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Les animaux, les animaux familiers.
voir aussi : Création, créatures, Genèse.

Que deviennent les animaux après leur mort ?


Maria Valtorta et son petit chien Humphry, dans les années 20.

«Les animaux sont des créatures de Dieu. Celui-ci les entoure de sa sollicitude providentielle. Par leur simple existence, ils le bénissent et lui rendent gloire[1]. Aussi les hommes leur doivent-ils bienveillance» dit le Catéchisme de l’Église catholique.

 Le vide affectif laissé par les animaux familiers.   
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Les animaux, particulièrement les animaux domestiques et de compagnie, jouent parfois un rôle affectif important auprès des personnes qui sont dépouillées de la tendresse humaine ou qui vivent l’affection animale intensément.          

Leur disparition confronte ces personnes à la douleur de la séparation. Maria Valtorta, grabataire et privée de l’amour paternel et maternel
[2] a dû affronter cette douleur. Elle s’insurge devant cette réalité. Mais elle termine par un acte de confiance qui lui apporte une consolation durable. Dieu ne peut s’opposer à la mort des animaux, pas plus qu’à la nôtre. C’est la conséquence du péché originel. Mais Il console les hommes, qui se tournent vers Lui, de l’épreuve qu’ils traversent.           

Tout cela pose la question du sort réservé aux animaux après leur mort et celle de les revoir ou non, un jour.       

Le 26 novembre 2014, le pape François commentait :

L’objectif ultime et merveilleux qui est le Royaume des cieux[3]. Quand nous nous tournons vers cet horizon, nous nous apercevons que notre imagination s’arrête, se révélant à peine capable de pressentir la splendeur du mystère qui domine nos sens. Et plusieurs questions se posent spontanément à nous : quand aura lieu ce passage final ? Comment sera la nouvelle dimension dans laquelle l’Église entrera ? Que deviendra alors l’humanité ? Et la création qui nous entoure ?

Le Pape rappelait les termes de Gaudium et spes :

Nous ignorons le temps de l’achèvement de la terre et de l’humanité, nous ne connaissons pas le mode de transformation du cosmos ». Dans le même temps, poursuit le Pape, l’Écriture Sainte nous enseigne que l’accomplissement de ce dessein merveilleux ne peut pas ne pas concerner tout ce qui nous entoure et qui est sorti de la pensée et du cœur de Dieu. L’apôtre Paul l’affirme de manière explicite[4], quand il dit que «elle aussi [la création] sera libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu».

Certains y ont vu l’affirmation implicite que les animaux, notamment nos animaux familiers, se retrouveraient au Paradis. Le pape François rejoindrait ainsi une affirmation fortuite du Bienheureux Paul VI : «Un jour, nous reverrons nos animaux dans l’éternité du Christ», avait-il répondu à un enfant pour le consoler de la mort de son chien. Ce qu’il devait confirmer par la suite dans l’une de ses catéchèses : «Les animaux sont la partie la plus petite de la catéchèse divine. Mais un jour, nous les reverrons dans le mystère du Christ[5]».           

Saint Jean-Paul II, pour sa part, affirmait, lors de son audience générale du 10 janvier 1990
[6], que «les animaux aussi ont une respiration, un souffle vital et qu'ils l'ont reçu de Dieu».          

Mais Benoît XVI, suivant la tradition dominante de l’Église
[7], rappelait que les animaux n’ayant pas d’âme immortelle, contrairement à l’homme, n’ont pas de part à l’éternité.     

Nous nous trouvons donc devant des affirmations apparemment contradictoires. Mais le Ciel n’inspire jamais des réponses irréconciliables où les unes seraient vraies et les autres fausses. Au contraire, il inspire des parties d’un problème qui, rassemblées, font apparaître une réponse.    

C’est ce que nous allons tenter de voir au travers des écrits de Maria Valtorta, qui commentent justement la lettre de saint Paul aux romains cité par le pape François. Nous pourrons ainsi comparer ses affirmations aux différents textes du Magistère, de l’Écriture, ainsi que de quelques théologiens contemporains.

 Les animaux ne vivent pas au-delà de leur mort, mais ….         
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Maria Valtorta confirme l’opinion dominante de l’Église rappelée par Benoît XVI :

L'âme vivante des créatures inférieures dont parle la Genèse[8] n'est pas une âme telle que celle de l'homme, commente Jésus. C'est la vie, simplement la vie, c'est-à-dire : être sensible aux choses actuelles, tant matérielles qu'affectives. Quand un animal est mort, il est insensible car avec la mort, pour lui, c'est la vraie fin. Il n'y a pas d'avenir pour lui[9].

Ce que lui confirme Azarias dans ses commentaires :

Vous (les hommes pervertis) deviendriez alors semblables aux animaux qui ne sont que chair et qui, une fois leur respiration arrêtée, ne sont plus rien dans l'éternité[10].

Les réponses de Maria Valtorta sont claires et sembleraient contredire les propos des trois papes, mais si on le remarque bien, aucuns d’eux n’ouvrent «la porte du Paradis aux animaux» directement après leur mort.

- Paul VI parle de les retrouver dans le mystère du Christ. Quel est ce mystère ?     
- Jean-Paul II les inclus dans le souffle créateur initial de Dieu.   
- Le pape François, les englobe dans la Création qui sera libérée de son esclavage à la fin des temps.        

Il ne peut donc s’agir d’une survie telle que la nôtre. Après la mort, notre corps retourne à la poussière d’où il fut sorti, mais notre âme traverse son Purgatoire pour rejoindre au terme de cette période, le Paradis où, dans la félicité, elle attend de recevoir son corps glorieux pour l’éternité de délices. Un corps glorieux qui ressemble à notre corps mortel si l’on en croit le Christ ressuscité
[11], mais un corps délivré de l’esclavage de la mort et de ses conséquences.

Ainsi donc, si les papes ci-dessus décrivent vraiment des animaux en Paradis, il s’agit de la Création nouvelle et ultime.

 Dans l’ultime Création, il y aura effectivement des plantes et des animaux.   
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Dans les Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains, l’Esprit-saint commente[12] justement pour Maria Valtorta, ce passage qui a fait penser que le Pape François avait ouvert le Paradis aux animaux :

Le monde a été peuplé au commencement, dit l’Esprit saint, de créatures douées de raison et de créatures non douées de raison ... Au-dessus de ces espèces il y avait deux créatures qui formaient comme un couple royal. En effet, elles étaient douées de raison et d'une âme spirituelle et immortelle, bien différente de celle qui au verset 30 du 1er chapitre de la Genèse est appelée "âme vivante"[13], et qui n'est que souffle, raison pour laquelle dans le Livre (La Bible) on dit au sujet de ces créatures qu'elles "avaient l'âme dans les narines"[14]. Toutes les choses créées étaient bonnes, d'après le jugement du Créateur lui-même[15], qui est Bonté absolue et parfaite.

Il s’agit bien du souffle créateur dont parle Jean-Paul II, souffle qui unit toute la Création même si celle-ci est clairement hiérarchisée. « Dieu présent en toute création » dit le Psaume de la Création que nous chantons dans la nuit de Pâques.    

Jésus confirme à Maria Valtorta :

(Je) suis en tout ce qui est, puisque tout porte le sceau de l’amour et que je suis l’Amour. Mon Être s’étend sur tout l’univers; ma Lumière baigne les astres, les planètes, les mers, les vallées, les plantes, les animaux[16].

Rien n’est donc exclu du destin d’amour qu’est la Création. La Genèse décrit d’ailleurs cette paix de l’origine qui règne entre les créatures dont aucunes ne s’entre-dévorent.

C'est comme cela que le monde redeviendra, reprend l’Esprit-saint à Maria Valtorta, lorsque "la science du Seigneur", c'est-à-dire le royaume de l'esprit, aura vraiment rempli la Terre une nouvelle fois, comme il est prophétisé par Isaïe[17].

Entre temps, Adam a péché, et par sa faute la Terre a été maudite. La désobéissance d’Adam a entraîné, dans le désordre, les créatures inférieures devenues insubordonnées et s’adonnant à la violence réciproque.

Ce désordre va durer jusqu'au Jour du Seigneur, jusqu'au retour de son Royaume. Alors disparaîtront le ciel et la terre tels qu'ils existent maintenant[18] et surgiront des nouveaux cieux et une nouvelle terre[19]. Et les hostilités entre les créatures seront terminées.

Il y aura donc bien des animaux en Paradis, comme cela fut au début des temps. Il s’agit bien de la Création qui, selon saint Paul :

A été assujettie à la vanité[20], - non de son gré, mais par la volonté de celui qui l'y a soumise, - avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption (la mort), pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière gémit et souffre les douleurs de l'enfantement. Et ce n'est pas elle seulement; nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, attendant l'adoption [des enfants de Dieu], la rédemption de notre corps.

Voici donc des éléments en parfait accord avec les propos des papes sur le sujet. 

Si nous avons la certitude de vivre l’éternité de délices au milieu de l’entière Création recrée, reverrons-nous nos animaux familiers ?  

Là s’arrête l’étude des textes de Maria Valtorta, qui n’explicitent pas ce point précis, et commence le domaine des hypothèses.

 L’hypothèse de la survivance psychique.       
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On ne peut que songer au "mystère" du corps glorieux dont nous hériterons dans la "Jérusalem Céleste" ou Création recréée. Ce ne sera pas notre corps actuel qui, né de la poussière retournera en poussière[21], mais il sera cependant nôtre et nous ressemblera puisque Jésus est apparu ainsi à ses apôtres.        

Quel lien peut-il s’établir entre ce qui n’existe plus et qui pourtant existera ?

Arnaud Dumouch, un théologien laïc postule, avec d’autres[22], que les animaux seront présents dans l'autre monde, vivant d'un bonheur sensible qui correspond à leur nature[23]. Il s’appuie :  

- sur l’instinct quasi unanime, sur le sensus fidei naturel, des enfants que Paul VI, avons-nous vus, prenait en considération. Ils sont proches de Dieu.           

- et sur la croyance assez répandue, et de façon ancienne, de la survie du psychisme (c'est-à-dire de la vie sensible) des animaux.      

Ce corps psychique est évoqué par saint Paul
[24]. Il s’agit de toute cette partie sensible commune à l’être humain et à l'animal qui n’est ni chair, ni os promis à la poussière, ni l’esprit, partie non faite de matière promise à la vision béatifique de Dieu. C’est donc la partie sensible de notre personnalité sur laquelle s’est construite notre vie spirituelle (intelligence et volonté libre).            

Nous partageons ce psychisme avec les animaux. D’ailleurs la Vulgate traduit Paul par "corpus animale" et beaucoup de bibles contemporaines le traduisent par "corps terrestre" ou "corps physique". Mais Osty maintient bien le terme psychique qu’il explicite
[25].        

Dieu lui-même différencie les parties de notre être : en corps, cœur et âme
[26] correspondant à la vie physique, sensible et spirituelle de saint Thomas d'Aquin.    .

Il est évident que les animaux, qui n'ont pas d'esprit, n'ont pas part à la vison béatifique de Dieu. Mais ils obtiennent un bonheur sensible (et non spirituel) qui correspond à leur nature sensible. Pour eux, rien de plus n'est désiré et on voit, dans le récit de la Genèse, Dieu se promener dans l’Eden
[27] au milieu des animaux.    

Nous nous retrouverons donc avec les animaux (et les plantes) au milieu de toute la Création nouvelle. Ainsi le monde nouveau sera adapté, même à notre nature sensible qui aspire à un tel monde. Si tel n’était pas le cas, sur quoi règnerions-nous éternellement
[28], dans cette royauté restaurée telle que Dieu l’a voulu au commencement ?         

Quoique cela soit, quel que soit le "mystère du Christ", ce sera une éternité de tendresse.

François-Michel Debroise
Lundi 22 décembre 2014.

Dans "l'Évangile tel qu'il m'a été révélé".       
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Maria Valtorta avec son petit chat, dans les années 50.

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Considérez les animaux, tous les animaux. Avez-vous jamais vu un mâle et une femelle aller l'un vers l'autre pour un stérile embrassement et une relation impure ? Non 1.8.         

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Si vous saviez également interroger votre âme, elle vous dirait la signification … de cette parole pour "qu'il domine", et qui est celle-ci : "Pour que l'homme domine sur tout. Sur tous ses trois états. L'état inférieur, animal. L'état intermédiaire, moral. L'état supérieur, spirituel. Et que tous les trois l'inclinent à une seule fin : posséder Dieu" 1.24.  

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif L'homme était la perfection de la création. Il avait de l'ange l'esprit et de l'animal une beauté parfaite dans tout son être animal et moral 2.32.  

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif J’avais été Dieu. J’étais devenu l’Homme. Maintenant, triomphant de l’animal conjoint à la nature humaine, voilà que j’étais l’Homme-Dieu 2.44. 

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Ce qui te fait homme, c'est l'âme. Sans elle, tu ne serais rien de plus qu'un animal doué de la parole 2.51.   

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Là où … un vivant respire, un animal vit, un arbre pousse, je suis là avec Celui de qui je viens … vous devez dire : "L'homme est engendré comme tous les animaux par une union entre mâle et femelle. Mais l'âme, c'est-à-dire cette chose qui différencie l'animal-homme de l'animal-brute, vient de Dieu. Il la crée toutes les fois qu'un homme est engendré, ou plutôt: qu'il est conçu dans un sein et il la greffe en cette chair qui autrement serait seulement animale" 3.65.          

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Le Deutéronome prescrivait des lois d'humanité, car alors les hommes avaient une spiritualité puérile… Mais quand je suis venu, j'ai perfectionné les règles mosaïques… La lettre n'est plus "le tout". C'est l'esprit qui est devenu "le tout"; Au-delà d'un petit acte humain envers un nid et ses habitants, il faut voir la réponse que signifie mon geste : m'incliner, Moi, le Fils du Créateur, devant l’œuvre du Créateur. Même cette couvée est son œuvre 6.122.          

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif À l'égalité de la conception, formation et manière de naître des enfants d'un homme et d'une femme sur la Terre, correspond une autre égalité dans le Ciel : la création d'une âme à infuser dans l'embryon pour qu'il soit celui d'un homme et non d'un animal 6.136.          

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif (La réincarnation) est une théorie erronée. Les âmes, une fois passé leur séjour sur la Terre, ne reviennent plus jamais sur la Terre dans aucun corps. Pas dans un animal, car il ne convient pas qu'une chose aussi surnaturelle qu'elle est, habite dans une brute. Pas dans un homme. 7.221.    

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Elles étaient bonnes toutes les lois attachées à la nature humaine que Dieu avait données aux premiers parents : le besoin de nourriture, de repos, de boisson. Puis, avec le péché, les instincts animaux ont pénétré et se sont mêlés aux lois naturelles avec les dérèglements, les sensualités de toutes espèces, souillant ce qui était bon, par défaut de modération. 7.236.      

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif L'âme vivante des créatures inférieures dont parle la Genèse  n'est pas une âme telle que celle de l'homme. C'est la vie, simplement la vie, c'est-à-dire d'être sensible aux choses actuelles tant matérielles qu'affectives. Quand un animal est mort, il est insensible car avec la mort, pour lui, c'est la vraie fin. Il n'y a pas d'avenir pour lui, mais tant qu'il est vivant, il souffre de la faim, du froid, de la lassitude et il est sensible aux blessures, à la souffrance, à la jouissance, à l'amour, à la haine, à la maladie et à la mort. Et l'homme, en souvenir de Dieu qui lui a donné ce moyen pour rendre moins dur son exil sur la Terre, doit être humain envers les serviteurs inférieurs que sont pour lui les animaux. 7.237.

Dans les autres ouvrages de Maria Valtorta. 
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Cahiers de 1943
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  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 13 mai : La douleur de Maria Valtorta devant la perte de ses animaux familiers.     

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 6 juin : Sans la grâce, vous seriez simplement des créatures animales, évoluées au point d’être pourvues de raison et d’une âme,  mais d’une âme au niveau de la terre, capable d’évoluer dans les contingences de la vie terrestre, mais incapable de s’élever jusqu’aux régions de la vie de l’esprit.           

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 13 juin : Dieu est toujours prêt à intervenir pour vous aider, mais il exige de vous le désir de le recevoir ... Alors il vous étreint, vous pénètre, vous soulève, vous embrase, vous déifie, vous fait changer votre pauvre nature animale en une nature toute spirituelle, vous rend semblables à lui.           

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 7 août : Le sépulcre est un lieu où l’habit mortel retourne à sa nature de poussière, libérant l’esprit en attendant l’heure où ce qui fut créé se reformera pour entrer dans la gloire ou dans la damnation avec la perfection de la création que Dieu fit pour l’être humain, c’est-à-dire l’union d’un esprit à une chair. Esprit immortel comme Dieu, son Créateur et Père, chair mortelle telle que formée par un animal terrestre, roi de la terre, héritier du Ciel, mais qui trop souvent préfère la terre au Ciel, ‘animal’, non parce qu’il est doté d’une âme [anima], mais parce qu’il vit non moins, et parfois plus, en brute que les animaux au sens strict.          

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF 14 septembre : Je l’ai versé là (Mon sang au Gethsémani) pour sanctifier la terre et les travailleurs de la terre, parmi lesquels sont aussi compris les bergers des différentes espèces d’animaux que le Père a donnés aux humains pour les aider et assurer leur subsistance. 

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF 29 septembre : Vous reniez non seulement votre Dieu, mais votre dignité d’êtres humains, votre intelligence qui vous rend semblables à Dieu au-dessus de tous les animaux créés par le Père, les seuls capables de penser et d’agir, non avec l’instinct rudimentaire des bêtes, mais avec un splendide intellect qui vous élève à des sphères très proches des nôtres.      

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 21 octobre : Trop de fois vous l’oubliez, ô humains qui vous croyez des dieux; si votre esprit n’est pas vivifié par la grâce, vous n’êtes rien d’autre que poussière et pourriture, des animaux qui joignez à l’animalité la ruse de l’intelligence que possède la Bête, laquelle vous fait faire des œuvres de bêtes, pire que des œuvres de bêtes, de démons.       

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF 31 octobre : Vous êtes plus sots que les animaux qui, en obéissant à l’ordre de l’instinct, savent se régler pour ce qui est de l’alimentation, des accouplements, du choix du logis.         

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF 11 novembre : L’animal dénué de respiration n’est rien d’autre qu’une dépouille immonde. Sa seule vie est dans sa respiration. Ses narines fermées à ce souffle, il cesse d’exister et devient une charogne. Il y a beaucoup d’êtres humains qui ne sont guère supérieurs à l’animal, n’ayant d’autre vie que leur vie animale qui ne dure qu’aussi longtemps que leur souffle.          

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 18 décembre : Voici l’œuvre parfaite du Créateur, voici ce que je créai à mon image et à ma ressemblance, fruit d’un chef-d’œuvre divin et créateur, merveille de l’Univers, lequel voit, enfermé en un seul être, le divin dans l’esprit immortel comme Dieu et comme lui, spirituel, intelligent, vertueux, et l’animal dans la chair la plus parfaite devant laquelle chaque être des trois règnes de la Création s’incline. Voici le témoignage de mon amour pour l’humain, pour qui je créai l’organisme parfait et le sort bienheureux d’une vie éternelle dans mon Royaume.

Cahiers de 1944
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  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 7 janvier : Un esprit fusionne avec une chair pour rendre l’homme semblable à Dieu, qui n’est pas chair mais esprit, non pas animal mais surnaturel. Quand la chair dépérit lorsque vient son crépuscule, elle tombe comme une dépouille, telle un simple revêtement, dans le néant dont elle fut tirée, et l’âme retourne à sa vie: bienheureuse si elle vit, mais damnée si l’homme a fait de sa chair son seigneur au lieu de faire de Dieu le seigneur de son âme. 

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 8 janvier : Vous ne voyez pas le sceau de Dieu gravé sur les choses que votre œil regarde. Pour vous, il s’agit seulement d’astres, de montagnes, de pierres, d’eaux, d’herbes, d’animaux. Pour le croyant, ce sont là des œuvres de Dieu.        

  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF   I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Puce.gif 10 janvier : Mon Etre s’étend sur tout l’univers; ma Lumière baigne les astres, les planètes, les mers, les vallées, les plantes, les animaux; mon Intelligence court sur toute la terre, instruit les plus lointains, donne à tous un reflet du Très haut, enseigne comment rechercher Dieu; ma Charité pénètre comme le souffle et conquiert les cœurs.

Cahiers de 1945 à 1950
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 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF 6 septembre 1947 : Sans Dieu, l’homme ne peut être qu’un animal sauvage. Plus qu’un animal, un démon. Car l’animal se laisse dominer par l’homme, il s’apprivoise, il plie sous la puissance qui s’appelle "homme", il s’y plie avec amour ou par amour chez les animaux les plus évolués et domestiqués, par crainte sinon. Des animaux, à l’origine libres et sauvages, l’homme a fait ses sujets et ses aides, ou même ses amis, sauf évidemment les plus méprisables.         

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF 17 septembre 1947 : L’homme privé de la grâce, autrement dit tel qu’il est au moment où il naît de la femme, est un homme-animal aux yeux de Dieu, semblable à un mort dont le corps corrompu ne peut venir contaminer le Temple éternel où resplendit le trône de Dieu; de même.

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Commentaires de l’Apocalypse, chapitre 1 : La mort: dans tout ce que Dieu avait créé, elle n’existait pas, pas plus que la souffrance et que le péché, cette cause de mort et de souffrance.   

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\BouleBleue.GIF Idem, chapitre 2 : On dirait effectivement que, bien mieux que les hommes, bon nombre d’animaux savent louer ce qu’il y a de beau et de bon dans la création, qu’ils sont reconnaissants au soleil qui les réchauffe, à l’eau qui les désaltère, aux fruits de la terre qui les nourrissent, à l’homme qui les aime.

Livre d’Azarias
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À venir.

Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains
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À venir.

Dans les textes fondamentaux chrétiens.      
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Dans la Bible
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Indication des sources à venir.

 

Dans le catéchisme de l'Église catholique
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Indication des sources à venir.

 

Dans d'autres sources.        
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Arnaud Dumouch.

Vidéo : Le monde nouveau, le jugement général (36 minutes).           

Voir principalement : "Heureux les assoiffés de justice". Le symbole de la vallée de Josaphat. Le nouveau monde est un vrai monde physique. Des arbres et des animaux ? L'enfer est-il un lieu séparé, avec des peines matérielles ? La vision béatifique et les activités « extra Verbum ». N'y a-t-il que deux demeures en ce monde ? Dieu va-t-il créer d'autres mondes ? L'apostolat des saints du ciel sera-t-il éternel.


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Fiche mise à jour le
23/12/2017.

 



[1] Cf. Daniel 3, 57.

[2] Fille unique et grabataire, elle ne put assister aux derniers instants de son père, pourtant à quelques mètres d’elle. Sa mère la sevrait de l’amour maternel.

[3] Audience générale du 26 novembre 2014.

[4] Romains 8, 21.

[5] Cité dans un article en ligne d'aleteia du 15.12.2014.

[6] Audience générale du 10 janvier 1990.

[7] Thèse défendue par Thomas d’Aquin, Somme théologique, Supplementum, Question 91, article 5.

[8] Genèse 1,30 : «À toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes» et il en fut ainsi.

[9] EMV, 540.

[10] Livre d’Azarias, 14ème dimanche après la Pentecôte.

[11] Luc 23, 39 : «Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai.».

[12] Leçons sur l’épître de saint Paul aux romains, Leçon n° 34.

[13] Genèse 1, 30 : Et à toute bête sauvage, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui rampe sur la terre et qui a en lui âme vivante, [je donne] toute herbe verte en nourriture. " Il en fut ainsi (traduction Bible Osty). À ce stade hommes et bêtes vivent de façon idyllique, sans se dévorer. Hommes et bêtes se nourriront de viande ultérieurement, après le Déluge quand Dieu dit à Noé : «Vous serez craints et redoutés de toute bête de la terre … Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture; je vous donne tout cela, comme je vous avais donné l'herbe verte» (Genèse 9,2-3).

[14] Genèse 7, 21-22 : Au sujet du Déluge, il est écrit : «Alors expira tout être de chair, tout ce qui va et vient sur la terre : oiseaux, bestiaux, bêtes sauvages, tout ce qui foisonne sur la terre, et tous les hommes. Parmi tout ce qui existait sur la terre ferme, tout ce qui avait en ses narines un souffle de vie mourut ». Cela laisse supposer que les animaux de création inférieure avaient le même souffle de vie (n’chamah’ en hébreu) que celui insufflé dans les narines de l’homme. Voir aussi Isaïe 2, 22 : « Cessez donc de vous confier en l'homme, dans les narines duquel il n'y a qu'un souffle; car quelle estime en avoir?»

[15] Genèse 1, 31 : «Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici que cela était très bon.»

[16] Cahiers de 1944, Dictée du 10 janvier.

[17] Isaïe 11, 6-9 : «Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. La vache et l’ourse auront même pâture, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra ; sur le trou de la vipère, l’enfant étendra la main. Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer».

[18] 2 Pierre 3, 10 : «Le jour du Seigneur viendra, comme un voleur. Alors les cieux disparaîtront avec fracas, les éléments embrasés seront dissous, la terre, avec tout ce qu’on a fait ici-bas, ne pourra y échapper». Ce n’est certainement pas une image si on en croit la découverte récente par Bicep 2, un observatoire du Pôle sud : Il aurait capté un écho du Big-Bang initial (il y a 13,8 milliards d’années). Selon les premières analyses la température aurait atteint dans la première fraction de seconde 1 milliard de milliard de milliard de milliard de degrés (10 puissance 32 !!!). Les particules auraient eu une vitesse qu’exclut notre physique, ce qui prouve scientifiquement qu’il y a bien une physique «sur-naturelle» au sens propre (source Science et Vie, mars 2014).

[19] Apocalypse 21, 1.

[20] Note de la Bible Osty : La vanité : le désordre crée par le péché de l’homme. Le créateur a lié le sort de la création au sort de l’homme.

[21] Genèse 3, 19 : «Tu es poussière, et à la poussière tu retourneras».

[22] Notamment le théologien Urs Von Balthasar.

[23] Traité des fins dernières.

[24] 1 Corinthiens 15, 35-44.

[25] Bible Osty : corps psychique, c’est-à-dire doté seulement de la vie physiologique animale, comme l’entend la Vulgate, un corps soumis aux lois du dépérissement et de la corruption. Le corps spirituel qui relève de l’esprit, échappe à ces lois.

[26] Deutéronome 6, 5, repris par Matthieu 22, 37et Marc 12, 30.

[27] Genèse 3, 8.

[28] Apocalypse 22, 5.