RETOURS
AUX FICHES
Évangile
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60> Jésus dit :
« Tu vas mal et je te laisse
tranquille. Je te fais seulement observer qu’une seule phrase oubliée ou un
mot mal retranscrit peut tout changer. Toi, qui écris, tu es vivante et tu
peux rectifier aussitôt. Pense donc et comprends combien vingt siècles ont pu
priver l’Évangile des apôtres de certaines parties, certes sans dommage pour
la doctrine, mais pour la facilité à comprendre l’Évangile. Cela - une
activité que, si nous remontons aux origines, nous découvrons être encore une
œuvre du Désordre - explique bien des choses et sert aux fils du Désordre
pour bien d’autres encore. Or tu vois comme il est facile de faire des
erreurs de transcription...
Petit Jean,
reste tranquille aujourd’hui. Tu es une fleur brisée. Je passerai plus tard
redresser ta tige. Pour aujourd’hui, j’ai besoin des larmes de ta blessure.
Dieu est avec toi ».
Dans la soirée, l’Amour éternel dit :
« Ces paroles ne sont pas personnelles.
Mais tu m’as entendu parler par les lèvres du Verbe, de la Vierge, de
l’Apôtre à ceux qui cherchent Dieu, l’étudient, en ont besoin. Pour toi, cela
représente un courant de douceur au milieu des eaux amères. Pour les autres,
cela fait partie de tout ce qui est donné. Je suis l’Esprit d’Amour.
Mais je suis aussi Justice. Plus on se sacrifie pour moi, plus je me donne.
Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !
Il ne faut pas chercher à ressentir l’amour spirituel. Les caresses de Dieu
ne sont pas des dons qu’on peut exiger. Ce sont des grâces qui sont
accordées. Il ne faut pas en être avide tels des avares qui veulent accumuler
une grande quantité d’argent.
Il ne faut pas être comme les satrapes, qui passaient leur temps à admirer
les bijoux que leurs sujets mettaient dans leurs coffres, et ce, sans aucun
effort de leur part, alors que ceux qui les leur apportaient avaient sué sang
et eau pour arracher ces joyaux aux entrailles des mers et du sol.
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61> Que
chacun s’efforce d’extraire lui-même les diamants très purs de la
Sagesse. Ne tombez pas dans la facile déviation qui transforme la
spiritualité en sentimentalisme. Je suis celui qui fortifie et je veux des
fidèles forts. Le sentimentalisme en religion ressemble à l’argile et au fer
des pieds de la statue dont a rêvé Nabuchodonosor. Il
suffit que le petit caillou d’une déception les heurte pour que
l’ensemble soit en danger. Et si ce caillou est gros, c’est la ruine.
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Courage,
mes enfants, courage ! La terre est un lieu de combat. Le bonheur est
ici, là où je suis. Mais pour y parvenir... C’est comme une voie de jaspe
ébréché : une torture. Pourtant chaque torture est un mérite. Le Fils de
Dieu n’a connu que celle-là. En voudriez-vous une meilleure ?
Renouvelez-vous dans mon Feu ».
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