"L'Évangile tel qu'il m'a été révélé"
de Maria Valtorta

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Tyr

Le grand port de Phénicie


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Descriptif
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Vue de la mer, Tyr semble un énorme champignon qui s'étend avec sa tête sur les flots et enfonce ses racines sur la côte. C'est l'isthme qui est son pied. Des deux côtés de l'isthme, il y a deux ports. L'un, celui du nord, moins fermé est couvert de petites embarcations; l'autre, au sud, bien mieux abrité, a de gros vaisseaux qui arrivent ou s'en vont.

Ils contournent l'île, et je m'aperçois que l'isthme est artificiel, une sorte de digue cyclopéenne qui unit l'île à la terre ferme. On construisait sans difficultés, autrefois! Je déduis de cette œuvre et du nombre de vaisseaux dans les ports combien la ville était riche et commerçante. Derrière la ville, après une zone plate, il y a des petites collines d'aspect agréable, et très loin on découvre le grand Hermon et la chaîne libanaise. J'en conclus aussi que c'est une des villes que je voyais du Liban. (4.114).

Faits marquants
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Son nom
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Aujourd'hui Sour. Port principal de la côte phénicienne, à 40 km au sud de Sidon et à 45 km au nord d'Akko.

Où en parle-t-on dans l'œuvre ?
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4.114

En savoir plus sur ce lieu
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Voir aussi la monographie sur pheniciens.com

Tyr possédait deux mouillages, l'un sur une île, à quelque distance de la côte, l'autre sur le rivage.

Elle est connue par des textes égyptiens dès 1850 av. J.C. et prit part très tôt au commerce des objets de luxe avec l'Egypte; les Egyptiens tentèrent de contrôler la côte phénicienne. Avec le déclin de l'Egypte, Tyr resta indépendante. Son roi Hiram (979-945) était en bons termes avec David et Salomon (1 Rois 5:1ss). Il construisit une digue reliant les deux ports de Tyr. Cette époque est connue comme l'âge d'or de la ville et ses habitants devinrent plus tard les princes du commerce de l'est méditerranéen (Esaïe 23:8). Leurs principales marchandises étaient leur propre verre et la teinture pourpre écarlate tirée du murex. Jézabel, la fille d'Ethbaal, roi de Tyr, épousa Achab, roi d'Israël, pour sceller l'alliance entre les deux pays. Elle apporta avec elle la culture et le culte païens.

Tyr payait un tribut à l'assyrien Adad-Nirari en 803, et plus tard à Tiglath-Piléser III mais, par sa soumission à la domination assyrienne, elle conservait une grande autonomie. Elle tomba, comme Samarie, aux mains de Sargon II en 722. Les Tyriens essayèrent plusieurs fois, mais en vain, de se révolter avec l'aide de l'Egypte. Les Babyloniens mirent fin à la suprématie assyrienne (voir les prophéties dans Jérémie 27 et Ezéchiel 26) Tyr fut prise par Alexandre le Grand en 332. Hérode le Grand rebâtit le principal temple, qui devait être visible quand Jésus visita cette contrée (Matthieu 15:21ss). Les Tyriens entendirent Jésus prêcher (Marc 3:8; cf. Matthieu 11:21s.). Il y avait là des chrétiens actifs au premier siècle (Actes 21:3ss) (Source : Dictionnaire de la Bible – A.M. Gérard – Ed. Robert Laffont).


Fiche mise à jour le 16/04/2009