Il reçoit des bienfaits :
Il
a eu ses champs dévastés par la grêle (2.77) et craint pour sa vie. Il
offre cependant du pain à Jésus qu’il venait d’entendre chez
Anne
de Méron (2.75). Pour ce geste, Jésus bénit ses champs. Ses récoltes
sont abondantes.
Mais son cœur est dur, il en est puni :
L’année suivante, il rejette Marie et
Matthias,
deux jeunes orphelins affamés. Jésus fait alors le miracle du pommier pour
nourrir les enfants et maudit les récoltes de Jacob (4.162). Il enverra
cependant les apôtres voir s’il se convertit. En vain : il est très
malade et c'est pour cela qu'il t'appelle, car il a peur de la mort et du
jugement de Dieu : Mais il est plus avare que jamais, maintenant qu'il
prévoit un vrai désastre pour ses récoltes, complètement abîmées par
la gelée.
Mais non sans secours :
Les apôtres vont cependant jusqu’à cultiver le champ maudit en débordant
sur le sabbat. Ils tentent, Judas en tête, de guérir Jacob, mais en vain.
"Judas soutient que c'est parce qu'il est dans ta disgrâce, t'ayant déplu,
et il en est humilié. Mais nous disons que c'est parce qu'il était en présence
d'un pécheur obstiné, qui prétend obtenir tout ce qu'il veut en posant
des conditions et en donnant des ordres même à Dieu."
Il implore un pardon qui reste entre ses mains :
Jacob, frappé par la disette, viendra demander pardon à Jésus (7.160) : "J'ai péché,
Seigneur, et tu m'as puni. Je l'ai mérité, mais donne-moi au moins ton
pardon avant de partir. Aie pitié de Jacob le pécheur ! - Es-tu sans
pain, par hasard ? - J'en ai suffisamment. - Et n'est-ce pas
peut-être du pardon ? - Non, je voudrais mourir de faim, mais
sentir que mon âme est en paix. Avec le peu que j'avais, j'ai essayé de réparer...
J'ai prié et pleuré... - Va, tu auras ou n'auras pas le pardon selon la façon
dont tu vivras dans le temps qui te reste. Le pauvre est toujours sacré,
mais plus sacrés que tous l'orphelin et la veuve".