Le dimanche 20 août 1944.
29> 298.7 - Jésus
dit :
"Ceci est spécialement pour toi, âme qui pleure en regardant les croix
du passé et les nuages de l'avenir. Le Père aura toujours un pain à mettre
dans ta main et un nid pour recueillir sa tourterelle en pleurs.
C'est pour tous l'enseignement que je sais être le "Seigneur" avec
Justice. Mais on ne me trompe et on ne me flatte pas par un, respect
mensonger.
Celui qui ferme son cœur à son frère, ferme
son cœur à Dieu et Dieu à lui.
C'est le premier commandement, ô hommes. Amour et amour. Celui qui n'aime pas
ment quand il se donne pour chrétien. Inutile la
fréquentation des sacrements et des offices, inutile la prière s'il manque la
charité. Cela devient des formules et même des sacrilèges.
Comment pouvez-vous venir au Pain éternel et vous rassasier quand vous avez
refusé un pain à un affamé ? Est-ce que votre pain est plus précieux que
le mien ? Plus saint ? O hypocrites ! Moi, je ne mets pas de
limite en me donnant à votre misère et vous, vous qui êtes misère, vous n'avez pas pitié des misères qui, aux
yeux de Dieu, ne sont pas odieuses comme les vôtres, car ce sont des
malheurs, et les vôtres ce sont des péchés. Trop souvent vous dites :
"Seigneur, Seigneur" pour que je sois bienveillant à l'égard de vos
intérêts. Mais vous ne le dites pas par amour pour le prochain. Mais vous
ne faites rien au nom du Seigneur pour le prochain.
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501> Regardez : dans les collectivités et chez les individus,
que vous a donné votre religion mensongère et votre vrai manque de
charité ? L'abandon de Dieu. Et le Seigneur reviendra quand vous saurez aimer comme je l'ai enseigné. Mais pour vous, petit troupeau de ceux
qui souffrent en étant bons, je dis : "Vous n'êtes jamais
orphelins. Vous n'êtes jamais abandonnés. Dieu n'existerait
pas si la Providence manquait à ses fils. Tendez la main : le Père vous
donne tout en "père", c'est-à-dire avec un amour qui n'avilit pas.
Essuyez vos larmes. Je vous prend et je vous porte parce que j'ai pitié de
votre langueur". La plus aimée des créatures c'est l'homme. Voudrez-vous
douter que le Père aura plus de pitié pour l'oiseau que pour l'homme fidèle ? À l'homme fidèle, Lui qui a de la longanimité
même pour le pécheur et lui donne le temps et la possibilité de venir à
Lui ? Oh ! Si le monde comprenait ce qu'est Dieu !
Va en paix, Maria. Tu m'es chère comme les deux orphelins que tu as vus, et
plus encore. Va en paix. Je suis avec toi."
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298 =>
[…]
Jésus dit :
Quand je te dévoile les épisodes inconnus de ma vie publique, j'entends déjà
le chœur des docteurs pointilleux qui dit : "Mais ce fait n'est pas
mentionné dans les Évangiles. Comment peut-elle dire : "J'ai vu
ceci ?". À eux, je réponds par
les paroles des Évangiles.
"Et Jésus allait par toutes les villes et par tous les villages, les
enseignant dans leurs synagogues, prêchant l'Évangile du Royaume et
guérissant toutes les langueurs et les maladies" dit Mathieu.
Et encore : "Allez rapporter à Jean ce que vous voyez et
entendez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont
purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, aux pauvres est
annoncée la bonne nouvelle".
Et encore : "Malheur à toi, Corozaïn, malheur à toi,
Bethsaïda, car si à Tyr et à Sidon étaient survenus les miracles faits au
milieu de vous, depuis longtemps déjà, dans le cilice et la cendre, ils
auraient fait pénitence... Et toi, Capharnaüm, tu seras peut-être exaltée
jusqu'au ciel ? Tu descendras jusque dans l'enfer : car si à Sodome
étaient survenus les miracles opérés chez toi, peut-être elle subsisterait
encore".
Et Marc : "...et le suivaient de grandes foules de la
Galilée, de la Judée, de Jérusalem, de l'Idumée et d'au-delà du Jourdain.
Même des environs de Tyr et de Sidon venaient à Lui, ayant entendu parler des
choses qu'il faisait...".
Et Luc : " Jésus allait par les villes et les villages
prêchant et annonçant la Bonne Nouvelle et le Royaume de Dieu et avec Lui
étaient les douze et quelques femmes qui avaient été délivrées des esprits
malins et des infirmités".
Et mon Jean : "Après cela, Jésus alla au-delà de la Mer de
Galilée et une grande foule le suivait parce qu'elle voyait les prodiges
opérés par Lui sur les infirmes".
Et puisque Jean fut présent à tous les prodiges, quelle qu'en fût la
nature, que j'ai accomplis en trois ans, le Préféré me donne un témoignage
illimité : "C'est ce même disciple qui a vu ces choses et les a
écrites. Nous savons que son témoignage est vrai. Il y a aussi d'autres
choses faites par Jésus. Si on les écrivait une par une, je crois que le
monde ne pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire".
Et alors ? Que disent maintenant les docteurs de la
chicane ?
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502> Si ma Bonté, pour
soulager une de mes amantes qui porte ma Croix pour vous - elle me l'a
enlevée de mes épaules et l'a prise sur elle parce qu'elle m'aime au point de
vouloir mourir plutôt que de me savoir affligé - si ma Bonté, pour vous
éveiller de la léthargie dans laquelle vous mourez, fait
connaître des épisodes de son ministère, voudriez-vous en faire à cette Bonté
un reproche ? Vraiment vous ne méritez pas ce don et l'effort que fait
votre Sauveur pour vous sortir des miasmes qui vous asphyxient. Mais puisque
je vous le donne, acceptez-le et relevez-vous. Ce sont des notes nouvelles
dans le chœur que chantent mes Évangiles. Qu'elles servent au moins à
réveiller votre attention qui désormais est et reste inerte devant les
épisodes connus des Évangiles que, par-dessus tout, vous lisez si mal et avec
l'esprit absent.
Vous ne voulez tout de même pas penser qu'en trois ans je n'ai fait que le
peu de miracles racontés ? Vous ne voulez pas penser qu'il n'y a eu de
guéries que le petit nombre de femmes qui y sont citées, ou que les prodiges
racontés sont les seuls qui aient été accomplis ? Mais si l'ombre de
Pierre servait à guérir, qu'a dû faire mon ombre ? Ma
respiration ? Mon regard ? Rappelez-vous l'hémorroïsse :
"Si j'arrive à effleurer le bord de son vêtement, je suis guérie",
Et il en fut ainsi. Une puissance miraculeuse sortait de Moi,
continuellement. J'étais venu pour amener à Dieu et pour ouvrir les digues de
l'Amour, fermées depuis le jour du péché. Des siècles d'amour se répandaient
à flots sur le petit monde de la Palestine. Tout l'amour de Dieu pour
l'homme, qui finalement pouvait se répandre comme il aspirait à racheter les
hommes par l’Amour avant de le faire par le Sang.
Mais vous dites peut-être : "Mais pourquoi à elle, qui est une si
misérable chose ?" Je vous répondrai quand celle que vous méprisez
et que Moi j'aime sera moins épuisée. Vous mériteriez le silence que j'ai
gardé devant Hérode. Mais je veux essayer de vous racheter, vous que
l'orgueil rend les plus difficiles à persuader. »
Dictée du lundi 21 août 1944
Jésus
dit :
"Et je vous répondrai par les paroles de l'apôtre Paul : "Les
membres qui semblent les plus faibles sont les plus nécessaires ; ceux
que nous estimons les moins nobles dans le corps; nous les revêtons avec le
plus d'ornement; et ceux qui sont moins décents nous les traitons avec le
plus de respect, alors que les parties honnêtes n'ont pas besoin
d'attentions. Maintenant Dieu a disposé le corps de manière à donner un plus
grand honneur aux membres qui n'en avaient pas".
Cette "petite voix", vous croyez peut-être qu'elle se
considère comme quelque chose de grand ? Si vous l'interrogiez, elle
vous répondrait : "Je suis le membre le plus faible et le moins noble du
Corps du Christ". C'est cela qu'elle vous répondrait avec une sincérité réelle.
Mais vous, vous ne la croiriez pas, car chacun applique aux autres sa
mesure. Et vous, qui n'avez pas d'humilité ni de sincérité et qui
dites : "Je suis mauvais" pour vous entendre dire :
"Mais non, vous êtes si bon", et pensez cela de vous
superlativement ; et si quelqu'un qui est sincère et qui ne vous
attribue que peu ou pas du tout de bonté, se tait par charité, mais ne vous
loue pas par sincérité, vous vous mettez en colère contre lui et le haïssez
parce qu'il ne vous a pas loué; mais vous ne pouvez croire qu'elle soit
sincère. Mais Moi, Moi qui lis dans sa pensée, et qui vois l'intérieur de son
cœur, Moi je sais si elle a, ou si elle n'a pas, cette pensée sur elle-même.
Les entretiens de cette âme et de son Dieu, combien de fois ils ont résonné
des paroles rassurantes de son Dieu, parce qu'elle dit : "Mais
comment peux-Tu m'avoir prise, Seigneur, moi qui ne vaux rien, qui t'ai tant
manqué, qui te manque tant encore ?" Et elle semble douter de Moi
parce qu’il lui semble impossible que je l'aie choisie pour cette mission.
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503> Elle se croit
faible, très faible. Et si on la compare à la Perfection, elle est plus
faible qu'un cheveu de nouveau-né. Elle se croit ignoble. Et si nous la
comparons à Dieu, elle est moins qu'un ver né de la terre. Mais elle a une
seule force : un amour total. Quand elle donne ou se
donne, elle ne pense jamais à elle-même ou au bénéfice qui peut lui venir des
autres. Elle pense à me plaire à Moi seul, à être utile à Moi seul, même en
devenant odieuse au monde pour ce motif. Elle en est venue à se haïr comme
chair, de cette haine sainte que j'ai enseignée en disant :
"Celui qui voudra sauver sa vie (terrestre), la perdra (même en tant
qu'éternelle) et celui qui pour mon amour la perdra, la trouvera".
Sainte haine de celui qui a compris la Parole !
C'est pour cet amour qui surmonte les faiblesses que je l'ai choisie. Un jour
j'ai pris un enfant et l'ai placé au milieu de mes apôtres en le leur donnant
en exemple. Parce que l'enfant aime avec toutes ses forces et n'a pas de
pensées d'orgueil. Le petit enfant, le tout petit, parce que la
semence de Satan donne comme premier épi l'orgueil et il fleurit quand la
semence a à peine sorti sa tige du sein maternel, et ensuite sort le second
épi de la sensualité ; le troisième celui de la puissance soit du pouvoir,
soit de l'argent. Mais le premier épi est toujours l'orgueil, et il sort des
lèvres qui ont à peine oublié la douceur du lait maternel.
C'est comme des tout petits, comme des tout
petits que je veux mes disciples pour leur donner les paroles de vie. Comme
il était beau de les voir venir à Moi, avec leurs petites mains pleines de
fleurs et me dire : "Tiens" et s'échapper en riant pour venir
de nouveau avec d'autres fleurettes par un jeu d'amour, confiants, sincères,
affectueux... Les tout petits, je les veux dans le monde pour sanctifier le
monde. Et puisque l'innocence qui passe et vit au milieu de vous n'a pas le
pouvoir de vous rendre meilleurs - elle le devrait car l'innocent est un être
du Ciel, un être qui exhale la pureté et la paix, qui parle, sans parler, du
Dieu qui l'a fait, qui impose, sans parler, le respect pour ce qui appartient
à Dieu, qui implore la pitié et l'amour pour sa jeunesse qui ne doit pas être
contaminée, pour sa faiblesse qu'il faut aimer, fleur de votre prochain comme
est une fleur le malade et celui qui souffre, peur candide le premier, rouge
et violette les deux autres fleurs que vous devriez aimer d'un amour de
préférence au milieu de tout le prochain qui a droit à notre amour - puisque
donc l'innocence de ceux qui sont innocents par leur âge ne suffit pas, Moi
je crée les enfants spirituels, ceux-ci ont une Science infuse que vous
n'avez pas, et sont humbles, simples, confiants et francs, comme des enfants
qui font en souriant leurs premiers pas et qui savent, cela ils le savent,
que sans la mère ils tomberaient et ne la lâchent jamais.
Aussi eux, aussi elle ne me lâche jamais. Voilà pourquoi à elle, et à
ceux qui sont comme elle, membres faibles - tels ils vous paraissent -
membres ignobles - tels ils vous paraissent - se trouve donné ce qui n'est
pas donné à vous.
Dans le Corps mystique ce sont justement ces
membres, méprisés par le monde des orgueilleux, qui agissent le plus. Un
doigt n'est pas le cerveau. Mais sans doigts, que feriez-vous ? Vous ne
pourriez même pas accomplir les actes les plus ordinaires et les plus
humbles, vous seriez comme le nouveau-né dans les langes qui ne peut pas même
prendre la tétine et en recevoir la nourriture si la mère ne la lui met pas
entre les lèvres. Même si vous étiez très instruits et très intelligents vous
seriez incapables de fixer sur le papier la pensée de votre cerveau.
Il en est ainsi d'elle. C'est un doigt… Mais à ce petit membre, j'ai donné la
mission de vous indiquer la Lumière et de vous rappeler à la Lumière. La
Lumière qui veut vous rallumer, ô lampes que font fumer les vapeurs du
rationalisme, ou éteintes pour de multiples causes qui vont du manque d'amour
à l'argent, de l'argent à la sensualité, de la sensualité à l'anticharité.
Allons, à genoux. Non pas devant la "petite voix", mais devant la
Parole qui parle. La "petite voix" répète ses paroles. Instrument
de son Dieu. Adorez le Seigneur qui parle. Le Seigneur. La
"petite voix" est anonyme. Je veux qu'elle soit cachée au monde. Plus
tard elle sera connue. Maintenant elle n'est qu'une "voix".
C'est celle qui porte ma Voix. Son honneur est son martyre, car toute élection de Dieu est crucifixion de l'être.
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