Présentation
générale
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Cet
hérodien est un ancien amant de Marie
de Magdala. Lorsqu'elle le retrouve, après sa conversion, la confrontation
est une épreuve : il lui rappelle un passé qu'elle veut oublier (4.105).
Par un reste d'amour ou par jalousie, elle ne sait, il la prévient d'un piège
tendu par les autorités pour capturer Jésus (5.51). Il
est bien placé pour cela : il fait partie de la classe sacerdotale du Sanhédrin.
Il tombe gravement malade. Sa femme, inquiète, vient supplier Jésus de le
guérir. Elle est accompagnée de personnages somptueusement vêtus. La femme a
honte de parler devant eux. Jésus l'amène à part. Elle se confie : c'est
l'épouse d'une personne influente de la cour d'Hérode, un sadducéen. Il est
malade.
"Qu'a ton mari ? Lui demande
Jésus. Pourquoi n'est-il pas venu ?
Pourquoi ne veux-tu pas que j'aille le trouver ?"
Elle est certaine que Jésus sait tout de sa vie malheureuse : sa maison est
"un enfer" mais elle aime
encore son mari.
- "Je te demande de le guérir pour
lui donner le temps de se guérir l'âme” dit la femme avec angoisse.
- “Pauvre femme ! Je ne puis le guérir.”
- “Pourquoi, Seigneur?”
- “Parce que lui ne le veut pas. Il sait que ce qu'il fait est défendu. Il
sait qu'il est maudit par le Dieu d'Israël, mais il persiste. Même si je le
guérissais, à commencer par son âme, il reviendrait à sa jouissance
satanique. Sa volonté est corrompue. C'est un rebelle. Je ne puis.”
Les sadducéens qui accompagnent l'épouse, s'approchent et apostrophent Jésus
:
"Pourquoi n'exauces-tu pas la
femme ?"
Jésus leur oppose les passages de la Bible qui condamnent la nécromancie (Cf.
Deutéronome
18,10-11; Lévitique
20,6; 1Samuel 28,7 et suivants; 2Rois
1,2-17). Il les interpelle avec véhémence : ils voulaient lui tendre
un piège en se servant du malheur de cette femme (7.199).
Le sadducéen, rétablit, vient narguer son ancienne maîtresse, Marie de Magdala,
lorsque la mort de Lazare semble inéluctable : le pouvoir de Jésus qu'elle
lui a préféré ne sert à rien. Il savoure sa revanche (8.2).
Son nom
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Origine du nom inconnue.
Où en parle-t-on dans l'œuvre
?
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4.105
5.51
7.199
8.2
En savoir plus sur ce
personnage
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Scéva est
connu des Actes des apôtres (Cf. Actes
19,13-16). Ils le qualifient de "chef des prêtres juifs". Avec ses sept fils, il était devenu
exorciste itinérant. À Éphèse, ces exorcistes tentent, en vain, de tirer
profit du nom de Jésus : les démons se moquent d'eux, car ils n'ont aucun
pouvoir, puis ils les agressent. Les exorcistes doivent s'enfuir nus et
couverts de blessures.
Dans Maria Valtorta, les sadducéens font allusion
au pouvoir que procure le "sciemanflorasc". C'est une traduction phonétique du
"Schem Hammephoras".
Cette pratique magique consistait à invoquer le nom secret de Dieu : celui
que prononçait le Grand Prêtre une fois par an dans le secret du Sanctuaire.
En procédant ainsi les nécromanciens pensaient plier Dieu à leur volonté
(Abbé Bullet, Histoire de
l'établissement du Christianisme, réédition de 1825, page 140). De nos
jours le schemhamphoras
est devenu un article de magie, vendu comme talisman dans les boutiques
spécialisées.
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Fiche mise à jour le 28/11/2011
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