Maria Valtorta
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Libre opinion.
Opposants et condamnants.
par François-Michel Debroise.

 

 

 Au moment où je mettais en ligne la dictée du 28 octobre 1943 [1], je recevais le refus d’intervenir sur un forum qui débattait de Maria Valtorta. Elle n’y était officiellement pas bienvenue et cela se voyait aux nombreuses affirmations plus farfelues les unes que les autres, qu’on écrivait sur elle, sans possibilités de les contredire, cela va de soi. Il n’y avait qu’un thème décliné : condamnée !   

De ce rapprochement avec la dictée que je mettais en ligne est née cette réflexion : qu’en est-il des opposants et des condamnants de l’Œuvre envers qui Jésus est d’une particulière sévérité ? Dans cette dictée, il écrit en effet :

Tant pis pour eux. Ils refusent un autre don de ma patiente Miséricorde et, en le refusant, ils accumulent sur eux-mêmes les charbons de ma Justice, car ils ont eu quelqu’un qui leur a apporté la Parole de nouveau et, une fois de plus, ils ont méprisé la Parole. Une fois de plus, on peut appliquer à cette génération la prophétie d’Isaïe :’Vous entendrez et vous ne comprendrez pas; vous regarderez et vous ne verrez pas. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible; ils sont devenus durs d’oreille et ils ont fermé les yeux afin de ne pas voir et de ne pas entendre, et de ne pas comprendre avec leur cœur et de ne pas se convertir, et de ne pas être guéris par moi [2].

Quand Maria Valtorta note ces paroles si prophétiques, il n’est pas encore question des visions de l’Évangile qui n’ont pas encore commencé, pas plus qu’il n’est question de sa condamnation a fortiori.           

Certes la liberté et la diversité des choix existent et sont une bonne chose. On ne peut suivre toutes les révélations que le Ciel déverse pour notre plus grand bien. Mais ne pas être lecteur de Luisa Piccarreta, de Marthe Robin ou de la grande Conchita, n’implique pas de les mépriser. De même, n’être pas lecteur de Maria Valtorta n’implique pas un rejet. Ce n’est donc pas de ceux-là dont on parle, mais de ceux qui sciemment croient pouvoir faire barrage à l’expansion inexorable de l’œuvre de Maria Valtorta en brandissant anathèmes et opprobres.

 

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 Les condamnants se calfeutrent dans la mise à l’Index et l’attitude du cardinal Ratzinger. Ils se croient inexpugnables. Le tout est surmonté de la bannière « L’Église a condamné ! » et l’inepte Wikipédia francophone rajoute « par sept fois » portant ainsi le n’importe-quoi au rang d’un grand art. 

Malheureusement pour eux, on sait que le cardinal Ratzinger d’une réserve certaine en tant que nouveau Préfet, a fini par reconnaître que l’Œuvre de Maria Valtorta était un « bon livre » et qu’il béatifia en tant que Pape des soutiens affichés de l’Œuvre.   

Quant à la mise à l’Index, (désormais supprimée) si on devait énumérer toutes les fois où « l’Église » a condamné les personnes, les pensées ou les écrits de saints et de docteurs de l’Église qu’elle a reconnus par la suite, on ne pourrait plus affirmer qu’elle « ne peut ni se tromper, ni nous tromper ».        

De même on ne pourrait plus défendre l’infaillibilité du Pape, si Jean XXIII avait consciemment condamné les écrits de sœur Faustine que Jean-Paul II canonisa pour instaurer ensuite le dimanche de la Miséricorde directement issue des révélations de Jésus à cette polonaise.    

Il faut donc discerner et dissocier le Magistère des actes de ceux qui le compose. Saint Paul lui-même, cet apôtre qu’on honore à l’égal de saint Pierre, ne quittait pas son discernement. Non seulement, il reprit l’attitude du Pontife Pierre dès qu’il se laissait influencer par le courant fondamentaliste régressif, mais il dénonça les condamnants qui agissaient dans son ombre, à son insu, pour détruire les révélations « ineffables » qu’il avait reçu. Il les appelait des « faux-frères, des espions et des intrus 
[3]».          

À notre époque, le cardinal Giacomo Lercaro, archevêque de Bologne, dans son hommage à Padre Pio, eut des mots encore plus durs : il parla des souffrances du Padre principalement dues « aux gens d'Église, qui alourdissent la communauté, […] du poids de leurs misères, de leur avidité, de leurs ambitions, de leurs étroitesses et de leurs déviations ». Dans les personnes visées, il y avait des membres du Saint-Office.

Certains arrivent à justifier ces états de fait par le besoin d’éprouver la sainteté de ceux qu’ils persécutent et condamnent. Padre Pio en serait un bon exemple.       

Qu’ils fassent attention à ce qu’ils disent :

- Qui demande à éprouver la sainteté de Job [4] ? Satan.       
- Qui demande à passer les apôtres au crible au soir de la Passion
[5] ? Satan.
- Qui persécute saint Paul, comme une écharde dans sa chair
[6] ? Un envoyé de Satan.    
- Qui éprouve Jésus au seuil de sa vie publique ? Satan.

Satan a-t-il besoin de s’appuyer sur des responsables d’Église pour éprouver une sainteté ?

 

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 Les opposants, eux, diffusent des contre-vérités manifestes, des bruits et des rumeurs, sous un vernis plus ou moins grand de culture. Ignorent-ils que le chrétien a l’obligation de vérité et que les contre-vérités sont des faux-témoignages au sens où les décrivent les articles 2475 à 2487 du Catéchisme de l’Église catholique.     

Ils
traitent des offenses à la vérité et l’article 2485 précise :

La culpabilité est plus grande quand l’intention de tromper risque d’avoir des suites funestes pour ceux qui sont détournés du vrai (§ 2485).

Du Saint-Office sont sortis des opposants et des condamnants de l’Œuvre de Maria Valtorta. On le sait maintenant, ils ont agi en connaissant parfaitement l’avis favorable de Pie XII et à son insu. Cette forfaiture ne resta pas impunie comme Jésus l’avait prédit :      

- Le Père Mariano Cordovani mourût un an après la tentative de destruction de l’Œuvre dans des circonstances peu glorieuses. Maria Valtorta le revoit au Purgatoire et Jésus lui dit : « il restera là longtemps, très longtemps ».    

- Quelques mois plus tard, c’est le secrétaire du Saint-Office, Mgr Francesco Marchetti-Selvaggiani qui meurt d’une thrombose (13 janvier 1951).  

- L’année suivante, Mons. Giovanni Pepe est licencié par Pie XII pour avoir mis à l’Index, sans son avis, des livres parlant du Padre Pio.      

- Quant au cardinal Ottaviani, il dut avaler plusieurs couleuvres : tout d’abord la fronde publique des évêques et cardinaux quand le cardinal Frings dénonça publiquement, en 1963, les dérives du Saint-Office sous un tonnerre d’applaudissements. L’affront fut tel, que le cardinal Ottaviani boycotta les séances du concile. Ensuite quand il dut annoncer officiellement, en 1966, la suppression de l’Index qui avait tant nuit à l’Œuvre de Maria Valtorta et dont il avait tant abusé.      

« Qui creuse une fosse y tombera, qui fait rouler une pierre la verra revenir sur lui » (
Proverbes 26, 27).

 

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 On peut invoquer le hasard, mais il n’existe pas. On peut juger puéril ce rapprochement de coïncidences.        

On peut le faire, en effet.          

Mais on peut aussi réfléchir à ce destin des opposants à l’Œuvre de Maria Valtorta, quand du côté de ses soutiens, on compte déjà sept saints et bienheureux, dont des Papes.  

La voie est claire.

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Fiche mise à jour le 24/01/2020

 



[1] Tout le travail de référencement et les notes de bas de page, sont préparés, avec bonheur, par une lectrice canadienne.

[2] Les Cahiers de 1943, 28 octobre 1943, page 414.

[3] Galates, chapitre 2.

[4] Job 1,7-12.

[5] Luc 22, 31.

[6] 2 Corinthiens 12, 7.