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Maria
Valtorta
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Dossier Maria Valtorta >> Père
Berti.
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La
conférence du P. Berti.
Rome, jeudi 29 janvier 1970.
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Présentation de l’éditeur.
La conférence de P. Berti sur "Maria Valtorta et ses
écrits" a été écoutée avec beaucoup d'intérêt par un nombreux public,
invité au 11 de la Via Vittoria Colonna 11 à Rome, dans l'après-midi du 29
janvier 1970.
Nous publions donc le compte-rendu intégral, pour satisfaire aussi les
demandes de nombreux lecteurs qui ne pouvaient pas être présents à cette
conférence, dont nous remercions le cercle d'art et de culture "La Fiaccola" d’avoir bien voulu l'organiser.
La famille.
Maria Valtorta descend d'une famille catholique, relativement
pratiquante, honorable, de Lombardie.
Son père, Giuseppe, né à Mantoue en 1862, était maréchal en chef, chef-armurier,
au XIXe régiment de hussards :
un homme de caractère doux, accommodant, affectueux envers sa fille unique.
Vers l'âge de 50 ans, en partie à cause de l'inconfort de la vie militaire,
il fut frappé d'une intoxication intestinale qui l'obligea à se retirer
prématurément et lui causa un état d'épuisement persistant avec répercussion
sur ses facultés mentales et volitives. Il est mort à Viareggio en 1935.
La mère de Maria, Iside Fioravanzi, née à Crémone
en 1861, était très cultivée, professeur de français, excessivement sévère,
extrêmement exigeante, malade du foie.
C'est elle qui, à la racine, a cassé une relation affective innocente
contractée par sa fille avec un bon garçon; et c'est encore elle, plus tard,
qui a interrompu inexorablement des fiançailles qui se dirigeaient vers le
mariage. Elle est morte à Viareggio en 1944.
Maria Valtorta est né le 14 Mars 1897, à Caserte (Campanie), où son père
était temporairement avec son régiment.
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Les études.
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Maria a fait de bonnes études, celles couramment faites, en son
temps, par les jeunes filles de famille aisée : elle parcourut, avec un
grand sens du devoir et d’excellents résultats, les programmes de l’école
complémentaire et technique, du collège et du lycée, dans des établissements
renommés, tenus par des religieuses : à Milan aux Ursulines et aux
Marcellines, à Monza chez les religieuses de S. Maria Bambina.
Cependant, elle n'obtint aucun diplôme, surtout parce qu'elle ne put
l'obtenir en mathématiques.
Ayant déménagé à Florence avec sa famille, elle quitta le collège définitivement
et avec un réel regret : elle n'abandonna pas ses études, mais elle les
prolongea en terminant la Lectura Dantis et en se
consacrant à d'autres lectures régulières, surtout pendant les vingt mois de
repos et de réflexion qu’elle passa, comme
une fille de la maison, auprès d’une cousine, professeure très cultivée, qui
lui ouvrit sa bibliothèque bien garnie, riche en œuvres littéraires, dont
cependant nous ignorons la liste.
De retour de Reggio de Calabre à Florence, elle déménagea de là avec sa
famille, en 1924, à Viareggio (Toscane). Elle ne pouvait plus consacrer
beaucoup de temps aux lectures ni aux études, d'abord parce qu'elle était
surchargée par d'humbles tâches ménagères, qu’elle était affaiblie par
diverses maladies en progrès continu et enfin parce qu'elle fut infirme et
absorbée par l'activité d'écrivain religieux, dont nous allons parler.
Ce que nous avons affirmé jusqu'ici sur les lectures et les études de Maria
Valtorta est confirmé par la faible valeur et la quantité limitée de la
bibliothèque existante, alors et toujours, dans la maison Valtorta : un
casier avec trois boîtes d'un mètre chacune, pour environ 300 volumes. Ceci
est obtenu à partir du catalogue autographe de Maria, composé en 1946,
contresigné par Marta Diciotti, qui a témoigné et certifie que la vitrine,
alors placée à l'étage supérieur, était pratiquement inaccessible, parce que
la mère de l’infirme la gardait bien fermée et conservait jalousement la clé,
comme le reste de chaque meuble de la maison.
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Niveau intellectuel.
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Maria Valtorta fut sans doute très intelligente, douée d'une
mémoire tenace, d'un remarquable esprit d’observation, d'une sensibilité
extraordinaire, d'une agilité peu commune d’écriture.
Ces déclarations ne sont pas exagérées, car Maria était la première de la
classe, surtout en italien; tout ce qu’elle lisait était imprimé dans sa
mémoire comme sur un disque phonographique ; rien n'échappait à son œil
acéré ; sa sensibilité s'arrêtait au point de lui donner l'impression
que du bout de ses doigts sortaient des ficelles qui faisaient le tour du
monde et lui apportaient les nouvelles désirées.
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Maladies et autres souffrances.
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Il est impossible d'énumérer ici les souffrances spirituelles et
psychiques, les maladies physiques et les
tribulations dont notre écrivain a été affligée, purifiée et sanctifiée: l'Autobiographie, déjà publiée, et de
nombreux autres documents autographes encore inédits, en sont l'écho fidèle
et l'exposition exhaustive.
Ils s'étendent d'ailleurs de la «sensation» de l'Abandon Divin à la tentation
de se tuer; de l'amertume la plus profonde, causée par les persécutions,
trahisons, mépris et froideurs, à toute une chaîne de maladies de toutes
sortes, intensité et durée, accompagnée d'une parésie dans les membres
inférieurs qui l'a forcée à rester sur le lit pendant 27 ans, sans être
capable d’en descendre.
Toutes ces souffrances multiples de Maria Valtorta ont été couronnées, entre
1958 et 1961 (l'année du pieux transit), d'un état d'oubli et d'absence par
lequel, petit à petit, elle en est venue au point de ne plus bouger, de ne
plus s'alimenter, de ne plus écouter et de ne plus parler.
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Spiritualité.
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La spiritualité de Maria Valtorta était à la fois profonde et simple,
théologique et populaire, biblique et dévotionnelle, conservatrice et
progressiste: mais toujours en stricte adhésion à l'Église catholique,
apostolique et romaine.
Elle aimait de toutes ses forces Jésus, dans sa personne et dans celle de son
premier Vicaire, le Pape; elle s'est nourrie de la Bible et surtout de
l'Évangile; elle prêchait, vénérait, invoquait constamment la Vierge Marie,
la Mère de Dieu et la nôtre ; elle était toujours très fidèle à
l'obéissance à Dieu et à ses représentants, même dans les moments où cette
conformité semblait lui coûter le sang.
Toute sa spiritualité peut être résumée dans le cri de Saint Paul aux Galates
(2, 19-20): "Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus
moi qui vis, mais c'est Jésus qui vit en moi".
De fut ce désir ardent de s'identifier au Christ, au Christ crucifié, victime
expiatoire des péchés du monde, qui l'exhortait à demander au Seigneur de la
rendre participante à toutes les
souffrances vécues par le Sauveur.
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Victime.
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Elle finit par s’offrir comme victime non seulement à l'Amour
miséricordieux (comme Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus), mais aussi à la
redoutable Justice de Dieu (comme Sœur Benigna Consolata Ferrero). Elle
voulut être victime expiatoire à la ressemblance de Jésus et pour les mêmes
buts pour lesquels le Rédempteur du monde s'était sacrifié à son Père
éternel : pour que les enfants de Dieu, dispersés par le péché originel
et par leurs propres péchés, reviennent former en Lui, à travers l'Église et
dans l'unique et véritable Église qui est la sienne, un troupeau dont le
Christ est le Pasteur suprême et dont le Pontife Romain est, sur terre, le
suprême Vicaire visible.
De divers indices, documentés, il semble que l'on doive déduire que cette
offrande victimale est l'explication la plus profonde, surnaturelle, de cet
état d'inertie physique et d'absence psychique dans laquelle Marie se situe
dans les dernières années de son existence terrestre. En effet, le Seigneur
leur aurait dit : "Tu oublieras le monde dans mon Amour".
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La mort.
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De même, le pieux passage (la mort) de Maria Valtorta fut la conclusion
d'une vie entière rendue conforme à Jésus, Victime obéissante jusqu'à la
mort, et la mort de la Croix.
Aussitôt que le P. Innocenzo M. Rovetti
de l'Ordre des Servites de Marie, directeur local des Tertiaires de la même
famille religieuse, récitant les prières des mourants, en vient à ces
mots : "Sors, ou âme chrétienne, de ce monde ..." Maria qui,
au moins en apparence, ne paraissait pas percevoir, renversa immédiatement la
tête et expira.
C'était le 12 octobre 1961, à 10h30 du matin.
L'exposition du corps se déroula d'une manière digne mais simple; les
funérailles furent célébrées dans l'église paroissiale, S. Paolino, tôt le
matin, conformément à la volonté expresse de Valtorta.
Avant cela, l’empreinte du masque mortuaire fut prise, aujourd’hui conservée
dans la maison de Maria Valtorta à Viareggio. Les quelques témoins admirèrent
un phénomène, rare dans de telles circonstances, la main gauche paraissait en
fait plus cadavérique que chez d'autre défunts, mais la droite, avec laquelle
elle avait écrit tant de milliers de pages hautement religieuses, se
distinguait par la couleur, la souplesse et la beauté plus vives que chez un
trépassé.
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L’écrivaine.
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Maria Valtorta fut, sans aucun doute, un écrivain né, dès les
premières années, elle fut reconnue comme tel par ses professeurs, qui la
chargèrent plusieurs fois de composer les essais à lire plus tard dans les
académies scolaires solennelles, alors en vogue.
Plus tard, mais toujours avant 1940, dans ses temps libres, elle tint
quelques conférences religieuses dans le cadre de l’Action catholique
paroissiale ; elle a, en outre, travaillé à un roman partiellement et
secrètement autobiographique, intitulé "Le cœur d'une femme". Il
est resté inachevé et inédit. L'écrivain voulut le détruire ou le faire
détruire.
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Autobiographie.
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Vers 1942, le P. Romualdo M. Migliorini, de l'Ordre des
Servites de Marie, ancien curé au Canada, ancien missionnaire et ancien
préfet apostolique en Afrique australe, alors prieur du couvent de S. Andrea
à Viareggio, alla visiter Maria Valtorta et, jusqu'en 1946, il en fut le
confesseur, directeur spirituel, consolateur et soutien.
Avec son expérience sacerdotale éclairée, le Père Migliorini vit bientôt en
Maria non seulement un infirme fortement éprouvée par diverses maladies et
angoisses, mais une personne extraordinairement douée de nombreux dons
naturels et surnaturels.
C’est pourquoi Maria Valtorta, condescendant à la demande explicite de son
directeur spirituel, lui écrivit et lui consacra l'Autobiographie, dans laquelle, sans réticence, elle révéla tout
le mal et le bien qu’elle croyait, en conscience, se manifester en elle.
Cette Autobiographie s'étend de
1897, année de naissance, à 1943, l'année de sa composition.
Nous l'avons fidèlement publiée chez la Tipografia Editrice Michele Pisani d'Isola del Liri en 1969, accompagnée
d'une introduction et de notes biographiques, historiques, hagiographiques,
bibliques, théologiques, etc.
Pour compléter la biographie de Maria Valtorta, de 1943 à 1961, l'année du
pieux transit, nous disposons de nombreux éléments disséminés dans les autres
écrits autographes et dans de nombreuses lettres, encore inédits.
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Les
cahiers autographes de Maria Valtorta.
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Les écrits.
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de page.
Mais les écrits de Maria Valtorta qui nous intéressent particulièrement
sont constitués de 15 mille pages de cahiers autographes, écrites notamment
entre le 23 avril 1943 et le 27 avril 1947: et, dans une très faible mesure,
entre 1948 et 1951.
Ces 15 000 pages ont été rédigées dans des conditions défavorables : en
temps de guerre, déplacement, peur, famine, infirmité, affliction, épreuves
de toutes sortes, manque presque complet de livres utiles à cet effet, en ne
disposant seulement que d’une Bible en édition populaire et du Catéchisme du
pape Pie X.
Ces 120 cahiers furent
remplis, sans schémas préparatoires, sans brouillon, directement et d’un seul
jet, sans lire ce qui était déjà écrit, pratiquement sans relecture, sans
ratures ni corrections d'aucune sorte.
Toutes ces pages sont composées de minutieuses descriptions d'environnements
et de personnes; ou d’exposés doctrinaux précis, toujours très clairs et très
profonds ; les deux - descriptions et exposés - harmonieusement
fusionnés les uns avec les autres.
Ces descriptions environnementales et ces exposés doctrinaux semblent
supposer ou révéler des connaissances approfondies géologiques, botaniques,
zoologiques, géographiques, topographiques, archéologiques, historiques,
ethniques, psychologiques, cultuelles, théologiques, etc., qui sont
difficiles à rencontrer dans une seule personne érudite ou même dans un
groupe de spécialistes.
L'ensemble des écrits valtortiens semble jouir d'une réelle originalité,
apporter une contribution nouvelle,
remarquable ou même singulière, tant aux descriptions environnementales
qu'aux exposés doctrinaux.
Personne, en effet, jusqu'à maintenant, n'a pu démontrer - documents à la
main – de quelles sources dépend Maria Valtorta (à l'exception des Saintes
Ecritures!), et quels livres elle aurait copié, ou même desquels elle se
serait simplement inspiré.
Ces 15 000 pages autographes ont été dactylographiées par le P. Migliorini,
qui a transcrit les cahiers individuels au moment où l'Infirme les a achevés
et transmis. Ce premier manuscrit dactylographié est ce que nous appelons le premier tapuscrit (D 1), à partir
duquel le Père a extrait une seconde transcription, partielle, indiquée par
nous comme le deuxième tapuscrit,
(D 2).
Le prêtre mentionné ci-dessus, avec la bonne intention de consoler les gens
et la collectivité durement éprouvés par la Seconde Guerre mondiale et ses
conséquences, a prêté et diffusé divers dossiers valtortiens, avant même
qu'ils ne soient publiés.
Cette initiative, cependant, déplut beaucoup aux Supérieurs et fut la
première source de discussions diverses, douloureuses, de vicissitudes,
d'oppositions, qui continuèrent et s'accentuèrent de plus en plus entre 1946
et 1961, année où elles cessèrent, après un dialogue pacifique, qui put
démontrer à l'autorité compétente l'avis positif exprimé par le sage pape Pie
XII en 1948, et montrer les excellentes attestations autographes émises entre
1946 et 1952 par d'éminentes personnalités ecclésiastiques et laïques, parmi
lesquelles le père Agostino Bea, SJ, recteur de l'Institut biblique
pontifical, plus tard cardinal célèbre, et le professeur Camillo Corsanego,
professeur à l'Université pontificale du Latran et doyen des avocats
consistoriaux.
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Le premier volume de 1956.
Édition de 1961.
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L’Œuvre principale.
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Onze mille pages, en partie disséminées parmi les 15 mille
susmentionnées ou en partie déjà réunies, sont venues constituer - une fois
qu’elles furent dûment commandées par Valtorta elle-même et spécifiquement
dactylographiées (D 2) par P. Migliorini – l’Œuvre principale écrite par
Maria qui fut ensuite publiée sous le titre de "Le poème de l'Homme-Dieu".
Deux éditions sont déjà parues du "Poème". L’imprimeur-éditeur des
deux a été l’honorable Cav. Michele
Pisani, de
Isola del Lira (Frosinone), qui s’est attaché à la
publication des écrits susmentionnés dans des conditions très difficiles.
La première édition, en quatre gros volumes, d'un total de 3 932 pages, fut
publiée entre 1956 et 1959 : elle était très imparfaite, car il n'était
pas possible de la baser sur les manuscrits autographes valtortiens, que
l'écrivain n'a pas prêtés par prudence. mais seulement sur la copie
dactylographiée qui n'était pas absolument fidèle (D 2) et très mutilée.
Mais à parir 1960, le Dottore
Emilio Pisani, fils du Cav. Michele
(mort en 1965), entrepris un travail minutieux de collecte s’assura que les
originaux Valtortiens soient fidèlement rapportés dans la publication et que
le système de notes soit complet et bien disposé.
Ainsi est née la deuxième édition
de "Le poème de l'Homme-Dieu", en dix volumes, pour un total de
5.500 pages, parue entre 1961 et 1967, et que nous considérons critique, car
conforme aux originaux et dotée de notes bibliques, théologique, historique,
etc.
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Les écrits encore inédits.
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de page.
Quelques 4.000 pages autographes valtortiennes restent encore
inédites, mais elles concernent soit l'écrivain elle-même, soit des sujets de
l'Ancien Testament, du Nouveau Testament, notamment de saint Paul
(commentaire sur les Romains) et de saint Jean (Commentaire incomplet sur
l'Apocalypse); et de plus ils s'étendent à divers autres thèmes théologiques,
cultuels, hagiographiques, pratiques, etc.
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Illustrations du "Poème".
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de page.
Maria Valtorta elle-même, directement sur les cahiers ou sur des
feuilles séparées, a esquissé une carte ou un croquis de lieux, de monuments,
etc. Ceux insérés dans les cahiers ont été reproduits dans l'édition
critique; les autres seront publiés au moment opportun.
Par ailleurs, l'artiste le Prof. Lorenzo Ferri sous la conduite personnelle
de l'écrivain, qu’il rencontra plusieurs fois, a dessiné environ 360
illustrations, en noir et blanc ou en couleur. 60 d'entre elles ont été
reproduites dans la première édition de l'édition critique, les autres seront
publiées en leur temps, peut-être dans un album spécial, avec les 60
susmentionnées.
Index et cartes.
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de page.
Sont en cours d’impression ou en préparation, divers index et
cartes de l'Œuvre "Le Poème de l'Homme-Dieu" ou pour toute la
production doctrinale valtortienne :
a) Liste descriptive des personnages de "Le Poème de l'Homme-Dieu",
écrite par Maria Valtorta elle-même ;
b) Index des principaux discours concernant Jésus, Marie, Pierre, préparé
presque entièrement par P. Migliorini, complété et mis à jour par la mère
spirituelle de Maria Valtorta, la religieuse cloîtrée M.T.M. ;
c) Index des passages bibliques cités par Maria Valtorta dans le texte
(environ 600) ou par moi-même dans les notes de "Le poème de
l'Homme-Dieu" (environ 7.000), rédigé par Edmea
Dusio et publié par la Tipografia Editrice M. Pisani en 1970 (68 p.). L'utilité de cet Index est
remarquable, comme il ressort de la Présentation.
e) Index des sujets, en préparation ;
f) Cartes géographiques et topographiques, dans lesquelles figurent les
itinéraires de Jésus, lieux et monuments, etc. indiqués dans le
"Poème" : la carte panoramique complète, avec tous les noms de
lieux nommés dans le "Poème" et situés selon les descriptions de
celui-ci, a déjà été préparé par le Major Giovanni Jacono.
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Interprétations ou explications du phénomène valtortien.
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de page.
Il y a deux interprétations ou explications fondamentales de l'origine et de la
nature des Écrits valtortiens, publiés et non publiés :
1) Certains, après avoir lu ou sans lire (!) les dix volumes du "Poème
de l'Homme-Dieu", expliquent le phénomène en affirmant que Maria
pourrait écrire tant et si bien parce qu’elle est :
a) très intelligente ;
b) dotée d'une culture remarquable ou excellente ;
c) d’une mémoire sans faille (enregistrement phonographique) ;
d) d'une sensibilité extraordinaire: ces «fils» qu'elle sentait sortir de ses
doigts l'auraient mis en rapport avec des réalités et des pensées distantes
dans le temps et l'espace, dans lesquelles rien n’aurait détruit ;
e) d’un esprit d'observation très aigu ;
f) d'une facilité d'expression remarquable ;
g) d'une grande et profonde assimilation et identification mystique à
Jésus-Christ, dans lequel tous les trésors de la science et de la sagesse
sont présents.
2) Maria Valtorta, et d'autres lecteurs avec elle, expliquent le phénomène en
ne niant pas l'intelligence, la culture, la mémoire, la sensibilité, l'esprit
d'observation, la fluidité de la plume, l'union avec Jésus-Christ, mais en
insistant surtout sur deux éléments :
a) que l'objet des descriptions environnementales lui a été montré, temps
après temps, dans une vision surnaturelle; et Maria a soigneusement décrit ce
qu’elle a vu ;
b) que les exposés doctrinaux (discours et dialogues, etc.) lui ont été
surnaturellement dictés ; et que Maria a transcrit ce qu’elle a perçu,
aussi fidèlement que possible.
Peut-être que les deux hypothèses susmentionnées d'explication du phénomène
convergent et s'entrecroisent mystérieusement, parce que ceux qui sont
profondément identifiés avec Christ (voir Galates 2, 19-20), et dans la
mesure où ils le sont, voient avec ses yeux, pensent avec son esprit, parlent
ou écrivent comme son instrument, animé et mû par l'Esprit de Celui qui est
le Saint-Esprit.
L'apport humain n'est pas détruit, mais affleure constamment, comme en S.
Jean et S. Paul, en S. Thérèse d'Avila et à S. Catherine de Sienne.
Et dans la mesure, toujours imparfaite en nous mortels, où l'identification
avec le Christ, rend possibles et explique les erreurs possibles : les
erreurs dont seules les personnes (Les hagiographies bibliques,
infaillibilité pontificale) ou collectifs (Concile œcuménique, Église
universelle) peuvent être exemptées. le Saint-Esprit préserve des erreurs
dans les questions de foi et de coutume, c'est-à-dire dans ce qui est
nécessaire pour le salut éternel.
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Conclusion.
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de page.
Notre mission est de publier les écrits valtortiens de manière
critique, et non de commenter les différentes explications données, ou qui se
donneront, au phénomène.
Nous réservons le jugement canonique à la seule autorité ecclésiastique
compétente; et le jugement strictement scientifique aux savants dans chaque
branche de la connaissance.
Nous, curateurs et rédacteurs, adhérerons à ce que le Pape Pie XII, dans une
audience spéciale accordée au Père Migliorini et à moi le 28 Février 1948, a
judicieusement, prudemment suggéré :
"Publiez cette œuvre telle qu'elle est : qui lira,
comprendra".
Rome, 29 janvier 1970
P. Corrado M. Berti, O.S.M.
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Fiche mise à jour le 23/06/2021.
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