésiastiques syriaques issue de l'Église
d'Antioche.
Le Synode est placé sous l’homophorion
(autorité ecclésiale) de Son Éminence Mar Joseph Koriloose IX, Métropolite
Majeur et doyen de l’Église Syrienne-Orthodoxe des Indes du Malabar.
Cette église, autocéphale depuis 1771, reçoit ses lettres iréniques (« salutations de Paix ») du
Patriarche orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient S.S. Ignace IV Zakka qui a signé avec S.S. le Pape Jean-Paul II en 1984
des accords de réconciliation. Ils mettaient ainsi fin à un schisme vieux de
1500 ans et consacraient l'aboutissement heureux d'un long travail œcuménique. Ces accords reconnaissent
« la foi commune, la réciprocité sacramentelle et la collaboration
pastorale chaque fois que cela est possible » (cf. Observatore Romano).
Mgr de Cazenave est par ailleurs diplômé de
l’Institut Catholique de Paris, (Université Paris-Sorbonne).
S.S.
Pie XII et Maria Valtorta
S.S.
Jean-Paul II et Maria Valtorta
Le
linceul de Turin
Tilma de N.
D. de Guadalupe
|
Préface
de Mgr de Cazenave
Secrétaire du Synode Syro-francophone
Notre temps, comme jamais, foisonne de livres ! Une
liste en serait vite faite des causes qu’ils défendent, les meilleures comme les
pires, toujours par l’expression d’une pensée qui se communique dans la
parole gravée, pour la transmettre à d’autres et convaincre que ce que l’on
partage est important pour l’auteur et le lecteur. L’enjeu pour l’auteur ici
est clairement apologétique : démontrer scientifiquement qu’une œuvre est
inspirée de Dieu, que ce Dieu est celui de la Révélation chrétienne, et que
cette Révélation chrétienne s’adresse aujourd’hui à nos contemporains pour
leur délivrer un message important dont l’Église Catholique devrait tenir
grand cas puisque c’est un charisme qui a maintes fois accompagné et éclairé
sa propre histoire.
Ce livre à plus d’un
titre est admirable car il se penche avec circonspection, scientifiquement,
sur une des grandes énigmes trop méconnue de notre temps : le cas de Maria
Valtorta, probablement la plus grande visionnaire de l’histoire du
Christianisme ! Les conséquences en sont considérables parce que l’éclairage
fondamental qu’apporte Jean-François
Lavère dans cet ouvrage repose sur des faits objectifs
qui sont accessibles à la science exacte liée aux plus récentes découvertes,
essentiellement archéologiques. Pour le lecteur les conclusions parleront
d’elles-mêmes !
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Ce travail remarquable
n’aurait pu se faire cinquante ans auparavant. Maria Valtorta meurt en 1961
et l’Évangile tel qu’il m’a été révélé
lui est ‘inspiré’ pendant les années les plus noires de la guerre. Le pape Pie XII, Souverain Pontife régnant à
l’époque émet sur cette publication un discernement positif: « Publiez
l’œuvre telle quelle. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son
origine, qu’elle soit extraordinaire ou non, ceux qui liront
comprendront ». La parole d’un Pape n’est pas sans valeur et repose sur
le sentiment que le Pontife fait partager à ses contemporains que ce texte
est orthodoxe. Pie XII, mieux que personne, est le garant que l’œuvre ne
trahit en rien les Évangiles Canoniques et le Magistère de l’Église
Catholique, il conseille donc cette lecture... Pie XII toutefois, prudent
comme il sied à ses fonctions, précise : « Il n’y a pas lieu de donner
son opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non » Le
Saint Père ne dispose pas alors de l’outil d’analyse objectif qui lui permettrait
d’affirmer l’origine surnaturelle de l’œuvre, toutefois il ne ferme pas la
porte pour autant à cette hypothèse et pousse même dans un sens révélateur de
son sentiment intime : « ceux qui liront comprendront » !
Aujourd’hui les choses
ont bien changé. La science a progressé d’une manière incroyable en un
demi-siècle et l’ordinateur a bouleversé la recherche dans tous les domaines,
unifiant le savoir, classifiant, coordonnant les données d’analyse, ce qui a
permis d’immenses progrès notamment pour les phénomènes qui nous concernent
ici : l’archéologie et l’astronomie. Depuis cinquante ans, disons depuis la
fin de la dernière (sic !) guerre, l’état d’Israël a encouragé des fouilles
tout- azimuts sur la plupart des sites juifs et chrétiens de son territoire,
celui précisément que Jésus et ses apôtres ont foulé voici deux mille ans.
Une connaissance beaucoup plus avancée qu’il y a cinquante ans en a émergé,
nous donnant une multitude de lieux et de contextes nouveaux et précis du
mode de vie de ce que les spécialistes appellent l’Antiquité Tardive.
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C’est ce qui fait
précisément la force du prodigieux et patient travail de Jean-François
Lavère. Ce dernier en effet met en évidence une étonnante concordance entre
les découvertes récentes de la science et les descriptions visionnaires de
Maria Valtorta qui s’étendent sur des milliers de pages, sans ratures, sans
contradictions et dans une unité de temps et de lieux démontrés par des
recherches très rigoureuses. Tout cela il y a un demi-siècle : du fond d’un
lit de souffrance, sans documentation et sans lien avec une communauté
scientifique, cette femme ‘voit’ en
direct et en quelque sorte en raccourci, décrivant ce que quelques savants
bien plus tard déduisent laborieusement d’un donné archéologique vieux de
deux mille ans ! Des noms de villages en araméen, des cités et des monuments
disparus puis aujourd’hui retrouvés, une connaissance d’usages et de
coutumes, des décors, des costumes….tout un contexte dont l’auteur de cet
ouvrage démontre amplement que ce tour de force est impossible si on ne
laisse une place à ce qui est affirmé par la ‘voyante’ elle-même : c’est Dieu
qui lui montre, c’est Jésus qui lui dicte les enseignements qui accompagnent
en les illustrant les Évangiles sans jamais les trahir, dans leur contexte
culturel et avec souvent une émouvante poésie consacrant l’union du Vrai du
Bien et du Beau qui surgit du Christ comme une eau de sa source.
On voit nettement que le
bémol de Pie XII : « il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son
origine, qu’elle soit extraordinaire ou non » n’a plus lieu d’être
cinquante ans après : cette œuvre est d’origine extraordinaire sans quoi elle
est tout bonnement inexplicable et même impensable pour l’objectivité
scientifique. Étonnant en effet de constater que la science puisse être si
rigoureuse que pour rester logique elle se doive, si elle veut rester
honnête, de poser comme hypothèse l’existence d’une origine surnaturelle à un
enchaînement de phénomènes où la loi de causalité qui fonde toute science est
non pas remise en cause mais prise en défaut par les faits même qu’elle
analyse. Tout miracle entre dans ce genre de processus. Pour le cas Maria
Valtorta, après lecture de cet ouvrage brillant, la science qui est l’outil
d’autant plus performant qu’il fait surgir des faits nouveaux méconnus depuis
deux mille ans se voit non pas noyée dans des subtilités épistémologiques
mais confrontée à une contradiction brutale avec sa propre expérience :
Comment cette femme simple a-t-elle pu connaître ce qui était enterré depuis
deux mille ans et qui resurgit un demi-siècle après elle !
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Cette véritable énigme
rejoint dans ce domaine deux autres grandes énigmes de l’histoire chrétienne
l’une relative au Christ lui-même et l’autre à la Sainte Vierge, sa Mère. Je
veux parler du Saint Suaire de Turin et de ‘la Tilma’ de Notre Dame de la
Guadalupe. Là encore il a fallu attendre notre époque, l’outil et la rigueur
scientifiques pour buter sur des faits extrêmement résistants à la logique
des phénomènes. La science s’épuise à affiner l’analyse des faits et plus
elle avance, plus elle bute sur sa propre contradiction dans l’exigence de sa
propre logique. Il vient un moment où pour échapper à l’absurde, il faut bien
placer l’hypothèse du surnaturel et le sens du surgissement de celui-ci dans
le champ de l’expérience.
Oui, notre époque est
fascinante et complexe ! Le développement des sciences et des technologies nous
a amené le meilleur mais aussi le pire, le bien-être mais aussi l’oubli de
Dieu qu’il engendre bien souvent. On a même dit en Occident que ‘Dieu était
mort’… Bien des églises se sont vidées… L’influence chrétienne a été pas à
pas marginalisée par un certain humanisme coupé de ses racines évangéliques.
Et pourtant demeurent les grandes énigmes du Christianisme avec toute la
force d’une Providence Divine qui accompagne le peuple des croyants : Le
Saint Suaire de Turin ne prouve pas la Résurrection du Christ Jésus mais il
résiste toujours à l’investigation scientifique de plus en plus pointue comme
un point d’interrogation permanent postulant un ‘espace’, un ‘au-delà’, qui
fait de cette relique prestigieuse un témoin acceptable pour fortifier la foi
chrétienne à la face du Monde. La Tilma de N.D. de Guadalupe témoigne aussi
pour nous, grâce à la science contemporaine incapable d’expliquer des
phénomènes qui lui résistent comme un mur infranchissable pour son analyse,
que la Mère de Jésus est légitimement la Mère des Saints et des pêcheurs.
Marie sera probablement un jour reconnue comme co-rédemptrice des hommes par
la grâce de son Fils, elle est investie dans le cadre de la communion des
Saints d’une mission particulière à la fin des temps comme l’annonce Saint
Jean dans son Apocalypse.
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Quant à
« l’énigme », la troisième, celle de Maria Valtorta, toujours pour
notre époque, cinquante ans après sa mort elle restera une énigme pour la
science, témoignant du Surnaturel qui a suscité cette œuvre magistrale pour
nous. Oui pour nous qui attendons le Retour du Christ dans les temps
difficiles qui doivent le précéder, où « la foi du grand nombre se
refroidira », où doit venir un temps de persécutions prédit par de
nombreux prophètes. Ce témoignage d’une âme simple et humble nous est offert
comme un voyage vingt siècles en arrière, afin de nous permettre de retrouver
les racines de notre foi sur les traces de Celui qui a marché sur la terre et
les eaux et qui aujourd’hui encore chemine sur nos pas, toujours Vivant,
toujours là, Jésus de Nazareth, le Messie, fils de David et Sauveur des
hommes.
Qu’il me soit encore
permis d’évoquer en dernier le jugement de Padre Pio, lui-même de son vivant témoin miraculeux du Christ qu’il
portait en lui. Ce Saint n’avait pas besoin de la science ni des avancées
technologiques pour conseiller à ses dirigés à propos de l’Évangile tel qu’il m’a été révélé : « vous ne pouvez pas,
vous devez le lire » ! Eclairé par l’Esprit Saint, aurait-t-il pu
conseiller la lecture d’une œuvre qui ne venait pas de Dieu ? Et si elle
vient de Dieu, son ‘instrument’ ne devrait-t-il pas être attentivement et
rapidement examiné par l’Église comme étant un authentique témoin de Jésus ?
L’Église ne devrait-t-elle pas être le relais privilégié de la Parole du
Christ qui continue de s’incarner encore à notre époque inquiète, en
manifestant sa sollicitude dans les charismes ? Alors que le Pape Benoît XVI demandait dernièrement aux
chrétiens de retrouver l’esprit du christianisme de la Primitive Église,
paraîtrait-t-il déraisonnable de le faire aussi à travers l’œuvre de Maria
Valtorta quand on sait que celle-ci a été commandée par Paul VI pour la bibliothèque du
Vatican et que le cardinal Stanislas Dziwisz témoigne qu’il a souvent vu un
des volumes de l’Évangile tel qu’il m’a
été révélé sur la table de chevet du saint Pape Jean-Paul
II ?
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En tout cas, grand merci
à Jean
François Lavère pour ce labeur considérable
qui a mis en avant la fiabilité des ‘révélations’ de Maria Valtorta. Grâce à
ce travail indispensable leur origine surnaturelle apparaît ici légitimement
établie, faisant suite à l’analyse de grands théologiens comme Mgr
Roschini qui ont manifesté leur
parfaite orthodoxie. Quant aux fruits, qui selon la Sainte Écriture
permettent de juger l’arbre, ils sont nombreux et de qualité, reçus par ceux
qui témoignent avoir mieux compris l’Amour du Christ et bénéficié de
multiples grâces au contact de cette œuvre si évidemment inspirée… qu’elle
conduit vers une authentique spiritualité où resurgit - la Vraie Tradition -
insufflée par le Seigneur à ses premiers disciples et qu’il nous faut
absolument retrouver quand l’ivraie menace d’étouffer le bon grain ! De
nombreux saints ont annoncé un renouveau à venir : retour à une Église
pauvre, modeste et vertueuse manifestant une vraie unité loin des querelles
navrantes issues de la nostalgie ou de la répulsion à l’église de nos
grand-mères ! Le Christ s’est manifesté à Maria Valtorta non pour nous
inviter à une curieuse promenade touristique mais bien pour nous montrer la
voie de ce renouveau !
En ce mercredi des Cendres 2012,
+ Mgr Johanan-Mariam
Où se procurer l’ouvrage de Jean-François Lavère ?
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