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Au moment où je mettais en ligne
la dictée du 28 octobre 1943 , je
recevais le refus d’intervenir sur un forum qui débattait de Maria Valtorta.
Elle n’y était officiellement pas bienvenue et cela se voyait aux nombreuses
affirmations plus farfelues les unes que les autres, qu’on écrivait sur elle,
sans possibilités de les contredire, cela va de soi. Il n’y avait qu’un thème
décliné : condamnée !
De ce rapprochement avec la dictée que je mettais en ligne est née cette
réflexion : qu’en est-il des opposants
et des condamnants de l’Œuvre envers qui Jésus est d’une particulière
sévérité ? Dans cette dictée, il écrit en effet :
Tant pis
pour eux. Ils refusent un autre don de ma patiente Miséricorde et, en le refusant,
ils accumulent sur eux-mêmes les charbons de ma Justice, car ils ont eu
quelqu’un qui leur a apporté la Parole de nouveau et, une fois de plus, ils
ont méprisé la Parole. Une fois de plus, on peut appliquer à cette génération
la prophétie d’Isaïe :’Vous entendrez et vous ne comprendrez pas; vous
regarderez et vous ne verrez pas. Car le cœur de ce peuple est devenu
insensible; ils sont devenus durs d’oreille et ils ont fermé les yeux afin de
ne pas voir et de ne pas entendre, et de ne pas comprendre avec leur cœur et
de ne pas se convertir, et de ne pas être guéris par moi .
Quand Maria Valtorta note ces paroles si prophétiques, il n’est
pas encore question des visions de l’Évangile qui n’ont pas encore commencé,
pas plus qu’il n’est question de sa condamnation a fortiori.
Certes la liberté et la diversité des choix existent et sont une bonne chose.
On ne peut suivre toutes les révélations que le Ciel déverse pour notre plus
grand bien. Mais ne pas être lecteur de Luisa Piccarreta, de Marthe Robin ou
de la grande Conchita, n’implique pas de les mépriser. De même, n’être pas
lecteur de Maria Valtorta n’implique pas un rejet. Ce n’est donc pas de
ceux-là dont on parle, mais de ceux qui sciemment
croient pouvoir faire barrage à l’expansion inexorable de l’œuvre de Maria
Valtorta en brandissant anathèmes et opprobres.
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Les condamnants se calfeutrent dans la mise à
l’Index et l’attitude du cardinal Ratzinger. Ils se croient inexpugnables. Le
tout est surmonté de la bannière « L’Église a condamné ! » et
l’inepte Wikipédia francophone rajoute « par sept fois » portant
ainsi le n’importe-quoi au rang d’un grand art.
Malheureusement pour eux, on sait que le cardinal Ratzinger d’une réserve
certaine en tant que nouveau Préfet, a fini par reconnaître que l’Œuvre de
Maria Valtorta était un « bon livre » et qu’il béatifia en tant que
Pape des soutiens affichés de l’Œuvre.
Quant à la mise à l’Index, (désormais supprimée) si on devait énumérer toutes
les fois où « l’Église » a condamné les personnes, les pensées ou
les écrits de saints et de docteurs de l’Église qu’elle a reconnus par la
suite, on ne pourrait plus affirmer qu’elle « ne peut ni se tromper, ni
nous tromper ».
De même on ne pourrait plus défendre l’infaillibilité du Pape, si Jean XXIII
avait consciemment condamné les écrits de sœur Faustine que Jean-Paul II
canonisa pour instaurer ensuite le dimanche de la Miséricorde directement
issue des révélations de Jésus à cette polonaise.
Il faut donc discerner et dissocier le Magistère des actes de ceux qui le
compose. Saint Paul lui-même, cet apôtre qu’on honore à l’égal de saint
Pierre, ne quittait pas son discernement. Non seulement, il reprit l’attitude
du Pontife Pierre dès qu’il se laissait influencer par le courant
fondamentaliste régressif, mais il dénonça les condamnants qui agissaient
dans son ombre, à son insu, pour détruire les révélations
« ineffables » qu’il avait reçu. Il les appelait des
« faux-frères, des espions et des intrus ».
À notre époque, le
cardinal Giacomo Lercaro, archevêque de Bologne,
dans son hommage à Padre Pio, eut des mots encore plus durs : il parla
des souffrances du Padre principalement dues « aux gens d'Église, qui
alourdissent la communauté, […] du poids de leurs misères, de leur avidité,
de leurs ambitions, de leurs étroitesses et de leurs déviations ». Dans
les personnes visées, il y avait des membres du Saint-Office.
Certains arrivent à justifier ces états de fait par le besoin
d’éprouver la sainteté de ceux qu’ils persécutent et condamnent. Padre Pio en
serait un bon exemple.
Qu’ils fassent attention à ce qu’ils disent :
- Qui demande à éprouver la sainteté de Job ?
Satan.
- Qui demande à passer les apôtres au crible au soir de la Passion ?
Satan.
- Qui persécute saint Paul, comme une écharde dans sa chair ?
Un envoyé de Satan.
- Qui éprouve Jésus au seuil de sa vie publique ? Satan.
Satan a-t-il besoin de s’appuyer sur des responsables d’Église
pour éprouver une sainteté ?
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Les opposants, eux, diffusent des
contre-vérités manifestes, des bruits et des rumeurs, sous un vernis plus ou moins
grand de culture. Ignorent-ils que le chrétien a l’obligation de vérité et
que les contre-vérités sont des faux-témoignages au sens où les décrivent les
articles 2475 à 2487 du Catéchisme
de l’Église catholique.
Ils traitent des offenses à la vérité et l’article 2485
précise :
La
culpabilité est plus grande quand l’intention de tromper risque d’avoir des
suites funestes pour ceux qui sont détournés du vrai (§ 2485).
Du Saint-Office sont sortis des opposants et des condamnants de
l’Œuvre de Maria Valtorta. On le sait maintenant, ils ont agi en connaissant
parfaitement l’avis favorable de Pie XII et à son insu. Cette forfaiture ne resta
pas impunie comme Jésus l’avait prédit :
- Le Père Mariano Cordovani mourût un an après la
tentative de destruction de l’Œuvre dans des circonstances peu glorieuses.
Maria Valtorta le revoit au Purgatoire et Jésus lui dit : « il
restera là longtemps, très longtemps ».
- Quelques mois plus tard, c’est le secrétaire du Saint-Office, Mgr Francesco
Marchetti-Selvaggiani qui meurt d’une thrombose (13
janvier 1951).
- L’année suivante, Mons. Giovanni Pepe est licencié par Pie XII pour avoir
mis à l’Index, sans son avis, des livres parlant du Padre Pio.
- Quant au cardinal Ottaviani, il dut avaler plusieurs couleuvres : tout
d’abord la fronde publique des évêques et cardinaux quand le cardinal Frings dénonça publiquement, en 1963, les dérives du
Saint-Office sous un tonnerre d’applaudissements. L’affront fut tel, que le
cardinal Ottaviani boycotta les séances du concile. Ensuite quand il dut
annoncer officiellement, en 1966, la suppression de l’Index qui avait tant
nuit à l’Œuvre de Maria Valtorta et dont il avait tant abusé.
« Qui creuse une fosse y tombera, qui fait rouler une pierre la verra
revenir sur lui » (Proverbes
26, 27).
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On peut invoquer le hasard, mais
il n’existe pas. On peut juger puéril ce rapprochement de coïncidences.
On peut le faire, en effet.
Mais on peut aussi réfléchir à ce destin des opposants à l’Œuvre de Maria
Valtorta, quand du côté de ses soutiens, on compte déjà sept saints et
bienheureux, dont des Papes.
La voie est claire.
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